Le nu dans la littérature de la Renaissance

La SEMEN-L a le plaisir de vous faire connaître la parution de : Le nu dans la littérature de la Renaissance, un ouvrage collectif sous la direction d’Émilie Séris, paru aux Presses Universitaires François-Rabelais, dans la collection « Renaissance ». Il est issu d’un colloque tenu à la Sorbonne du 22 au 24 novembre 2018.

Lien vers le site des PUFR.

Le nu a-t-il eu à la Renaissance le même succès dans la littérature que dans les arts ? Ce livre propose une première synthèse sur le sujet en identifiant une variété de nus dans les textes de la Renaissance et en analysant leurs modèles, leurs significations et leurs procédés d’écriture.

Retravaillant les exemples antiques et médiévaux, la littérature de la Renaissance a développé les fonctions comique et érotique du nu. En effet, dans la suite de la tradition médiévale, la dérision du corps s’exprime dans la nouvelle en langue italienne, dans l’épigramme latine, mais aussi parfois dans l’élégie ou dans les récits des grandes découvertes, mettant à nu la condition humaine. Toutefois, si le nu alimente à la Renaissance la satire des mœurs, il n’en continue pas moins de célébrer l’amour et la fécondité : littérature et arts perpétuent la fonction érotique du nu archaïque en l’adaptant aux cadres du mariage chrétien. Enfin, il apparaît que les nouvelles théorisations humanistes du corps, qui ont bouleversé sa figuration en art, ont aussi modifié les codes de sa description littéraire : les recherches sur la symétrie du corps humain, sur l’anatomie ou sur le mouvement n’ont pas manqué non plus d’influencer le nu dans la littérature de la Renaissance.

Encart de présentation et bon de commande

Sommaire

INTRODUCTION

PARTIE I – MODELES FIGURÉS, MODELES LITTÉRAIRES

Chapitre I – Histoires de nus et de nudité. Sur quelques anecdotes antiques. Valérie Naas

Chapitre II – Les nus sur la mégalographie dionysiaque de la villa des Mystères (Pompéi). Gilles Sauron

Chapitre III – Venus pudica. Portrait féminin et nudité dans la Rome impériale. Emmanuelle Rosso

Chapitre IV – Tableaux et statues de nus dans quelques textes grecs de l’époque impériale. Francesca Mestre.

Chapitre V – Le corps usé des vieilles femmes dans la littérature médiévale. Julien Maudoux.

PARTIE II – MISERE ET DIGNITÉ DE L’HOMME

Chapitre I – Les nudités dans le Décaméron de Boccace. Évrard Delbey

Chapitre II – Il nudo epigrammatico nella poesia umanistica. Donatella Coppini

Chapitre III – La comédie de la nudité dans les Amours de Conrad Celtis. Nicolas Casellato

Chapitre IV – La nudité animale. Identités renaissantes. Guillaume Cassegrain

Chapitre V – Primitivisme et nudité. L’homme demi-nu aux origines de la civilisation. Susanna Gambino Longo

PARTIE III – ÉROS, PAN OU HYMÉNÉE?

Chapitre I – Il nudo tra ethos familiare ad eros coniugale nella poesia di Giovanni Pontano. Giuseppe Germano

Chapitre II – Nuda agitans choros… Valeurs du nu féminin chez Garcilaso de la Vega. Roland Béhar

Chapitre III – La nudité de Suzanne dans une tragicomédie de Charles Godran. John Nassichuk

Chapitre IV – Symbolique érotique et gestuelle. Le topos de la femme au bras levé. Nadeije Laneyrie-Dagen

Chapitre V – Sommeil et nudité. Virginie Leroux

PARTIE IV – LA FABRIQUE DU NU

Chapitre I – Les théories artistiques de Leon Battista Alberti dans l’oeuvre de Cristoforo Landino. Thomas Baier

Chapitre II – Il corpo di Adone nel De hortis Hesperidum di Giovanni Pontano. Antonietta Iacono

Chapitre III – Nude e crude. Le nu féminin dans le Roland furieux. Gabriele Bucchi

Chapitre IV – Portraits de nus dans la poésie de la Pléiade (Ronsard et Baïf). Anne-Pascale Pouey-Mounou

Chapitre V – « Couvrez ce sein… » . Clément Marot et les blasons impudiques. Julien Goeury

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2e journée Dignité des Artes, Paris, 12 octobre 2019

Programme en .pdf

Programme et affiche :

Dignité des Artes : Topiques et arguments de la défense des arts

Journée d’étude organisée par Alice Lamy, Anne Rafarin et Emilie Séris
Avec le soutien de l’Institut Universitaire de France.
École Doctorale 1 « Mondes anciens et médiévaux » – E.A. 4081 « Rome et ses renaissances »
12 OCTOBRE 2019 | Amphithéâtre Descartes
EN SORBONNE – 54 RUE SAINT-JACQUES 75005 PARIS

12 OCTOBRE 2019

MATINÉE

9h00 ACCUEIL DES PARTICIPANTS

* 9h30 Pierre Gros (AIBL) : « De Vitruve à Alberti : ruptures et continuités d’une restitution des origines de l’art de bâtir »

* 10h00 Fabio Zanin (Université de Padoue) : « La querelle pour l’autonomie des Artes : une comparaison entre les
positions de Boèce de Dacie et Buridan »

DISCUSSION ET PAUSE

* 11h00 Danièle Jacquart (EPHE, PSL) : « La médecine entre scientia et ars à la fin du Moyen Âge ».

11h30 Laure Hermand-Schebat (Université de Lyon 3) : « Dignité de la poésie et des autres arts dans les lettres en prose et en vers de Pétrarque »

APRÈS-MIDI

* 14h30 Luigi Alberto Sanchi (CNRS): « Défense et illustration des Artes dans le De Asse de Guillaume Budé »

* 15h00 Jörg Robert (Université de Tübingen) : « Images animées – Les éloges de Dürer comme théorie des arts »

DISCUSSION ET PAUSE

16h00 Jean-Marc Mandosio (EPHE, PSL) : « Les arguments pour la défense des arts controversés (magie, alchimie, astrologie) au Moyen Age et à la Renaissance »

16h30 CONCLUSIONS

Faculté des Lettres
Sorbonne Université
1, rue Victor Cousin
75230 Paris cedex 05
Tél. 33 (0) 1 40 46 22 11
www.lettres.sorbonne-universite.fr

Colloque « Serio ludere », Paris, 12-13 avril

12 > 13 AVRIL 2019
SORBONNE UNIVERSITÉ/ INSTITUT DE FRANCE
COLLOQUE INTERNATIONAL
Serio ludere
D’Alberti à Pontano et d’Érasme à Thomas More


Organisé par Hélène CASANOVA-ROBIN (Sorbonne Université, EA 4081 Rome et ses renaissances), Francesco FURLAN (UMR 8230, Centre Jean Pépin – CNRS, ENS), Pierre LAURENS (Institut
de France), Hartmut WULFRAM (Universität Wien). Avec la collaboration de Laurence BOULEGUE (Univ. de Picardie-Jules Verne, EA 4284 TRAME) et Jean-Baptiste GUILLAUMIN (IUF- Sorbonne
Université, EA 4081 Rome et ses renaissances).

12 avril

MATINÉE – MAISON DE LA RECHERCHE
9h00 Accueil des participants
9h30 I – LA RÉCEPTION DES SOURCES ANTIQUES DU SERIO LVDERE
Sous la présidence d’ Alain Billault
Giovanni Lombardo (Università degli studî, Messina) :
Le σπουδαιογέλοιον et les antécédents antiques du serio ludere
David Marsh (Rutgers – The State University of New Jersey, New Brunswick, N.J.) :
Lucian and the curia: Lapo, Eugenius IV, Alberti, and Manetti
Hartmut Wulfram (Universität Wien) :
The aesthetics of the false. « Paradoxical » encomium and Virgilian allegoresis in
Poggio Bracciolini’s De avaritia
11h45 II – DES COMMENTAIRES A LA RÉÉLABORATION DES FORMES SATIRIQUES
Sous la présidence de Francesco Tateo
Paolo Gattavari (University College, London)
Satira, filologia e verità: Codro Urceo e Leon Battista Alberti
Stefano Grazzini (Università degli studî, Salerno)
L’umorismo giovenaliano nella riflessione dei commentatori del secondo
Quattrocento
13h15 Pause déjeuner


APRÈS-MIDI – ACADÉMIE DES INSCRIPTIONS ET BELLES-LETTRES (INSTITUT DE FRANCE)


15h30 Séance publique de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres sous la présidence
de M. Jean-Noël Robert, Président de l’Académie
III – LA LEÇON DU PARADOXE
Pierre Laurens (Académie des Inscriptions et Belles Lettres, Paris)
D’Alberti à Érasme : La figure du mendiant roi
Hélène Casanova-Robin (Sorbonne Université, Paris), sous le patronage de Pierre
Laurens
La déraison du sage, dans l’Asinus de Pontano


SAMEDI 13 AVRIL 2019
Matinée : Maison de la Recherche | 28, rue Serpente 75006 Paris | Salle D 323
Après-midi : Académie des Inscriptions et Belles-Lettres (Institut de France) :
>
23, quai Conti 75006 | Grande salle des séances
10h00 IV – L’ART DU RIRE ET LA PHILOSOPHIE
Sous la présidence de Laurence Boulegue
Francesco Tateo (Università degli studî, Bari) :
Arte della dissimulazione e dissimulazione dell’arte
Florence Vuilleumier (Université de Brest) :
Fabulari paulisper lubet, sed ex re: Le jeu de Politien dans la Lamia ou la philosophie
pour les nuls
11h45 V – OXYMORES ET POLÉMIQUES
Monica Centanni (Istituto Universitario d’Architettura di Venezia) :
Con il corpo e con l’anima: La sintassi ossimorica dell’impresa rinascimentale
Francesco Furlan (Centre « Jean Pépin », CNRS. & ENS, Paris) :
Ruses et troubles de l’exégèse, ou Des errances de l’histoire.
Le Momus, ses éditions (1520) et sa circulation, entre mésintelligences et paradoxes
13h00 Pause déjeuner
14h30 VI – RIRE ET SAGESSE, D’ÉRASME A THOMAS MORE
Sous la présidence d’Yves Hersant
Gilbert Tournoy (K.U., Leuven) :
Entre Érasme et Thomas More : Juan Luis Vives dans le sillage de Lucien
Lorenzo Geri (Università degli studî «La Sapienza», Roma) :
La lezione di Luciano contro gli scolastici
Serio ludere e polemica religiosa negli umanisti germanici (1511-1520)
15h45 Pause
16h15 VI – RIRE ET SAGESSE, D’ÉRASME A THOMAS MORE
Sous la présidence de David Marsh
Katharina Schön (Wien Universität) :
Prosecuturus eram longius hoc dulcissimum somnium
Lucianic esprit and Menippean satire in Thomas More’s utopian dreams
Yves Hersant (EHESS. & CNRS, Paris) :
L’Utopia de Thomas More : Un jeu sérieux ?
17h45 Clôture du colloque

Faculté des Lettres

Sorbonne Université
1, rue Victor Cousin
75230 Paris cedex 05
Tél. 33 (0) 1 40 46 22 11
www.lettres.sorbonne-universite.fr

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Alberti, Propos de table–Intercenales, édition critique de R. Cardini, traduction du latin au français de C. Laurens, introduction et commentaire de R. Cardini (traduits de l’italien par F. La Brasca), Paris, Les Belles Lettres (coll. « Les Classiques de l’Humanisme »), 2018. (Laurence Boulègue)

Alberti, Propos de table–Intercenales, édition critique de R. Cardini, traduction du latin au français de C. Laurens, introduction et commentaire de R. Cardini (traduits de l’italien par F. La Brasca), Paris, Les Belles Lettres (coll. « Les Classiques de l’Humanisme »), 2018. 2 volumes (624 p. et 515 p.), 75 euros.

La collection des « Classiques de l’Humanisme » comble une lacune dans le champ des études sur l’humanisme en rendant accessible, tant pour le lecteur curieux que lettré ou spécialiste, un texte fondamental : le public français a enfin la possibilité de disposer du texte des Intercenales d’Alberti, ces « petites pièces à lire entre convives », inspirées des Propos de Table de Plutarque, qui cultivent l’esthétique et l’esprit du serio ludere hérité de Lucien. L’édition de Roberto Cardini, grand spécialiste d’Alberti, et ses annotations sur le texte sont accompagnées de la précieuse traduction française de Claude Laurens, ce qui fait du premier tome non seulement un livre complet pour qui veut découvrir les Intercenales mais aussi un outil de travail pour les spécialistes, complété par le second tome qui rassemble les notes philologiques et d’élucidation du texte, des commentaires et des recherches précises des multiples sources et références que le travail inlassable de Cardini éclaire avec précision tout en révélant le traitement particulier qu’en fait l’humaniste florentin.

Composés d’une succession de petites pièces sur des sujets variés, les Intercenales traitent de l’orphelin, de la veuve, de la Vertu, du destin ou de la fortune, de la parcimonie et de la pauvreté, ou encore des pierres, du hibou, du loup, des nuages, mais aussi du sens caché à soumettre au « dévoilement ». Alberti explique dans la préface que ces propos sont destinés à « être lus aisément dans les festins, entre deux libations », badinage léger qui vise néanmoins à soulager l’âme de ses peines. Ces propos humoristiques et brillants sont aussi des propos sérieux, la pensée albertienne trouvant là un mode d’expression littéraire, entre les traditions du dialogue et du banquet, dans l’interstice de l’oral et de l’écrit, de la parole sociale et de la réflexion plus profonde.

Ces deux volumes réunis en un coffret élégant sont appelés vont assurément susciter de nouvelles études sur l’œuvre d’un des plus grands humanistes italiens de son temps, au croisement des disciplines philologiques, littéraire, historique ou encore philosophique. Œuvre majeure du Quattrocento italien, les Intercenales, qui témoignent de la culture d’Alberti, de l’originalité de sa pensée et de son écriture, sont un ouvrage indispensable à toute bibliothèque humaniste.

Laurence Boulègue

Cette recension a été publiée dans le Bulletin de liaison n°16 (2018) de la SEMEN-L (p. 42-43).

Journée d’études « Éditer le théâtre médiéval et humaniste »

Éditer le théâtre médiéval et humaniste dans l’espace roman

Journée d’études organisée par Béatrice Charlet le lundi 12 mars à l’Université d’Aix-Marseille

Affiche : Affiche 3-Editer le théâtre médiéval

Programme détaillé : ‘études120318

 

Éditer le théâtre médiéval et humaniste de l’Espace roman

lundi 12 mars 2018, MDR ALLSH, T 1, Salle 1

 

9 h – Accueil

9 h 30 – 9 h 45 ouverture de la journée par les autorités

 

9 h 45 – 10 h

Corinne Flicker, Chargée de Mission « Maison du Théâtre d’AMU », AMU, CIELAM

  • Présentation de la Maison du Théâtre d’AMU et des projets associés

 

10 h – 10 h 30

Stefano Pittaluga

  • Les deux redactions de la Philodoxeos Fabula de Leon Battista Alberti

La Philodoxeos fabula est une comédie allégorique latine composée par Leon Battista Alberti en 1424 et reprise par lui-même une dizaine d’années plus tard. Cette seconde rédaction présente de profondes modifications, innovations, corrections et variantes d’auteur. La première rédaction est transmise par 19 manuscrits qui remontent à un archétype « évolutif » que l’auteur a remanié sans cesse; en revanche, la seconde rédaction est transmise par deux manuscrits seulement. La double rédaction pose d’importants problèmes ecdotiques, auxquels s’ajoute la difficulté d’opérer la distinction entre variantes d’auteur et innovations dues à la tradition textuelle.

10 h 30 – 10 h 45 discussion

 

10 h 45 – 11 h 15

Clara Fossati, Univ. Gênes

  • Les comédies de Tito Livio Frulovisi : problèmes ecdoticques

La communication vise à présenter brièvement le profil biographique de l’humaniste ferrarais Tito Livio Frulovisi et la genèse de son corpus de comédies ; elle met en particulier l’accent sur les problèmes ecdotiques qui découlent surtout de ce que l’éditeur n’a à sa disposition qu’un codex unicus comportant un nombre de fautes non négligeable.

11 h 15 – 11h 30 discussion

 

11h 30 – 12 h

Bernard Darbord, Univ. Paris X Nanterre

  • Gil Vicente, O pranto de Maria Parda (Lisbonne, 1522) : réflexion sur le texte

Cette courte pièce de Gil Vicente a été éditée, traduite et présentée par Paul Teyssier (Paris, Chandeigne, 1995). Ce remarquable travail d’édition nous a permis de réfléchir sur certains caractères du théâtre de Gil Vicente : langue (bilinguisme), lexique, métrique, esthétique théâtrale. Le nom du personnage principal et l’incipit de la pièce sont l’objet d’une analyse particulière.

12h – 12 h 15 discussion

 

12 h 15 – 14 h 30 Pause repas

 

14 h 30 – 15 h

Théa Picquet, AMU, CAER-EA 854 / UMR TELEMME

  • L’Erofilomachia de Sforza d’Oddi (1572) et sa traduction française

Dans les pages « Au lecteur » qui ouvrent sa comédie, Clarice ou l’Amour constant, Jean Rotrou (1609-1650) se présente comme le traducteur de Sforza Oddi en ces termes : « Je ferois tort à l’Autheur Italien Sforza d’Oddi, si je dérobois à sa reputation la gloire de cet ouvrage ; je n’en suis que le Traducteur… », écrit-il.

Notre propos se donne pour objectif d’analyser cette édition française pour déterminer la part de fidélité à l’œuvre originelle, L’Erofilomachia, et celle de son originalité.

16 h 45 – 17 h Discussion

15 h – 15 h 15 discussion

15 h 15 – 15h 45

Carine Ferradou, AMU, CAER-EA 854

  • Éditer le théâtre humaniste : le cas des tragédies sacrées de Buchanan

Les deux tragédies sacrées latines de l’humaniste écossais, George Buchanan, Jephthes sive Votum (Paris, 1554) et Baptistes sive Calumnia (Londres, 1577) ont fait l’objet de nombreuses publications entre le XVIe siècle et le XVIIe siècle, dans toute l’Europe ; leurs traductions en langues vernaculaires également. Le projet actuel contracté avec les Classiques Garnier a comme originalité de remettre en perspective les œuvres de Buchanan avec leurs traductions françaises humanistes en se composant de deux volumes, le premier consacré à Jephthes et Baptistes (édition critique et traduction française contemporaine), le second aux traductions françaises du XVIe siècle et du début du XVIIe siècle. Le but est de mettre en lumière le rôle de relai joué par le théâtre latin de Buchanan entre le modèle de la tragédie antique et la dramaturgie française de la Renaissance.

15 h 45 – 16 h discussion

 

16 h – 16 h 15 Pause : thé ou café

16 h 15 – 16 h 45

Raffaele Ruggiero, AMU,  CAER- EA 854

  • la Clizia de Machiavel (1525) entre lecture et mise en scène

Les deux manuscrits principaux de la tradition textuelle de la Clizia, le ms. Colchester et le Boncompagni- Vatican, semblent avoir deux origines différentes : le premier, manifestement conçu pour servir de base à l’édition imprimée, présente tous les caractères d’une révision linguistique menée dans le but de la publication (et donc de la « lecture » du texte), l’autre – le Boncompagni- apparaît plutôt comme un canovaccio (canevas) réalisé par une compagnie d’acteurs en vue d’une représentation de la comédie en dehors du milieu florentin.

17 h – 17 h 30 clôture

Quelques références bibliographiques :

Alciato Andrea, Filargiro, texte latin et traduction italienne de R. Ruggiero, introduction de G. Rossi, Torino, Nino Aragno 2016.

Frulovisi Tito Livio, Peregrinatio, Edizione critica, traduzione e commento a c. di Clara Fossati, Firenze, Sismel – Edizioni del Galluzzo, 2012.

Frulovisi Tito Livio, Emporia, Edizione critica, traduzione e commento a c. di Clara Fossati, Firenze,  Edizioni del Galluzzo, 2014.

Machiavel Nicolas, La Clizia (1525), édition bilingue de Fanélie Viallon, Chemins de Tr@verse, coll. « Chemins it@liques », 2013 (EAN13 :9782313004142).

Vicente Gil, Auto de la Sibille Cassandre (1513), Paul Teyssier ed. & trad., in Robert Marrast dir., Le Théâtre espagnol au XVIe siècle, Paris, Gallimard, « La Pleiade », 1983.

Vicente Gil, Auto de la Barque du Paradis (1519), Paul Teyssier ed. & trad., in Robert Marrast dir., Le Théâtre espagnol au XVIe siècle, Paris, Gallimard, « La Pleiade », 1983

Vicente Gil, Tragi-comédie de D Duardos (1525), Paul Teyssier ed. & trad., in Robert Marrast dir., Le Théâtre espagnol au XVIe siècle, Paris, Gallimard, « La Pleiade », 1983.

Vicente Gil, La Plainte de Maria La Noiraude (1522), édition critique et traduction de Paul Teyssier, Paris, Chandeigne, 1995.

Vicente Gil, La Barque de l’Enfer (1517), édition critique et traduction de Paul Teyssier, Paris, Chandeigne, 2000.

 

 

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