À l’école des humanistes. Pédagogies de la Renaissance, entre manuscrit et imprimé

Nous avons le plaisir d’annoncer la parution d’À l’école des humanistes. Pédagogies de la Renaissance, entre manuscrit et imprimé, un ouvrage sous la direction scientifique de Lucie Claire, Martine Furno, Anne-Hélène Klinger-Dollé, chez Droz dans la collection en accès libre « Eruditio ». En voici la présentation :

Cet ouvrage s’intéresse au rôle joué par l’émergence du livre imprimé dans les pratiques pédagogiques à la Renaissance. Il scrute également la persistance de l’écriture manuscrite ou son développement sous de nouvelles formes. Une vingtaine de chercheurs explore ainsi des écrits de maîtres des xve et xvie siècles, des notes de cours ou annotations d’élèves et étudiants. La première partie mène l’enquête à partir des fonds précieux de la Bibliothèque Humaniste de Sélestat et de Beatus Rhenanus. Puis la réflexion s’ouvre à des pédagogues de l’Europe entière, qui se consacrent à l’enseignement des studia humanitatis, mais aussi de l’équitation ou de la danse. Enfin, le propos se concentre sur des professeurs et des élèves d’exception. Le volume s’achève avec une anthologie bilingue d’une dizaine de dialogues pédagogiques. Écrits en latin par Jacques Lefèvre d’Étaples, Mathurin Cordier et Juan Luis Vivès, ils permettent de réfléchir à la place de « l’oral scriptural » dans la pédagogie humaniste.

    *

     

     

     

     

    TABLE DES MATIÈRES

     

     

    Anne-Hélène Klinger-Dollé

    Introduction………………………………………………………………….                  7

    Première partie

    DES HOMMES ET DES LIEUX : BEATUS RHENANUS ET LA BIBLIOTHÈQUE HUMANISTE DE SÉLESTAT

    Laurent Naas

    L’enseignement à la Renaissance. Une thématique au cœur des collections précieuses de la Bibliothèque Humaniste ……………                            25

    James Hirstein

    La nature de la bibliothèque de Beatus Rhenanus et la création

    du site « À livre ouvert » …………………………………………………..                    49

    Felicia Toscano

    Due maestri, un allievo e un manoscritto. Il ms. Sélestat, Bibliothèque Humaniste, 50, ff. 102r-195r: il commento di

    Paolo Marsi ai Fasti di Ovidio nella scuola umanistica di Sélestat             69

    Marion Bernard-Schweitzer

    Vivre et étudier dans un collège universitaire parisien au début

    du xvie siècle. L’exemple de Beatus Rhenanus …………………….              97

    Anne-Hélène Klinger-Dollé

    Étudier à l’ère de l’imprimé : les ouvrages d’éthique aristotéli-

    cienne annotés par Beatus Rhenanus …………………………………            113

     

    596                                                                      TABLE DES MATIÈRES

    Thierry Claerr

    Le rôle des libraires jurés de l’Université de Paris dans l’édition

    scolaire lorsque Beatus Rhenanus était étudiant à Paris…………           145

     

    Deuxième partie

    ACTIVITÉ ÉDITORIALE ET PÉDAGOGIE

     

    Quels textes ?

    Federica Rossetti

    Enseignement du latin et enseignement moral à la Renaissance. Les éditions des anthologies et des œuvres apocryphes de

    Sénèque aux xve et xvie siècles ………………………………………….              169

    John Nassichuk

    Un labeur d’humanistes et de pédagogues : éditer et commenter le De Morte Christi Lamentatio de Sannazaro en France au

    xvie siècle ……………………………………………………………………..                    195

    Malika Bastin-Hammou

    François Tissard pédagogue. L’enseignement du grec ancien en France au début du xvie siècle ou faut-il connaître la grammaire

    avant d’aborder les textes ? ……………………………………………….                  213

    Les pratiques de classe avec et dans le livre imprimé

    Mathieu Ferrand

    Usages et représentation de l’écrit dans les colloques scolaires de

    la Renaissance. Quatre dialogues de Juan Luis Vivès…………….           237

    Martine Furno

    Enseigner par l’usage ou enseigner par la règle. L’éradication des

    fautes de latin dans l’imprimé pédagogique au xvie siècle………          257

    Christiane Deloince-Louette

    La pédagogie par questions-réponses dans quelques commen- taires d’Homère à la Renaissance. De Melchior Volmar (1523)

    à Martin Crusius (1594)………………………………………………….             279

     

    TABLE DES MATIÈRES                                                                                         597

    Transmettre par écrit l’enseignement d’une pratique physique ?

    Marie-Joëlle Louison-Lassablière

    De la classe de danse au manuel de pédagogie chorégraphique. L’enseignement d’Antonius Arena dans Ad suos Compagnones..                               299

    Frédéric Magnin

    Le traité d’équitation et d’hippiatrique du sieur de Lugny (1597). Un exemple de diffusion de la pédagogie équestre par le

    manuscrit ……………………………………………………………………..              317

    Troisième partie PROFESSEURS ET ÉLÈVES REMARQUABLES

    Émilie Séris

    La pédagogie d’Ange Politien. Entre discours imprimés, notes

    de cours et performance orale …………………………………………..             343

    David Amherdt

    Le statut des manuels et des commentaires de Glaréan dans sa

    pédagogie ……………………………………………………………………..              365

    Nathaël Istasse

    L’œuvre manuscrite, imprimée et posthume d’un professeur de la Renaissance. Essai diachronique sur l’entreprise pédagogique

    de J. Ravisius Textor ………………………………………………………               383

    Sylvène Édouard

    Une leçon pour un prince. Cicéron et les autres dans les exercices

    latins d’Édouard VI d’Angleterre entre 1546 et 1549 …………..            403

    Lucie Claire

    Marc-Antoine Muret professeur. Pratiques pédagogiques et

    supports de l’écrit dans le cours sur les Annales de Tacite………            427

    598                                                                      TABLE DES MATIÈRES

    ANTHOLOGIE DE TEXTES PÉDAGOGIQUES DIALOGIQUES

    Martine Furno

    De l’oral à l’écrit : anthologie de quelques textes pédagogiques

    en trois dates (1502, 1539, 1564)……………………………………..             449

    Anne-Hélène Klinger-Dollé

    S’initier à la Physique d’Aristote par le dialogue et par l’écrit. Extrait du premier Dialogue introductif à la Physique de Jacques

    Lefèvre d’Étaples (1502)………………………………………………….                      455

    Martine Furno

    Le sourire de Mathurin Cordier. Texte et traduction de quatre dialogues extraits des Colloquia, ou comment pratiquer une

    pédagogie inventive, ferme et tendre envers les enfants …………            495

    Mathieu Ferrand

    Lecture et écriture dans l’Exercitatio linguae latinae (1539) de

    Juan Luis Vivès ……………………………………………………………..                    525

    Bibliographie des études critiques …………………………………………              569

    Table des illustrations…………………………………………………………             591

    L’Antiquité selon Guillaume Budé – À l’école d’un humaniste érudit

    Nous signalons la parution d’un ouvrage de Romain Menini et Luigi-Alberto Sanchi, L’Antiquité selon Guillaume Budé. À l’école d’un humaniste érudit, le 15 janvier 2025, aux Belles Lettres dans la collection « Essais ».

    Cliquez sur ce lien pour lire la présentation sur le site de la maison d’édition : https://www.lesbelleslettres.com/livre/9782251456584/l-antiquite-selon-guillaume-bude.

    Parmi les géants de son temps, Guillaume Budé tient une place à part. Il est assurément le plus singulier des lettrés français de la première Renaissance. Contemporain d’Érasme et de Thomas More, il posa comme nul autre avant lui – mais aussi après lui, peut-être – la question des humanités en France, ainsi que les bases d’une réflexion nationale en la matière. Parallèlement à son rôle dans la politique culturelle du royaume, ses ouvrages montraient la voie encyclopédique d’études qui n’entendaient laisser de côté aucun domaine de la connaissance antiquaire : philologie du Digeste, patristique, lexicologie du grec ancien, érudition numismatique, histoire économique. Autant de domaines qui, de nos jours, n’apparaissent plus guère dans un cursus de lettres classiques, voire d’histoire ancienne. Or les recherches savantes auxquelles Budé s’adonna tout au long de sa vie ne sauraient être comprises, dans leur portée et dans leur signification, qu’en étant replacées dans le contexte qui fut le leur. Sans cet effort historique – lequel était déjà au fondement de la démarche même de Budé face à l’Antiquité –, nous risquons de nous heurter à un monde incompréhensible. Ainsi sonnait déjà la leçon des écrivains de la « Renaissance » : c’est en tentant de comprendre de l’intérieur les civilisations révolues, dans toute la diversité de leurs préoccupations – et quitte à mesurer ce qui nous en sépare –, que nous en pourrons tirer les enseignements les plus utiles à notre temps.

    TABLE DES MATIERES

    Avant-propos
    Qui était Guillaume Budé ?

    Budé, géant héroïque des lettres françaises
    Quelques éléments de biographie

    Saisir Protée : contours de l’encyclopédie budéenne
    Au filtre de la manière budéenne
    Une érudition de grand style
    L’invention d’un nouveau genre d’écriture
    Inventer l’« encyclopédie » : cercle et périphrases
    Saisir Protée : inattingible, l’Antiquité ?
    Quel « discours de la méthode » ?
    Une périodisation d’humaniste
    Le premier millénaire avant notre ère : convergence des histoires sainte et classique
    De l’Antiquité classique à la fin de la civilisation antique
    Trois massifs philologiques
    Annotationes in Pandectas
    De Asse
    Commentarii linguæ græcæ
    Dans l’atelier de l’humaniste : Budé parmi ses livres
    Budé correcteur de lui-même
    Notes, fiches et carnets
    Livres annotés
    La bibliothèque de Budé
    Un exemple : Démosthène manuscrit et imprimé
    Les nouveautés de la librairie aldine
    Livres prêtés, livres empruntés : le réseau budéen

    Le philologue au travail : chemins de la recherche érudite

    Droit romain, morale et anthropologie
    Le droit chez les éléphants et les bêtes sauvages
    L’épineuse question de l’équité
    Des centumvirs à la Vulgate : Budé et la Bible
    De l’entéléchie (Aristote) à la loi d’Adrastée (Platon)

    Un point de départ : la doxographie du pseudo-Plutarque
    Le De Asse et la ψυχή selon Aristote et Cicéron
    Cicéron et Politien au pilori
    Le corpus aristotélicien et ses commentateurs
    Platon, inadmissible païen ou sage préchrétien ?
    La loi Adrastia
    Fortune, hasard, nécessité, liberté
    Philosophie e(s)t Éloquence
    La fabuleuse histoire du million de sesterces
    En premier lieu, constater le problème et son étendue
    Ensuite, échafauder la démonstration résolutive
    Enfin, montrer les avantages scientifiques de la solution obtenue
    Deux ouvrages pour deux publics
    Défense et illustration de la langue grecque
    Une constante : l’apologie pour une « langue géniale »
    Suite du panégyrique… en français
    Le lexique grec, corne d’abondance
    L’étude du grec, rempart nécessaire contre le purisme
    Dithyrambe pour Philoponie
    L’ascèse et l’exégèse : Budé lecteur des Pères grecs
    Les Pères cappadociens, figures tutélaires
    Vie solitaire, sodalités spirituelles
    Ascèse de la philologie, philologie de l’ascèse
    « Denys le Grand » : le rayonnement et l’énigme
    Sur la foi de l’apocryphe : le sublime du pseudo-Denys

    Guillaume Budé, bâtisseur de la modernité française

    Budé en son temps, Budé pour notre temps
    Du « tonneau » de Diogène….
    … à l’Hercule gaulois
    Le Gymnase de Marseille, puis le Collège de France
    Une nouvelle école française d’érudition
    Un héritage aux contours extensibles
    L’inventeur de la monographie savante ?

    Ouverture : L’Antiquité selon Budé est-elle l’avenir des études anciennes ?
    Notes
    Aperçu de la bibliothèque de Guillaume Budé
    Tableau chronologique des œuvres de Guillaume Budé
    Bibliographie
    Index nominum

    Cours et séminaires 2024-2025

    Menu

    Clémence Revest et Benoit Grévin

    Séminaire de latin médiéval et renaissant pour historiens à l’ENS Paris : https://histoire.ens.fr/latin- medieval-et-renaissant-pour-les-historiens.html ; le séminaire est constitué de deux modules de dix séances chacun visant à approfondir la connaissance du latin pratiqué aux XIIe-XVe siècles par l’étude commentée de textes dans une optique interdisciplinaire (traductions, problèmes d’analyse linguistique et stylistique, aspects historiques, aspects rhétoriques), mais dans une perspective avant tout historique. L’alternance entre un semestre consacré à des formes d’écriture proprement médiévales, et un autre à des formes d’écriture renaissantes en partie néo-classiques donne une vue complémentaire sur les différentes pratiques du latin au bas Moyen Âge.

    Luigi-Alberto Sanchi avec Prévost Xavier (Université de Bordeaux, IRM – IUF)

    L’Institut d’histoire du droit Jean Gaudemet de l’université Paris-Panthéon-Assas, en collaboration avec l’Institut de recherche Montesquieu de l’université de Bordeaux et l’Institut universitaire de France, organise des séances de séminaire qui ont lieu au Collège Sainte-Barbe, en salle Collinet (4 rue Valette, 75005 Paris, 3e étage), le vendredi de 14h30 à 16h30. Les séances sont publiques. Elles peuvent également être suivies en ligne en écrivant à humanisme.juridique@gmail.com

    Année 2025 : Humanisme juridique et utopie

    • Vendredi 17 janvier 2025 : « La première est de M. Budé, Maître des Requêtes, sous François Ier ; elle a paru en 1550 ». Traductions et lectures juridiques de l’Utopie de Thomas More au XVIe siècle. Diego Quaglioni, Université de Trente.
    • Vendredi 31 janvier 2025 : La fiction politique de l’Utopie ou les jeux sur l’interprétation du texte et de la loi. Claire Pierrot, Lycée Lesage de Vannes.
    • Vendredi 14 mars 2025 : Le seminarium d’Utopia : Budé lecteur de More. Richard Scholar, Durham University.
    • Vendredi 4 avril 2025 : De quoi l’utopie est-elle le nom ? Retour sur l’origine supposée du genre à la Renaissance. Géraldine Cazals, Université de Bordeaux (IRM).

    65 rue de Richelieu (auditeurs libres sur inscription etudes@enc-sorbonne.fr)

    François Ploton-Nicollet

    • Latin médiéval, approche linguistique : Semestre 1, lundi, 14h30-16h30 entre le 30 et le 31 oct. 2024
    • Latin médiéval, documents d’archive (avec Olivier Guyotjeannin) : Semestre 2, lundi, 14h00-15h00, entre le 20 janv. et le 11 avril 2025
    • Séminaire : L’Apocalypse de Golias entre satire de la société et exégèse biblique : Semestre 1, mardi, 17h30-19h30, par quinzaine ; Semestre 2, le lundi, 18h00-20h00, par quinzaine.
    • Codicologie théorique : Semestre 1, mercredi, 9h00-11h00, par
    • Histoire littéraire : Bible et culture biblique : Semestre 1, lundi, 10h30-
    • Histoire littéraire : Littérature latine chrétienne : Semestre 1, mercredi, 11h00-
    • Histoire littéraire : L’épopée latine de Virgile à la Renaissance : Semestre 2, lundi, 10h30-12h30, du 20 janvier au 21 février.

    Benoît Grévin (CNRS-CRH), et Clémence Revest (CNRS-centre Norbert Elias)

    Latin médiéval et renaissant pour les historiens (latin niveau avancé). Vendredi 14h-16h. Sous-cycle 1 (automne 2024) : « L’imaginaire de la « renaissance » dans les premiers épistolaires humanistes, v. 1350- 1450 » ; sous-cycle 2 (hiver-début printemps 2025) « Les techniques de la communication politique et religieuse médiévale, entre pouvoir, lettre et sermon » Contact : benoit.grevin@orange.fr ou benoit.grevin@ehess.fr.

    Frédéric Duplessis, Marie-Céline Isaïa, Beate Langenbruch, Mathilde Cazeaux,

    • Séminaire « Edition et traduction de la Vie de saint Remi (BHL 7152-7162) d’Hincmar de Reims ». Un vendredi sur deux (14h-16h), semestre 1 et 2 ; Lieu : Sources chrétiennes (1er étage), 22 rue Sala https://sourceschretiennes.org/seminaire/hincmar-reims
    • Séminaire d’épistémologie des médiévistes de l’ENS de Lyon : Les Savoirs des médiévistes à l’usage de tous, première séance le vendredi 4 octobre, de 16-18h (semestre 1 et 2), Lieu : ENS de Lyon (voir catalogue de cours de l’ENS de Lyon)
    • Séminaire « De Virgile à Pétrarque : l’épopée latine en diachronie » ; jeudi 11h-13h (semestre 2) ; Lieu : ENS de Lyon (Salle D2-121)

    Le genre épique occupe une place centrale dans la littérature latine, qui se reflète non seulement dans la dignité qu’accordaient les Anciens au genus sublime ou l’influence fondamentale de l’Énéide de Virgile mais aussi dans la persistance de ce genre à travers les siècles. En effet, l’histoire de l’épopée latine débute avec l’apparition de la littérature en langue latine (avec les œuvres de Livius Andronicus ou de Naevius) et se poursuit tout au long de l’Antiquité et du Moyen Âge, bien après la chute de l’Empire romain d’Occident. Ce séminaire de recherche se propose d’étudier en diachronie les évolutions de l’épopée latine. Le corpus se concentrera sur le sous-genre constitué par les épopées historiques. Du Bellum ciuile de Lucain à l’Africa de Pétrarque en passant par les Punica de Silius Italicus, la poésie hagiographique carolingienne et l’Alexandreis de Gauthier de Châtillon, l’objectif du séminaire est de mettre en avant les permanences et les adaptations des codes de l’épopée historique latine en replaçant chaque œuvre dans ses contextes littéraire, politique et historique (https://www.ens-lyon.fr/enslyon-maquette/maquette-cours/LAT- 4201/2024)

    • Cours de langue latine médiévale, mardi 14h-16h (semestre 1), Lieu : ENS de Lyon (Salle D2-031) Découverte de la langue latine médiévale à partir de la traduction de textes portant sur les écoles médiévales et de textes extraits de bestiaires latins.

    EPHE, PSL

    Cédric Giraud, Section des sciences religieuses, avec Christophe Grellard

    Philosophie, théologie et exégèse à Paris au XVe siècle : autour de l’œuvre du célestin Claude Rapine, le vendredi à partir du 15 novembre 2024, puis tous les 15 jours. Sorbonne, salle D052, 14h-17h

    Virginie Leroux : virginie.leroux@ephe.psl.eu

    Séminaire de langue et littérature néo-latines (Virginie Leroux). Vendredi de 16 à 18h à partir du 25 octobre. 17, rue de la Sorbonne, 75005 Paris ; salle D054 Égyptologie

    1. Poésie et politique : la célébration des rois de France
    2. Retraduire Érasme : préparation du volume de la Pléiade
    3. Traduire de vernaculaire en latin : Anne Bouscharain : l’exemple de l’Histoire tragique de Martial Deschamps (1576) traduite en latin par Jean Dorat
    4. Mythographie et histoire des dieux païens
    5. Varia : le deuil des pères dans la poésie néo-latine ; utopies néo-latines ; le néo-latin dans le secondaire

    Jean-Marc Mandosio

    Latin technique du XIIe au XVIIIe siècle

    1. L’encyclopédie de Domenico Bandini (fin du XIVe-début du XVe siècle)
    2. Lecture de manuscrits latins médiévaux et modernes

    Sorbonne, escalier E, salle d’Égyptologie (D054) ; les jeudis de 14 à 16 h, à partir du 17 octobre. Contact : jean-marc.mandosio@ephe.psl.eu

    Anne-Marie Turcan-Verkerk

    EPHE-PSL, salle d’Histoire (alias D 52), Sorbonne, escalier E, 1er étage (à confirmer), et en visioconférence. Contact : anne-marie.turcan-verkerk@ephe.psl.eu

    Cécile Lanéry

    « Lecture et critique des manuscrits latins. Cours d’initiation ». Inscrit au programme du master de recherche « Études médiévales : littérature, textes, savoirs » (Paris-Sorbonne, Sorbonne Nouvelle, ENS, ENC), mais ouvert à tous sans inscription préalable. Outre la formation de base nécessaire à l’édition des textes anciens (paléographie, codicologie, ecdotique, histoire des textes), le séminaire inclura des visites de bibliothèques et des conférences faites par des intervenants extérieurs.

    Lundi, 18h00-20h00, du 16 septembre 2024 à juin 2025, salle de séminaire du Centre d’Études Anciennes de l’ENS (Rez-de-Chaussée). Contact : cecile.lanery@irht.cnrs.fr

    Stage d’initiation au manuscrit médiéval, 7-11 Octobre 2024 ; sauf indication contraire : Campus Condorcet, Bâtiment Nord, 14 cours des humanités, Aubervilliers, métro Front Populaire ; https://www.irht.cnrs.fr/fr/agenda/stage/stage-dinitiation-au-manuscrit-medieval-2024

    Eleonora Andriana (IRHT) et M. Husson (Observatoire de Paris)

    La philologie des sciences astrales. Deux vendredis par mois à partir du 10 janv. 2025, 14h-16h ; Campus Condorcet / Observatoire de Paris

    Sébastien Barret

    Édition collective de documents diplomatiques « clunisiens » de la fin du Moyen Âge et du début de l’époque moderne. Un jeudi sur deux à partir du 12 septembre, 10h-12h. Contact : sebastien.barret@irht.cnrs.fr

    Monica Brînzei (IRHT), Irène Caiazzo (LEM), Christophe Grellard (EPHE) et Catherine König-Pralong (EHESS)

    « La philosophie médiévale à Condorcet ». Un mardi par mois à partir du 15 octobre de 17h à 19h

    Jean-Charles Coulon (IRHT) et Julien Véronèse (univ. Orléans, IRHT)

    « Le monde et ses merveilles. Cosmologie, géographie et nature au Moyen Âge entre Orient et Occident » Un vendredi par mois à partir du 18 octobre de 10h à 12h, université d’Orléans

    Jérémy Delmulle (IRHT), S. Franzoni (Sorbonne Université) et E. Lonati (EHESS) Atelier de philologie et de critique textuelle : théorie et pratique

    Un mercredi par mois à partir du 6 nov. de 14h à 16h

    Jérémy Delmulle et Hanno Wijsman, section de codicologie de l’IRHT

    « Histoires des bibliothèques anciennes ». Un jeudi par mois à partir du 7 novembre de 10h à 12h. Contact : jeremy.delmulle@cnrs.fr

    Isabelle Draelants

    « Atelier de traduction de textes scientifiques latin médiévaux : Lapidaires latins : recherche des sources et lecture de manuscrits ». 2e et 4e mercredi du mois à partir du 12 octobre de 14h à 16h, Condorcet et visioconférence. Programme des séances et informations sur https://ateliervdb.hypotheses.org/693 Contact : isabelle.draelants@irht.cnrs.fr

    Emmanuelle Kuhry et Jérémy Delmulle

    Les p’tits déj’ « Humanités numériques » de l’IRHT ; un vendredi par mois à partir du 6 déc. de 9h30 à 12h30

    Claudia Rabel

    « Les Ymagiers. Conférences sur l’iconographie médiévale ». École du Louvre, lundi à partir du 21 octobre, 17 h 30-19h30 (et visioconférence). Contact : claudia.rabel@irht.cnrs.fr

    Marek T. Kretschmer (Univ. de Lorraine)

    • Littérature latine médiévale – M2 Cours magistral (automne 2024), lundi de 8h à Semaines 38-51 (sauf les semaines 44 et 46)
    • Initiation à la paléographie (Antiquité et Moyen Âge) – L3 Cours magistral (automne 2024) lundi de 13h à 14h. Semaines 38-43.

    J.-Ch. Coulon (IRHT), J. Véronèse (Univ. Orléans)

    « Le monde et ses merveilles : cosmologie, géographie et nature au Moyen Âge entre Orient et Occident ». Les représentations du monde et de ses merveilles dans les traditions du bassin méditerranéen. Un vendredi par mois (10h-12h) à partir du 18 octobre 2024. Entrée libre, contacts : jean-charles.coulon@irht.cnrs.fr, julien.veronese@univ-orleans.fr

    Béatrice Charlet-Mesdjian

    Préparation à l’épreuve optionnelle de Latin à l’Agrégation d’Espagnol, cours ouvert aux étudiants de Master 2 de LLCER Études hispaniques et aux étudiants internationaux de l’UFR ALLSH.

    Béatrice Charlet-Mesdjian et Carine Ferradou

    -Module transversal et optionnel « Homo Viator, les voyages de l’Antiquité à nos jours » dans le Master de LLCER (Lettres, Langue et Cultures Étrangères et Régionales) : 3 séances de 2h sur les voyages dans la littérature antique, les pèlerinages dans la chrétienté médiévale et les Grandes découvertes à la Renaissance.

    -6 UE semestrielles de 3h/semaine (niveaux Initiation, Intermédiaire, Continuant) qui associent 1h30 d’apprentissage progressif et grammatical de la langue latine « normée » ou « classique » et 1h30 de cours de Néolatin (civilisation/littérature « humaniste » ou contemporaine) sur textes traduits (textes bilingues latin-français fournis) sur les thèmes suivants : À l’école des Humanistes (Initiation S1) ; Les Humanistes à la découverte du monde (Initiation S2) ; Les genres prosaïques populaires en latin (Intermédiaire S1) ; Lecture du recueil de nouvelles néolatines contemporaines Eburneus Elephantulus de Pierre Falleri (2019) et transposition de ces récits de fiction basés sur des faits historiques dans la Provence antique en planches de bande dessinée (Continuants S1 et S2).

    -1 UE optionnelle de 3h par semaine au semestre pair (niveau Licence), entièrement dédiée à l’étude sur textes latins traduits de la révolution humaniste et des interactions et transferts culturels qu’elle a entraînés.

    Un Diplôme Universitaire (DU) « Langues et cultures : néolatin et linguistique comparée » vient d’être créé à l’AMU à la rentrée 2024

    Anne Bouscharain

    • « Atelier néo-latin », en collaboration avec la Bibliothèque municipale de Bordeaux Mériadeck (séance annuelle pour les étudiants de CPGE le lundi, de 13h à 15h ; huit séances à la BM, ouvertes au public et aux étudiants de l’université ; contact : bouscharain@gmail.com). Programme 2024-2025 : Élie Vinet et la Schola Aquitanica (Bordeaux, Millanges, 1583), programme des études au collège de Guyenne.
    • Traduire de vernaculaire en latin : l’exemple de l’Histoire tragique de Martial Deschamps (Paris, Bienné, 1576) traduite en latin par Jean Dorat ; dans le cadre du séminaire de V. Leroux à l’EPHE, les 7, 14, 21 février et le 7 mars 2025.

    Violaine Giacomotto Charra

    • Séminaire de master « Littérature et transmission des savoirs à la Renaissance ».
    • Cours magistral master 2 « Histoire et épistémologie des Sciences » : « Livres et lieux de savoir à l’époque moderne ».

    Xavier Prévost (Université de Bordeaux, IRM – IUF) avec Luidgi Sanchi (CNRS)

    L’Institut d’histoire du droit Jean Gaudemet de l’université Paris-Panthéon-Assas, en collaboration avec l’Institut de recherche Montesquieu de l’université de Bordeaux et l’Institut universitaire de France, organise des séances de séminaire qui ont lieu au Collège Sainte-Barbe, en salle Collinet (4 rue Valette, 75005 Paris, 3e étage), le vendredi de 14h30 à 16h30. Les séances sont publiques. Elles peuvent également être suivies en ligne en écrivant à humanisme.juridique@gmail.com

    Année 2025 : Humanisme juridique et utopie

    -Vendredi 17 janvier 2025 : « La première est de M. Budé, Maître des Requêtes, sous François Ier ; elle a paru en 1550 ». Traductions et lectures juridiques de l’Utopie de Thomas More au XVIe siècle. Diego Quaglioni, Université de Trente.

    -Vendredi 31 janvier 2025 : La fiction politique de l’Utopie ou les jeux sur l’interprétation du texte et de la loi .Claire Pierrot, Lycée Lesage de Vannes.

    -Vendredi 14 mars 2025 : Le seminarium d’Utopia : Budé lecteur de More. Richard Scholar, Durham University.

    -Vendredi 4 avril 2025 : De quoi l’utopie est-elle le nom ? Retour sur l’origine supposée du genre à la Renaissance. Géraldine Cazals, Université de Bordeaux (IRM).

    Sylvie Laigneau-Fontaine : sylvie.fontaine@u-bourgogne.fr

    Cours de Master lettres (à distance, via l’EAD) : « Une Europe néo-latine » : panorama des œuvres des « grands noms » humanistes d’Italie, d’Allemagne, de France, d’Angleterre, des Pays-Bas…

    Cédric Giraud

    • semestre d’automne : Les genres de la littérature latine médiévale
    • semestre de printemps : Lecture commentée de textes latins médiévaux : Autour des auteurs Célestins (XIVe-XVe). Mardi, 12h-14h. Contact : cedricgiraud@gmail.com

    Agnès Guiderdoni : agnes.guiderdoni@uclouvain.be

    Séminaire « Emblèmes, devises et genres littéraires à figures dans l’Europe moderne » (premier semestre).

    Aline Smeesters : aline.smeesters@uclouvain.be

    Ouverture d’une nouvelle finalité spécialisée en « Cultures latine et française du Moyen Âge et des Temps modernes » dans le master 120 en Langues et Lettres anciennes et modernes à l’UCLouvain) : https://uclouvain.be/prog-2022-lafr2m-programme

    Pascale Paré-Rey : pascale.pare-rey@univ-lyon3.fr

    Cours de L3 : Réception des cultures antiques, orienté en partie sur le néo-latin ; réception de Sénèque, réception de la tragédie latine au XVIe s., réception des 10 tragédies conservées.

    Marek T. Kretschmer : marek.kretschmer@univ-lorraine.fr

    Initiation au néo-latin, L3 (CM).

    Déborah Boijoux

    Séminaire sur la réception de l’Antiquité, 1re séance lundi 2 décembre au matin, pour les autres séances, dates à fixer. Séminaire accessible en distanciel, via Zoom. Contact : deborah.boijoux@univ-nantes.fr.

    Anne Raffarin: anne.raffarin@u-pec.fr

    Second semestre, les mercredis, 14h-17h, à partir du 29 janvier : « Le dialogue avec les Anciens dans la correspondance des humanistes de Pétrarque à Érasme ».

    Laurence Boulègue : laurence.boulegue@u-picardie.fr

    -Littérature latine de la Renaissance : La rénovation humaniste dans la pensée et la littérature néolatines du XIVe au XVIe siècle (CM, Licence 3, 1er semestre, lundi, 16h-18h) :

    Ce cours se propose d’explorer, à travers un corpus de textes latins de la Renaissance humaniste, les grandes questions philosophiques et poétiques que posent les penseurs et écrivains de la fin du XIVe siècle au XVIe siècle. Il s’agit d’étudier, à travers quelques exemples illustres (Pétrarque, Boccace, Landino, Ficin, Politien, Nifo, Second, Belleau, Patrizi), leur projet de rénovation (renouatio) des lettres anciennes et de restauration de la culture antique, latine et grecque, ainsi que leur réappropriation et re- création de cet héritage antique. Les textes étudiés offriront un parcours de lecture et d’analyse depuis le premier mouvement humaniste, porté par Pétrarque et Boccace, aux théories philosophiques et écritures poétiques du Cinquecento.

    • Séminaire de Master : La question féminine au tournant des XVe et XVIe siècles : la littérature de l’éloge et la réflexion philosophique (1er semestre, lundi, 14h-16h) :

    La question de la dignité des femmes, objet de débats au Moyen Âge aussi bien dans les traités péripatéticiens, philosophiques et théologiques, que dans les traités de médecine, est à nouveau posée à l’Âge humaniste. La collection de vies et de portraits Sur les femmes illustres (De mulieribus claris) de Boccace, dans la seconde moitié du XIVe siècle, mit au cœur de la rhétorique de l’éloge le débat sur le rôle et le statut des femmes, tant dans la sphère privée que dans la sphère publique, au cours des deux siècles suivants. Ce séminaire se propose d’étudier un moment particulier du traitement humaniste de la question féminine, le tournant du XVe et du XVIe siècle, quand, dans les milieux intellectuels et les cours de Ferrare et de Mantoue, des femmes puissantes – en particulier Isabelle d’Este – décidèrent d’imprimer leur marque en passant des ouvrages de commande aux hommes lettrés de leur entourage, ravivant ainsi un débat qui allait irriguer l’Italie et la France tout au long du siècle.

    • Séminaire doctoral, collaboration Laurence Boulègue (UR 4284 TrAme) et Androula Michael (UR CRAE (ED SHS UPJV-A2U) : Textes et représentations (2e semestre, 6 séances de 2 heures) :

    Ce séminaire conjointement organisé par les unités de recherche CRAE et TrAme se veut un lieu de réflexion pluri/inter/trans disciplinaire (lettres, esthétique, philosophie, histoire de l’art, peinture, sculpture, architecture, cinéma …) sur la question de l’articulation du texte et de l’image, comprise dans l’acception large de représentation (picturale, architecturale, sculpturale…). Il se propose d’étudier, au cours de 6 séances de 2 heures, les théories et les pratiques de la rencontre entre le texte et les représentations artistiques (du XIVe siècle à l’époque contemporaine) et de se demander ce que le texte fait à l’image et ce que l’image fait au texte, qu’ils soient conçus ensemble dès le départ (emblèmes, éditions illustrées, livres d’artistes, scénario cinématographique, œuvres plastiques, objets archéologiques et inscriptions, bandes dessinées …) ou qu’ils se trouvent associés après-coup (ekphrasis littéraire, critiques d’art, théorie poiétique …).

    • Séminaire de recherche De mulieribus, collaboration Laurence Boulègue (UPJV-UR 4284 TrAme) et Ida Gilda Mastrorosa (U. de Florence-SAGAS) (à distance, mensuel, octobre-juin)

    Ce séminaire sur la question féminine dans la littérature et la pensée humanistes s’inscrit dans le cadre du programme scientifique et pédagogique transdisciplinaire Littératures, philosophie et histoire à l’Âge humaniste. Regards croisés (XVe-XVIIe siècles). Partant du constat que le débat sur la question féminine, dont on peut considérer que le De claris mulieribus de Boccace dans la seconde moitié du XIVe siècle est, dans la littérature humaniste, l’événement fondateur, suscite depuis quelques années un regain d’intérêt, en particulier dans le domaine des études de genre, il nous est apparu qu’il mérite d’être envisagé de nouveau grâce au croisement des regards disciplinaires. Si le corpus des collections de portraits et des vies a donné et donnent lieu actuellement à des études circonstanciées, principalement dans le champ de la rhétorique encomiastique, d’autres textes plus théoriques – dans des traités auliques, philosophiques, politiques, juridiques, historiques, poïétiques ou au sein d’œuvres de fiction – restent encore dans l’ombre. Ils sont pourtant indispensables pour saisir plus largement les interrogations et les problématiques qu’a pu soulever la question de la nature, du rôle et du statut des femmes dans les débats qui ont eu lieu à l’Âge humaniste dans des aires culturelles variées, dans les différents centres de l’Italie de la Renaissance, mais aussi dans le reste de l’Europe.

    Nathalie Catellani : nathalie.catellani@u-picardie.fr

    Séminaire : « La figure de Jules César dans la littérature antique et humaniste : imperator ou tyran ?», avec Olivier Szerwiniack (deuxième semestre, dates non encore fixées)

    Hélène Casanova-Robin : helene.casanova-robin@sorbonne-universite.fr

    – Séminaire : Littérature latine de la Renaissance (jeudi 15h-17h), Maison de la recherche de la Faculté des Lettres de Sorbonne Université (salle D 421), 28 rue Serpente, 75006 Paris

    *Semestre 1 (M1/M3 LC26LA – ou M1/M3LTZ26LA pour les étudiants inscrits depuis d’autres UFR que celles de latin ou de grec, ou encore M1/3LI0512 pour les étudiants inscrits dans le Master « de la Renaissance aux Lumières » SU/Paris 3) : Mythe et poésie : le ciel, les hommes et les dieux, dans la poésie latine de la Renaissance- étude des constellations et des mythes afférents.

    Dans le sillage de Lucrèce, de Virgile, d’Ovide et de Manilius, les humanistes élaborent une poésie latine destinée à représenter la nature dans sa dimension universelle. Ils réfléchissent aussi bien sur les phénomènes terrestres et célestes que sur la dynamique du vivant et la condition humaine, partant du principe que le monde est un tout dont il s’agit d’exposer la cohésion.

    Grâce à une subtile articulation entre merveilleux et rationalité, le mythe occupe dans cette démonstration une place de choix, constituant bien plus qu’un ornement du discours. La poésie didactique jubilatoire ainsi élaborée renouvelle les formes littéraires antiques et, nourrie des savants débats contemporains, elle inspire programmes décoratifs et œuvres en langue moderne.

    On étudiera, notamment à partir de l’Urania de Giovanni Pontano – et des Hymni Naturales de Marulle –, comment la science des astres et de l’univers bénéficie de ce langage poétique raffiné et participe d’un ample questionnement sur l’origine de l’humanité et le destin des hommes. La poésie du ciel n’est en effet jamais dissociée d’une réflexion sur l’anthropologie ni des questions éthiques. Les mythes antiques sont revisités, au gré des interprétations qui leur ont été associées au cours des siècles et de nouveaux mythes sont élaborés.

    (N.B. S’il s’agit des mêmes auteurs que ceux indiqués en 2023, les extraits étudiés en 2024 seront différents, on s’intéressera en particulier aux liens établis par les poètes entre les astres et la géographie de la terre).

    *Semestre 2 (M2/M4 LC26LA – ou M2/M4LTZ26LA pour les étudiants inscrits depuis d’autres UFR que celles de latin ou de grec, ou encore M2/4LI0512 pour les étudiants inscrits dans le Master « de la Renaissance aux Lumières » SU/Paris 3) : Commenter les textes antiques à l’âge de l’Humanisme et à la Renaissance.

    Le commentaire des textes antiques acquiert une forme nouvelle à l’âge de l’humanisme et de la renaissance. Des textes « oubliés » au cours du Moyen Âge sont alors redécouverts et la forme même du commentaire se diversifie. Si la tradition des scholies antiques perdure, apparaissent aussi des dialogues qui mettent en débat les écrits de l’antiquité, les doctrines et les modes de pensée ; plus encore, ce sont aussi des œuvres de fiction, en prose ou en poésie, romanesques ou dramatiques qui portent également une visée exégétique. La mythologie demeure un objet de prédilection de ces commentaires, matériau qui s’est si bien prêté à véhiculer toutes sortes de symbolismes. Les grandes œuvres de l’antiquité, Virgile, Platon, Cicéron, Ovide, Lucrèce donnent ainsi lieu à des analyses précises qui témoignent d’un nouvel éclairage, porteur des préoccupations contemporaines de leurs auteurs, qu’elles soient d’ordre politique, religieux, moral ou esthétique et bien sûr, philologiques. Nous étudierons quelques exemples de cette diversité des discours exégétiques dans les corpus latins du XVe siècle italien.

    Adrian Faure : adrian.faure@sorbonne-universite.fr

    TD de L3 (1h), option « Littérature et culture latines de la Renaissance », Semestre 2 : « Qu’est-ce qu’un homme illustre ? L’exemple de Scipion à la Renaissance »

    Pamela Mauffrais : pamela.mauffrais@sorbonne-universite.fr

    TD de L3 (1h), option « Littérature et culture latines de la Renaissance », Semestre 1 : « L’Isottaeus liber de Basinio de Parme (1449)

    Émilie Séris : emilie.seris@sorbonne-universite.fr

    • CM/TD de L1 et L2 (2h), option « Littérature et culture latines de la Renaissance » (Semestre 1 et Semestre 2) : « Le nu dans la littérature et les arts de la Renaissance ».
    • CM/TD de L2 (3h), bi-cursus Lettres (Sorbonne) / Sciences sociales (Sciences Po), S2 : « Prolongements de l’Antiquité à l’âge de l’humanisme ».
    • Cours Magistral de L3 (1h), option « Littérature et culture latines de la Renaissance », Semestre 1 : « La poésie amoureuse néo-latine » ; Semestre 2 : « La renaissance de la biographie ».
    • Agrégation d’italien, préparation à l’épreuve orale sur l’auteur latin : « Sainte Claire, Lettres ».

    Jean-Yves Tilliette, Littérature latine du moyen âge. Les jeux d’une langue poétique

    Nous avons le plaisir de vous informer de la parution, le 28 mai 2024, aux éditions Honoré Champion, d’un ouvrage de Jean-Yves Tilliette, Littérature latine du Moyen Âge. Les jeux d’une langue poétique, dans la collection « Essais sur le Moyen Âge ».

    Lien vers le site de Champion : https://www.honorechampion.com/fr/editions-honore-champion/13043-book-08536090-9782745360908.html

    En voici la présentation :

    Les seize études recueillies dans ce volume entreprennent d’explorer certaines des contrées qui composent un continent aujourd’hui oublié de notre ancienne littérature : la poésie latine du Moyen Âge. Elles entendent le faire en adoptant le point de vue de la critique littéraire tout autant que celui de l’analyse philologique et historique. Car la langue savante ne s’est pas alors cantonnée aux usages de la pratique documentaire et de la philosophie scolastique. Elle est aussi créatrice généreuse de formes et de récits. Elle a même d’autant plus vocation à s’incarner sous les espèces de la littérature qu’elle n’est plus langue naturelle. Dès lors, elle peut cultiver en toute liberté les effets du « second degré » et entretenir un dialogue fécond et souvent plein d’esprit, tantôt drôle tantôt sérieux, avec l’œuvre des grands anciens, Virgile ou Ovide, et les témoins les plus brillants des jeunes littératures vernaculaires, poèmes des troubadours ou Roman de Renart. Voilà les jeux de paroles et de sens que l’on s’efforce d’illustrer ici d’exemples variés.

    Jean-Yves Tilliette, membre de l’Académie des Inscriptions et Belles- Lettres, a été professeur de langue et de littérature latines du Moyen Âge à l’Université de Genève de 1990 à 2019. Ses recherches portent principalement sur la poésie latine du Moyen Âge central (XIe-XIIIe siècle) étudiée sous l’angle de son fonctionnement rhétorique et de l’adaptation des modèles classiques au contexte social et religieux du temps. C’est dans cet esprit qu’il a édité l’œuvre poétique complète de Baudri de Bourgueil (1998-2002), analysé la Pœtria nova de Geoffroy de Vinsauf (2000), et commenté et traduit l’Alexandréide de Gautier de Châtillon (2022).

    TABLE DES MATIERES

    https://www.honorechampion.com/fr/index.php?controller=attachment&id_attachment=2691

    *

    Jean-Yves Tilliette est aussi l’auteur d’un ouvrage paru chez Droz plus tôt cette année, dans la collection « Recherches et rencontres » : La saveur des mots. Essais sur l’art d’écrire au Moyen Âge.

    Publication des actes du dernier congrès de la Semen-l

    Les Actes du Vème Congrès de la SEMEN-L qui a eu lieu à Caen en 2018 sont parus aux Editions Universitaires de Dijon

    Couverture et sommaire

    Et pour acheter le volume : ici.

    Sommaire

    B. Gauvin, C. Jacquemard ; Introduction Le sens du rire

    Nicolas Casellato (Sorbonne Université Lettres) – O qualis facies et quae mutatio Romae :

    formes et aspects de la satire anticléricale dans les Amores de Conrad Celtis (1502)

    Luca Core (Université de Padoue) – Les ambitions du rire de l’âne Brunellus

    Marie-Geneviève Grossel (Université de Valenciennes) – « Nugae curialium », humour et dérision dans l’oeuvre de Gautier Map

    Alice Lamy (EA 4081 Rome et ses renaissances) – Les affres du rire dans le Roman de la Rose

     

    Les formes du rire

    Pascale Bourgain (École Nationale des Chartes) – Rire d’inversion, rire de subversion dans la poésie lyrique médiévale.


    Lucilla Spetia (Université dell’Aquila (Italie)) – La pastourelle médio-latine : parodie ou ironie ?

    Sylvie Laigneau-Fontaine (Université de Bourgogne) – Le rire du sodalitium Lugdunense Déborah Boijoux (Université de Nantes, EA 4276 L’AMo) – « Ahahe ! » ou l’éclat de rire miroitant et diffracté d’Antonio Urceo Codro, poète philologue à la cour des Bentivoglio (Bologne, fin du XVe siècle).

    Emilie Séris (Sorbonne Université Lettres) – Mi ioca, mi risus, placuit mihi uterque Cupido : les épigrammes latines d’Ange Politien, entre rire et sourire.

     

    Présence du rire des Anciens

    Samuel Molin (Université Bordeaux Montaigne, EA 4593 CLARE) – Ovide travesti. Stylistique de la materia iocosa dans la branche I de l’Ysengrimus : lecture de quelques comparaisons et métaphores

    Mathieu Ferrand (Université Grenoble Alpes, UMR 5316 Litt&Arts) – Quand les cochons parlaient latin : L’Advocatus, comédie de collège (Paris, 1533)

    Thomas Penguilly (EA 7289 CECJI) – Huiusmodi, hercle, Aristophanes si cerneret… : La première traduction latine des Nuées d’Aristophane par André Alciat

     

    Théoriser le rire

    Christiane Deloince-Louette (Université de Grenoble-Alpes, UMR 5316 Litt&Arts) Térence fait-il rire Mélanchthon ?

    Lucie Claire (UPJV, EA 4284 TrAme) – Les commentaires humanistes au chapitre sur le rire de Quintilien : de Lorenzo Valla à Adrien Turnèbe

    Virginie Leroux (EPHE) – Rire et sourire dans les poétiques néo-latines de la Renaissance

    Florence Vuilleumier Laurens, L’Université, la robe et la librairie à Paris. Claude Mignault et le Syntagma de symbolis (1571-1602), Genève, Droz, « Travaux d’Humanisme et Renaissance », 2017 (Laurence Boulègue)

    Florence Vuilleumier Laurens, L’Université, la robe et la librairie à Paris. Claude Mignault et le Syntagma de symbolis (1571-1602), Genève, Droz, « Travaux d’Humanisme et Renaissance », 2017, 329 p., 49 €.

    Consacré au Traité des symboles de Claude Mignault, l’ouvrage de Florence Vuilleumier Laurens comble une lacune importante à la fois dans le champ des études consacrées à l’œuvre de l’auteur lui-même et dans celui consacré aux Emblèmes d’Alciat, dont le brillant commentaire de Mignault est pourtant bien connu, sans que la célèbre préface Syntagma de symbolis ait pourtant fait l’objet d’une traduction française et d’une véritable histoire. C’est chose faite désormais grâce à la première édition et traduction en langue française de ce texte, préface des éditions des Emblemata depuis 1571, mais plusieurs fois remis sur l’ouvrage et augmenté par le commentateur. Le travail sur le texte est fondé sur l’édition aboutie et définitive de 1602, mais aussi sur la consultation des quatre éditions précédentes (1571, 1573, 1577, 1581), des deux versions de 1584 (version compendiosa et version latino- française abrégée) et des modifications ou ajouts apportés par les éditons de 1577 et 1621. C’est ce minutieux travail philologique – accompagné d’une élégante traduction en regard du texte latin – qui a permis d’approfondir l’histoire du texte et de sa composition, de 1571 à 1602, étudiée dans la vaste étude introductive (p. 7-152). L’ouvrage est complété par un Index nominum très complet et diverses annexes présentant notamment les autres pièces liminaires de l’auteur.

    L’étude de Florence Vuilleumier Laurens montre le lien étroit, chez Mignault, entre la théorie de l’emblème et de l’allégorie, son enseignement académique et son parcours dans les milieux de l’édition et des juristes en développant quatre aspects de la carrière de l’auteur et du développement d’un genre autour et à partir de l’emblème. La première partie est consacrée au parcours de formation de Mignault jusqu’à son entrée à l’Université qui coïncide avec la première version des commentaires et du Syntagma de symbolis. La deuxième partie étudie l’évolution de la théorie et de la pratique du commentaire humaniste de Landino, Politien, Juste Lipse, jusqu’à Pierre de la Ramée, éclairant la conception exposée dans le Syntagma de symbolis, en particulier celle de l’allégorie, précédant et préparant ainsi, dans un troisième temps, l’analyse de la préface elle-même et de ses différentes strates de composition, nœud et résultat de l’enquête philologique ici menée avec rigueur, qui éclaire la collaboration entre Mignault et Plantin de 1573 à 1581 et l’évolution de la simple préface initiale en un traité fondateur pour toute l’Europe de la fin du XVIe siècle et du XVIIe siècle, séduite par le symbole, l’emblème, l’énigme. La quatrième partie offre une analyse des « enjeux théoriques du Syntagma » et de la création par l’auteur d’un genre réunissant les diverses formes, antiques et modernes, qui dessinent le champ du symbolique, fondé sur le modèle pythagoricien pour aboutir aux premières devises royales.

    La lecture du traité de Mignault et la remarquable étude qu’en fait Florence Vuilleumier Laurens entraînent le lecteur dans un monde à la fois connu – celui du commentaire humaniste au sens large – et énigmatique – celui- là même qui fascine aussi Mignault et l’emmène à définir un nouveau champ philologique.

    Laurence Boulègue (UPJV)

    Cette recension a été publiée dans le Bulletin de liaison n°17 (2019) de la SEMEN-L (p. 42-43).

    Colloques 2017-2018

    – 20-22 septembre 2017, IRHT (Centre Félix-Grat) et École nationale des chartes, colloque « Le manuscrit franciscain retrouvé », Organisation : BnF et IRHT, avec le soutien du LabEx Hastec, du Centre de recherches historiques (EHESS-CNRS), d’APICES, de la Fondation André Vauchez (Balzan) et de la galerie Les Enluminures

    – 26-28 septembre 2017, Paris, Université Paris 7, La fureur dans tous ses états, org. laure_westphal@hotmail.fr (Laboratoire CRPMS, UFR d’Etudes Psychanalytiques), annegrondeux@gmail.com (Laboratoire HTL, UMR 7597) dubreuil.marthe@orange.fr (Laboratoire CRPMS, UFR d’Etudes Psychanalytiques)
    – 12-13 octobre 2017, IRHT (Centre Félix-Grat), BnF (site François-Mitterrand), colloque « Census. Recenser et identifier les manuscrits par langue et par pays », Organisation : F. Bougard, M. Cassin (IRHT), A. Postec (BnF)

    -13 octobre, Florence, journée d’études Attualizzare il passato. Percorsi della cultura europea moderna fra storiografia e saperi degli antichi, org. Ida Gilda Mastrorosa, Università degli Studi di Firenze.

    – 19 octobre 2017, Paris, 17h00 – 19h00, Bibliothèque de la Sorbonne – Salle de formation de la BIS, Luigi-Alberto Sanchi, « La Renaissance du grec et ses conséquences ».

    – 26-27 octobre 2017, Nanterre, La réception d’Ausone dans les littératures européennes, Université Paris Nanterre, Bâtiment Max Weber, org. E. Wolff, Équipe THEMAM, UMR 7041 ArScAn, contact : ewolff@parisnanterre.fr

    – 16 novembre 2017, Paris, 17h00 – 19h00, Bibliothèque de la Sorbonne – Salle de formation de la BIS, Gilles Couffignal, La Renaissance des langues.

    – 17 novembre 2017, 10 h-18 h. Chartres, Médiathèque l’Apostrophe. Journée d’étude « Les rescapés du feu : l’imagerie scientifique au service des manuscrits de Chartres ». Organisation Médiathèque l’Apostrophe de Chartres, CRCC, IRHT

    – 23-24 novembre, École française de Rome, colloque : « ‘Tocco di’. Chansonniers aux mains des humanistes italiens et français ». Organisation : Maria Careri (IRHT, Univ. Chieti Pescara), École française de Rome (LAMOP)

    – 1er décembre 2017, Louvain, Université de Louvain-la-Neuve, Journée d’études du projet Schol’Art, 1er décembre 2017, org. A. Smeesters, A. Guiderdoni et R. Dekoninck.

    – 4-5 décembre 2017, Paris, La Bible et sa réception dans les arts, Moyen-Age, Renaissance, Epoque moderne, 2e colloque MEODE, org. C. Cosme, E. Ingrand, F. Ploton, OT Venard et V. Zarini.

    – 13 décembre 2017, Amiens, journée d’études mastériale Écritures et pratiques du commentaire de l’Antiquité à la Renaissance, org. L. Boulègue et L. Claire, Université de Picardie Jules Verne, Logis du Roy.
    – 14 décembre 2017, Paris, 17h00 – 19h00, Bibliothèque de la Sorbonne – Salle de formation de la BIS, Michela Malpangotto, Peut-on parler d’un « Humanisme arabo-latin » ? Le cas de l’astronomie.

    – 18 janvier 2018, 17h00 – 19h00, Bibliothèque de la Sorbonne – Salle de formation de la BIS, Clémence Revest, Les lieux de mémoire de l’Humanisme.

    – 25-27 janvier 2018, Université de Strasbourg, Poésie, Bible et théologie de l’Antiquité tardive au Moyen Âge (IVe-XVe siècle), org. Gianfranco Agosti, Frédéric Chapot, Michele Cutino, Patricio de Navascués, François Ploton-Nicollet, Vincent Zarini.

    – 1-3 février 2018, Aix-en-Provence, MMSH, salle Duby, Colloque international sur les Pratiques artistiques et littéraires des architectures et décors fictifs de l’Antiquité au XVIIIe siècle : entre fiction, illusion et réalité, org. Pedro Duarte (pedro.duarte@univ-amu.fr), Cécile Durvye (durvye@mmsh.univ-aix.fr), G. Herbert de la Portbarré-Viard (gaelle.viard@dbmail.com), Renaud Robert (renaud.robert@u-bordeaux3.fr)

    – 8 février 2018, 17h00 – 19h00, Bibliothèque de la Sorbonne – Salle de formation de la BIS, Adeline Lionetto et Nahéma Khattabi, Les fêtes de Fontainebleau (1564) : musique et poésie au temps des Valois.

    – 14-17 mars 2018, Würzburg, Formen der Selbstthematisierung in der vormodernen Lyrik (bis 1650), org. T. Baier (thomas.baier@uni-wuerzburg.de), B. Burrichte (brigitte.burrichte@uni-wurzburg.de), M. Erler (michael.erler@wuerzburg.de), I. Karreman (isabelle.karremann@uni-wuerzburg.de) et D. Klein (dorothea.klein@germanistik.uni-wuerburg.de).

    – 22 mars 2018, 17h00 – 19h00, Bibliothèque de la Sorbonne – Salle de formation de la BIS, Gaëlle Demelemestre : Philosophie et droit chez les humanistes.

    – 22-24 mars 2018, Hilton New Orleans Riverside, RSA 2018, Conference hashtag: #RenSA18

    – 23-25 mars 2018, Université de Dijon, L’imperfection de l’Antiquité à la Renaissance, org. S. Laigneau-Fontaine et X. Bonnier.

    – 26-28 mars 2018, 10h-17h, IRHT (Centre Augustin-Thierry, Orléans), Médiathèque d’Orléans, Journée d’étude « Mémoires musicales et notations millénaires dans les sources antiques et médiévales », Organisation : D. Delattre, J.-F. Goudesenne (IRHT) et M. Pérès (Cerimm, Moissac)

    – 19 avril 2018, 17h00 – 19h00, Bibliothèque de la Sorbonne – Salle de formation de la BIS, Luisa Brunori, Banques et finances à la Renaissance.

    – 3-5 mai 2018, Les Noces de Philologie et de Guillaume Budé, Paris, 3-5 mai 2017, org. C. Benevent, R. Memini et L.-A. Sanchi.

    – 4 mai, 10 h-17 h, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Journée thématique « 80 ans de recherche à l’IRHT », Organisation : IRHT

    – 15-16 mai 2018, Trento, Le dialogue dramatique de l’Antiquité à la Renaissance : théories et pratiques, org. Giorgio Ierano, U. Trento et Laurence Boulègue, UPJV/ EA 4284 TrAme.

    – 17 mai 2018, 17h00 – 19h00, Bibliothèque de la Sorbonne – Salle de formation de la BIS, Pascale Dubus, Le retour à l’antique dans la peinture italienne de la Renaissance

    – 25 mai 2018, Journée d’étude en hommage à Pierre Courcelle, org. Olga Vassilieva-Codognet et Vincent Zarini.

    – 30 mai – 1er juin 2018, Université de Caen, Congrès de la SEMEN-L – « Rire et sourire dans la littérature latine, au Moyen Âge et à la Renaissance », org. B. Gauvin.

    – 14, 15 et 16 juin 2018, Université de Göttingen, Colloque international et interdisciplinaire Mollesses de la Renaissance : Défaillances et assouplissement du masculin, org. Daniele Maira, contact : daniele.maira@phil.uni-goettingen.de

    – 2-5 juillet 2018, CESR- Université de Tours, Les femmes illustres de l’Antiquité grecque au miroir des Modernes (XVe-XVIe siècles), org. D. Cuny, S. Ferrara et B. Pouderon.

    – 29 juillet- 7 août 2018, Albacete, XVIIe Congrès de l’Association Internationale d’Etudes Néo-Latines. Site web : http://eventos.uclm.es/6255.html

    IIe journée des jeunes chercheurs de la SEMEN-L

    La SEMEN-L organise le samedi 13 mai 2017 une deuxième journée consacrée à ses jeunes chercheurs : programme jeunes chercheurs 2017
    Programme Jeunes chercheurs 2017

    9h30 Accueil des participants
    9h45 Ouverture de la journée
    (Re)définition et renouvellement des savoirs
    Présidence : Danièle James-Raoul
    (Université Bordeaux Montaigne, EA 4593 CLARE)
    10h00 Aude STUDER (École nationale des Chartes, EA 3624 Centre Jean Mabillon) :
    « Théologie naturelle ou connaissance naturelle de Dieu ? L’invention
    paradoxale d’une nouvelle discipline théologique »
    10h35 Pierre-Yves CAUTY (Université Sorbonne nouvelle-Paris 3, EA 173 CERAM) :
    « L’image de Dieu au miroir de l’œuvre de Grégoire de Tours »
    11h10 Gaétan LEMAITRE (École nationale des Chartes, EA 3624 Centre Jean
    Mabillon) : « Le De Partibus Aedium, Lexicon Utilissimum de Francesco Maria
    Grapaldo (Parme, 1494) »
    − Déjeuner −
    Poétique des textes médio- et néo-latins
    Présidence : Laurence Boulègue
    (Université de Picardie Jules Verne, EA 4284 TrAme)
    14h00 Nicolas CASELLATO (Université Paris-Sorbonne, EA 4081 Rome et ses
    renaissances) : « Permanence et renouvellement de l’élégie latine classique
    dans les Amores de Conrad Celtis (1459-1508) »
    14h35 Julien MAUDOUX (Université Bordeaux Montaigne, EA 4593 CLARE) : « À
    propos de quelques textes médio-latins autour de la figure de la vieille
    femme »
    − Pause −
    Lecture des classiques à l’époque humaniste
    15h30 Vincent BRUNI (Université de Picardie Jules Verne, EA 4284 TrAme) :
    « Quelques aspects de la réception du livre X de l’Institutio oratoria dans le De
    imitatione de Bartolomeo Ricci »
    16h05 Astrid QUILLIEN (Université Sorbonne nouvelle-Paris 3, EA 174 FIRL) : « Le
    commentaire de Denis Lambin à l’Art poétique d’Horace (1561-1568) : un
    commentaire évolutif et « en réseau » »

    Andrea Severi, Filippo Beroaldo il Vecchio un maestro per l’Europa. Da commentatore di classici a classico moderno (1481-1550), Bologne, Il Mulino, 2015. (Olivier Pédeflous)

    Andrea Severi, Filippo Beroaldo il Vecchio un maestro per l’Europa. Da commentatore di classici a classico moderno (1481-1550), Bologne, Il Mulino, 2015. 416 p.

    Ce volume offre une belle contribution d’étude de réception européenne, non seulement le célèbre commentaire à l’Âne d’or mais aussi la littérature morale sortie de la plume de Béroalde. Ce travail monstre le magistère de Béroalde, qui a formé à Bologne nombre d’étudiants étrangers qui ont rapporté sa science et sa méthode dans leur pays. L’ouvrage est fondé sur un recensement provisoire très précieux des manuscrits contenant des œuvres de Béroalde, le philologue, le correspondant, le panégyriste en particulier. Il s’intéresse aussi au portrait de l’humanisme italien à l’étranger qui en ressort, en particulier la transmission des spécificités de l’école bolonaise que celui-ci a contribué à créer.

    Olivier Pédeflous

    Cette recension a été publiée dans le Bulletin de liaison n°14 (2016) de la SEMEN-L (p. 21).