Dignité des Artes : promotion et évolution des arts libéraux de l’Antiquité à la   Renaissance. Sous la direction de Alice Lamy, Anne Raffarin et Émilie Séris, Editions Honoré Champion, collection Colloques, congrès et conférences – le Moyen Âge, n° 30, Paris, 2022, 380 p., 1 vol., broché, 15,5 x 23,5 cm. ISBN 978-2-7453-5750-2.

Dignité des Artes : promotion et évolution des arts libéraux de l’Antiquité à la   Renaissance. Sous la direction de Alice Lamy, Anne Raffarin et Émilie Séris, Editions Honoré Champion, collection Colloques, congrès et conférences – le Moyen Âge, n° 30, Paris, 2022, 380 p., 1 vol., broché, 15,5 x 23,5 cm. ISBN 978-2-7453-5750-2.

Les interrogations actuelles sur la place des Humanités dans l’enseignement et dans la recherche invitent à réfléchir sur leur origine et sur leur histoire. L’objet des rencontres qui se sont tenues en mars et octobre 2019 au château d’Écouen et à la Sorbonne était de retracer quelques grandes étapes de la promotion et de l’évolution des artes de l’Antiquité à la Renaissance. En effet, la notion d’ars émerge progressivement dès l’époque hellénistique pour aboutir au système des sept arts libéraux à la fin de l’Antiquité. Régulièrement repensé au cours du Moyen Âge, le cycle des sept arts se voit bouleversé : la philosophie dispute à la théologie son ancien primat, comme élément unificateur des disciplines. À côté d’elles, la médecine et le droit se constituent au cœur du débat sur la classification des sciences et sur leur utilité. L’Humanisme, en affirmant la place centrale de l’Homme dans l’univers, a encore enrichi les artes d’une dignité nouvelle, reflet de la dignitas hominis, et a valorisé des disciplines spéculatives comme la philosophie, rationnelles comme la grammaire, la rhétorique et la poésie, ou pratiques comme l’architecture, la peinture et la sculpture.

Source : Cette recension a été publiée dans le Bulletin de liaison n°20 (décembre 2022) de la SEMEN-L (p. 44).

Créer une mémoire des passés antiques : Choix, constructions et transmissions du IXe au XVIIIe siècle (ERC AGRELITA)

Nous vous informons de la tenue des journées d’étude ERC AGRELITA, sous le titre « Créer une mémoire des passés antiques : Choix, constructions et transmissions du IXe au XVIIIe siècle », organisées par Catherine Gaullier-Bougassas le jeudi 13 & vendredi 14 octobre 2022.

Elles se tiendront à l’Amphithéâtre de la Bibliothèque Sainte-Barbe, 4 rue Valette, 75005 Paris. L’inscription est obligatoire avant le 10 octobre 2022 en contactant caroline.crepiat at univ-lille.fr

Pour plus d’informations, vous pouvez consulter le programme ci-dessous et le site d’AGRELITA : https://agrelita.hypotheses.org/

Affiche et programme des journées

Programme

PROGRAMME :

Jeudi 13 octobre

 -9h Accueil

-9h10 Introduction, Catherine Gaullier-Bougassas (Université de Lille, ERC AGRELITA)

-9h20-10h Keynote Speaker : Astrid Erll (Université Goethe – Francfort), « Odyssean Mnemohistories : On the Promises and Pitfalls of Studying Memory across the longue durée »

Session 1 :

-10h-10h25 Naïs Virenque (Université Catholique de Louvain), « Un art de la mémoire démocritéen ? Réécrire l’histoire antique de l’art de la mémoire »

-10h25-10h45 discussion

-10h45-11h pause

Présidence de séance : Frédérique Lemerle (CNRS-Centre d’études supérieures de la Renaissance, Tours)

-11h-11h25 Emilia Di Rocco (Sapienza Université de Rome), « Creating the Memory of the Classical Past in Medieval Biblical Exegesis : Robert Holkot and The English “Classicizing Friars” »

-11h25-11h50 Mathilde Kaisin (FNRS-Université de Liège), « Transmission et réélaboration des théories musicales antiques à travers le De modis musicis antiquorum de Girolamo Mei »

11h50-12h10 Discussion

Session 2 :

Présidence de séance : Édith Karagiannis-Mazeaud (Université de Strasbourg)

-14h45-15h10 Sandrine Hériché Pradeau (Sorbonne Université), « “Mémoire architecturale” et histoire universelle dans quelques Temples de la fin du Moyen Âge »

-15h10-15h35 Frédérique Lemerle (CNRS-Centre d’études supérieures de la Renaissance, Tours), « La Grèce de papier des lecteurs de Vitruve au XVIe siècle »

-15h35-16h Discussion

-16h-16h15 Pause

Présidence de séance :  Émilie Séris (Sorbonne Université)

-16h15-16h40 Laura Foulquier (Université Lyon 2), « “[E]lle est riche en colonnes, en sarcophages, en autels de marbres et de jaspes” – Les remplois antiques de l’abbaye Saint-Alyre (Clermont-Ferrand) »

-16h40-17h05 Marion Beaufils (Université Paris 1), « Des femmes et des vestiges : altérité, désir et affect dans la construction d’une mémoire de l’antique à la Renaissance »

-17h05-17h30 Discussion

Vendredi 14 octobre

Session 3 :

Présidence de séance : Clarisse Evrard (Université de Lille, ERC AGRELITA)

-9h-9h25 Émilie Séris (Sorbonne Université), « Portraits d’hommes illustres de l’Antiquité : le musée de Paul Jove et ses Elogia uirorum illustrium »

-9h25-9h50 Patrick Michel (Université de Lille), « Les curieux français et la construction d’une mémoire antique régionale ou nationale au XVIIIsiècle »

-9h50-10h10 Discussion

-10h10-10h25 Pause

Session 4 :

Présidence de séance : Patrick Michel (Université de Lille)

-10h25-10h50 Margriet Hoogvliet (Université de Groningen), « Le “Livre de bonnes meurs” (c. 1404) de Jacques Legrand : l’actualité de la philosophie grecque à la fin du Moyen Âge »

-10h50-11h15 Édith Karagiannis-Mazeaud (Université de Strasbourg), « Mémoire de la Grèce dans les livres d’emblèmes en français du XVIsiècle »

-11h15-11h40 Chloé Perrot (BnF), « Les personnifications iconologiques, entre conservation et instrumentation d’une tradition antique »

-11h40-12h10 Discussion et clôture

AGRELITA : The Reception of Ancient Greece in Premodern French Literature and Illustrations of Manuscripts and Printed Books (1320-1550) : how invented memories shaped the identity of European communities.

 

The AGRELITA project ERC n° 101018777 was launched on October 1st 2021. It is a 5-year project (2021-2026) financed on an ERC Advanced Grant 2020 through the European Union’s Research and Innovation Programme Horizon 2020.

 

Boulègue, L., Perrin, M., Veyrard-Cosme, Chr., Ascèse et ascétisme de l’Antiquité tardive à la Renaissance. Traditions et remises en causes, Paris, Classiques Garnier, 2021 (Jordi Pià-Comella)

Boulègue, L., Perrin, M., Veyrard-Cosme, Chr., Ascèse et ascétisme de l’Antiquité tardive à la Renaissance. Traditions et remises en causes, Paris, Classiques Garnier, 2021, 412 pages.

Les notions d’ascèse et d’ascétisme suscitent un regain d’intérêt, depuis notamment en France les célèbres études de P. Hadot, Exercices spirituels, et de M. Foucault, L’herméneutique du sujet. Les travaux rassemblés par L. Boulègue, Ch. Cosme et M. Perrin comblent une lacune majeure : ils offrent la première synthèse des théories et pratiques de l’ascèse de l’Antiquité tardive à la Renaissance jusqu’à la Contre-Réforme.

La tension, bien contextualisée dans l’introduction de l’ouvrage, entre le caractère mouvant des notions d’ascèse et d’ascétisme au cours du temps, et leur unité – on retrouve d’une époque à l’autre des motifs communs – a conduit logiquement les auteurs à opter pour une étude thématique en trois temps : d’abord, les théories et pratiques de l’ascèse ; ensuite, les écritures de l’ascèse ; enfin les figures de l’ascèse. Suivent une très riche bibliographie, deux indices des auteurs/ artistes et biblique, les résumés, ainsi qu’une table des figures. Les mérites de l’ouvrage sont multiples. D’abord, le livre apporte une profondeur diachronique inédite aux notions d’ascèse et d’ascétisme. On saisit beaucoup mieux, par exemple, tout ce que la poésie amoureuse et érotique d’un Pétrarque et d’un Ronsard doit au topos hiéronymien de l’ascète solitaire. Ensuite, le livre aborde le problème en couvrant un champ considérable de disciplines : de la littérature tardo-antique à la poésie médicale du XVe siècle, en passant par la patristique, la littérature mérovingienne, l’épistolaire érasmien, la philosophie humaniste, l’hermétisme ou l’architecture flamboyante d’un Jean de Felin. Le pari pluridisciplinaire est réussi : il nous permet, par exemple, de comprendre que la figuration de l’ascèse ne s’incarne pas simplement dans des personnes mais qu’elle peut aussi s’exprimer dans l’art monumental du XVIe siècle. Or, loin de sombrer dans la dispersion, Ascèse et ascétisme présente une cohérence forte : le choix des thèmes traités fait ressortir les permanences de certains motifs tout en en épousant les variations au fil du temps, d’un genre à l’autre, selon les sensibilités religieuses, idéologiques et esthétiques de chacun. Qu’il s’agisse de l’aspiration à la transcendance, qui passe souvent par le rejet de toutes les tentations terrestres, de l’opposition entre repli sur soi et ouverture aux autres, du choix entre une ligne dure de l’ascèse et une ligne modérée, ou bien de l’opposition entre simplicitas et exhibition. Tous ces motifs parcourent l’ensemble des articles, donnant une unité puissante, jamais rigide, au tout. Dans sa très belle préface au livre, M. Aurell résume l’esprit qui anime d’un bout à l’autre Ascèse et ascétisme : « L’ascèse prend ainsi de nouveaux visages. Quoi qu’il en soit de ses mutations, elle préside, aujourd’hui comme hier, au travail intellectuel de qualité, mais plus encore au dépassement personnel en quête d’un idéal supérieur ».

Jordi Pià-Comella Sorbonne-Nouvelle (CERAM ED 173) IUF

Cette recension a été publiée dans le Bulletin de liaison n°19 (2021) de la SEMEN-L (p. 76-77).

Les noces de Philologie et de Guillaume Budé. Un humaniste et son œuvre à la Renaissance

Vous pourrez trouver ci-dessous la présentation du volume d’actes du colloque de 2018 sur l’œuvre de Guillaume Budé et sa réception, paru aux presses de l’École Nationale des Chartes en septembre 2021 : Les noces de Philologie et de Guillaume Budé. Un humaniste et son œuvre à la Renaissance.

Il a été conçu sous la direction de Christine Bénévent, Romain Menini et Luigi-Alberto Sanchi.

592 pages. — Livre broché (16 x 23,5 cm). Prix France : 57 €. — ISBN : 978-2-35723-160-3. — Mise en vente : septembre 2021.

Au cours de son existence bien remplie, Guillaume Budé (1468-1540) a conçu, publié, augmenté nombre d’œuvres dont la valeur littéraire et la portée scientifique ont profondément marqué son époque et la postérité, à l’égal de son contemporain Erasme. Or les productions de Budé restent aujourd’hui relativement méconnues, malgré un regain d’intérêt qui s’est déployé tout au long du XXe siècle comme en ce début du XXIe siècle.

Ce volume a pour ambition de revenir, à la lumière des recherches les plus récentes, sur les différentes facettes d’une œuvre polycentrique, allant de l’essai historique novateur qu’est le De Asse et partibus eius à la défense et illustration du grec, de l’exégèse des sources du droit romain aux recommandations politiques de l’«Institution du prince », en passant par des considérations morales et religieuses disséminées dans les lettres, des digressions et des traités.

À la convergence de plusieurs disciplines, ce volume se propose d’identifier les parcours que Guillaume Budé a tracés, de cerner les passerelles entre les différents noyaux de son écriture, de reconstituer l’unité intellectuelle de son œuvre à une période où la diffusion du patrimoine écrit de l’Antiquité achevait sa première grande saison et ouvrait l’époque des études philologiques spécialisées. Il a pour ambition de remettre en lumière cette grande figure de l’humanisme français, reconnue entre autres pour son rôle dans la fondation du Collège de France.

Table des matières de l'ouvrage

Préface. Chorus disciplinarum, ou l’art de lire comme principe d’hospitalité : note sur Guillaume Budé et le Collège de France, par Patrick Boucheron — Introduction, par Luigi-Alberto Sanchi, Christine Bénévent et Romain Menini.

Première partie. L’auteur en son temps.
— Guillaume Budé, lumière française, par Mireille Huchon.
— Guillaume Budé et la galerie François Ier à Fontainebleau : une Institution du prince en images, par Edwige Krob.
— Guillaume Budé entre « ma maistresse Philologie » et le « cryme de flatterie , par Richard Cooper.
— Définitions et fonctions de la philosophie dans l’Institution du prince, par Marie-Dominique Couzinet.
— « Revisit et propria manu emendavit ipse Budæus ». L’exemplaire du De Contemptu rerum fortuitarum de la bibliothèque Sainte-Geneviève, par Claude La Charité.
— « Exegi monu… mendum! » Guillaume Budé correcteur de son De Transitu, par Romain Menini.

Deuxième partie. Le lecteur des Anciens et des Modernes.

— Guillaume Budé et la mémoire d’Homère. Hellénisme, tradition et mémoire culturelle au siècle de Janus Lascaris, par Patrick Morantin.
Guillaume Budé and the diversity of Greek, par Raf Van Rooy

— Guillaume Budé et l’architecture, par Francesca Mattei et Francesca Salatin.
— « Le Père de l’Église le plus cher à Budé » : Grégoire de Nazianze. À propos d’un exemplaire annoté par l’humaniste, par Romain Menini — Guillaume Budé, lecteur de Martianus Capella, par Virginie Leroux.
— Guillaume Budé, lecteur du Voyage de Ludovico di Varthema, par Tristan Vigliano.
— Le rôle de Guillaume Budé dans la diffusion de l’Utopie de Thomas More, par Michel Magnien.

Catalogue. Guillaume Budé en ses livres.

Troisième partie. Le juriste et l’antiquaire : des Annotations au De Asse

— Un humaniste au travail : les Annotationes in Pandectas, par Jean Céard

— Guillaume Budé and Roman coins, par Andrew Burnett
— Guillaume Budé, témoin des monnaies et des finances de son temps, par Marc Bompaire
Italian Precursors to the Scholarship of Guillaume Budé’s De Asse, par W. Scott Blanchard
— Éditions de l’Epitome du De Asse publiées du vivant de Budé : les leçons des exemplaires conservés à Paris, par Christine Bénévent et al.

Quatrième partie. Réceptions de l’œuvre

— Les Bartolistes ont-ils lu Budé? De l’influence de l’humanisme juridique sur les travaux des juristes français de la première moitié du xvie siècle, par Patrick Arabeyre.
— Charles Fontaine, passeur du De Asse? par Élise Rajchenbach.
— Robert et Henri Estienne, lexicographes, lecteurs de Guillaume Budé, lexicographe, par Martine Furno.
— Défense et illustration de l’hellénisme. Henri II Estienne (1531-1598), fils de Robert Estienne (1503-1559), héritier de Guillaume Budé (1468-1540), par Hélène Cazes.
— L’édition des Opera omnia de Budé (1556-1557) dans le programme éditorial bâlois, par Olivier Millet.
— Guillaume Budé, un mal rasé de la foi. La réception de Budé dans le monde réformé, de Jean Calvin à Pierre Bayle, par Max Engammare

— Budé dans les dictionnaires historiques de l’Ancien Régime : entre homme illustre et bourreau de travail, par Lyse Roy.
— Conclusion, par Romain Menini, Christine Bénévent et Luigi-Alberto Sanchi.

Résumés — Index des noms de personnes et de lieux — Table des œuvres et écrits littéraires de Guillaume Budé cités dans cet ouvrage.

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Colloque « La page monumentalisée » (24-26 janvier)

Cliquez sur l'image pour télécharger le programme

Colloque organisé par Roland Béhar (ENS, PSL), Christine Bénévent (ENC, PSL) et Virginie Leroux (EPHE, PSL) dans le cadre de l’IRIS SCRIPTA, avec le soutien de l’IEA de Paris, de l’EPHE – PSL et de l’ENS – PSL

Présentation

L’inscription antique et son support monumental, de la pierre tombale à l’architecture, jouent un rôle important dans le renouvellement de la page manuscrite et imprimée entre 1480 et 1550. Adoptant une perspective pluridisciplinaire de ce phénomène, le projet proposera un status quæstionis et analysera la multiplicité de facteurs explicatifs, parmi lesquels se posera en particulier la question du pouvoir comme lieu de légitimation de cette esthétique en même temps que lieu ayant besoin de l’aura dégagée par cette nouvelle modalité éditoriale. Cette analyse envisagera la question depuis une pluralité́ de disciplines. La paléographie l’examinera depuis les versants antique et médiéval, afin de constituer un cadre général, et l’histoire de l’art, par l’histoire des miniatures, montrera comment la question se pose dans le manuscrit de la Renaissance, nourri de science antiquaire. Un second aspect sera celui des liens entre mise en page et création du texte : la question se pose des lors que l’on considère les liens fréquents entre humanistes, poètes et imprimeurs, qui induisent souvent une grande créativité pour les imprimeurs et qui diffusent l’esthétique all’antica en même temps qu’ils généralisent l’emploi des caractères italiques. Un troisième aspect, enfin, est celui de la relation à l’image de l’inscription (épigraphique ou numismatique) présente dans le texte, dont le succès de l’emblématique n’est que l’une des conséquences.

 


Programme



Jeudi 24 janvier


9:30   Accueil des participants

9:45   Introduction

Session 1
Présidence : Brigitte Mondrain (EPHE-PSL, SAPRAT, Paris)

10:10   « Mise en valeur du message et recherche esthétique dans les inscriptions latines de l’époque impériale »
François Bérard (ENS / EPHE-PSL, Paris)

11:10   Pause

11:25   « Présentation d’un projet interdisciplinaire sur la transposition et la monumentalisation de l’écriture à l’époque prémoderne »
Christelle Alvarez (SFB 980, Freie Universität Berlin / CMTC, University of Oxford)

11:45   Discussion


Session 2
Présidence : Isabelle Pantin (ENS-PSL, IHMC, Paris)

14:00   « La majesté du livre : évolution de la mise en page sous le règne de François Ier« 
Rémi Jimenes (CESR, Université de Tours)

15:00   Pause

15:30   « Les manuscrits épigraphiques annotés et illustrés : sources et modèles des éditions de livres d’antiquités romaines ? »
Anne Raffarin (Sorbonne Université, Paris)

16:00   « Écrire comme sur du marbre. Anton Francesco Doni entre manuscrits et imprimerie »
Carlo-Alberto Girotto (Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3)

16:30   Discussion

 

Vendredi 25 janvier


Session 3
Présidence : Christine Bénévent (ENC-PSL, Paris)

9:30   « Quand les enlumineurs réinventent l’Antiquité. Frontispices architecturaux et lettres capitales de Padoue à Naples »
Gennaro Toscano (Bibliothèque nationale de France, Paris)

10:35   Pause

Session 4
Présidence : Roland Béhar (ENS-PSL, Paris)

10:50   « La ‘mise en page’ del libro incunable español : coincidencias y diferencias con los modelos epigráficos del libro humanista »
Benito Rial Costas (Universidad Complutense, Madrid)

11:20   « Textos triunfales: formas de lo clásico en el reino de Castilla (1450-1520) »
Juan Miguel Valero Moreno (Universidad de Salamanca)

11:50   Discussion


Session 5
Présidence : Virginie Leroux (EPHE, PSL, SAPRAT, Paris)

14:15   « Un monument plus durable que l’airain. Les rapports entre architecture et typographie dans la première moitié du XVIe siècle »
Olivier Deloignon (Université de Strasbourg)

14:45   « Du Bellay et la tradition de l’inscription tumulaire dans les Poemata« 
Michel Magnien (Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3)

15:15   Discussion

15:30   Pause


Session 6
Présidence : Jean-Louis Haquette (CRIMEL, Université de Reims)

15:45   « Portique ou tableau ? Le frontispice dans les anciens Pays-Bas à la charnière des XVIe et XVIIe siècles »
Ralph Dekoninck (GEMCA, Université de Louvain-la-Neuve)

16:15   « La grammaire monumentale de l’Imprimerie royale au XVIIe siècle« 
Jean-Marc Chatelain (Bibliothèque nationale de France, Paris)

16:45   Discussion

 

Le colloque sera suivi, à 18:00, d’une présentation d’ouvrages à la Bibliothèque Mazarine par Yann Sordet (Bibliothèque Mazarine) et Florine Levecque (Bibliothèque Mazarine)

La troisième journée du colloque, « Questions autour de la page » se tiendra à l’ENS, 45 rue d’Ulm (Salle Dussane), le samedi 26 janvier

Colloques 2017-2018

– 20-22 septembre 2017, IRHT (Centre Félix-Grat) et École nationale des chartes, colloque « Le manuscrit franciscain retrouvé », Organisation : BnF et IRHT, avec le soutien du LabEx Hastec, du Centre de recherches historiques (EHESS-CNRS), d’APICES, de la Fondation André Vauchez (Balzan) et de la galerie Les Enluminures

– 26-28 septembre 2017, Paris, Université Paris 7, La fureur dans tous ses états, org. laure_westphal@hotmail.fr (Laboratoire CRPMS, UFR d’Etudes Psychanalytiques), annegrondeux@gmail.com (Laboratoire HTL, UMR 7597) dubreuil.marthe@orange.fr (Laboratoire CRPMS, UFR d’Etudes Psychanalytiques)
– 12-13 octobre 2017, IRHT (Centre Félix-Grat), BnF (site François-Mitterrand), colloque « Census. Recenser et identifier les manuscrits par langue et par pays », Organisation : F. Bougard, M. Cassin (IRHT), A. Postec (BnF)

-13 octobre, Florence, journée d’études Attualizzare il passato. Percorsi della cultura europea moderna fra storiografia e saperi degli antichi, org. Ida Gilda Mastrorosa, Università degli Studi di Firenze.

– 19 octobre 2017, Paris, 17h00 – 19h00, Bibliothèque de la Sorbonne – Salle de formation de la BIS, Luigi-Alberto Sanchi, « La Renaissance du grec et ses conséquences ».

– 26-27 octobre 2017, Nanterre, La réception d’Ausone dans les littératures européennes, Université Paris Nanterre, Bâtiment Max Weber, org. E. Wolff, Équipe THEMAM, UMR 7041 ArScAn, contact : ewolff@parisnanterre.fr

– 16 novembre 2017, Paris, 17h00 – 19h00, Bibliothèque de la Sorbonne – Salle de formation de la BIS, Gilles Couffignal, La Renaissance des langues.

– 17 novembre 2017, 10 h-18 h. Chartres, Médiathèque l’Apostrophe. Journée d’étude « Les rescapés du feu : l’imagerie scientifique au service des manuscrits de Chartres ». Organisation Médiathèque l’Apostrophe de Chartres, CRCC, IRHT

– 23-24 novembre, École française de Rome, colloque : « ‘Tocco di’. Chansonniers aux mains des humanistes italiens et français ». Organisation : Maria Careri (IRHT, Univ. Chieti Pescara), École française de Rome (LAMOP)

– 1er décembre 2017, Louvain, Université de Louvain-la-Neuve, Journée d’études du projet Schol’Art, 1er décembre 2017, org. A. Smeesters, A. Guiderdoni et R. Dekoninck.

– 4-5 décembre 2017, Paris, La Bible et sa réception dans les arts, Moyen-Age, Renaissance, Epoque moderne, 2e colloque MEODE, org. C. Cosme, E. Ingrand, F. Ploton, OT Venard et V. Zarini.

– 13 décembre 2017, Amiens, journée d’études mastériale Écritures et pratiques du commentaire de l’Antiquité à la Renaissance, org. L. Boulègue et L. Claire, Université de Picardie Jules Verne, Logis du Roy.
– 14 décembre 2017, Paris, 17h00 – 19h00, Bibliothèque de la Sorbonne – Salle de formation de la BIS, Michela Malpangotto, Peut-on parler d’un « Humanisme arabo-latin » ? Le cas de l’astronomie.

– 18 janvier 2018, 17h00 – 19h00, Bibliothèque de la Sorbonne – Salle de formation de la BIS, Clémence Revest, Les lieux de mémoire de l’Humanisme.

– 25-27 janvier 2018, Université de Strasbourg, Poésie, Bible et théologie de l’Antiquité tardive au Moyen Âge (IVe-XVe siècle), org. Gianfranco Agosti, Frédéric Chapot, Michele Cutino, Patricio de Navascués, François Ploton-Nicollet, Vincent Zarini.

– 1-3 février 2018, Aix-en-Provence, MMSH, salle Duby, Colloque international sur les Pratiques artistiques et littéraires des architectures et décors fictifs de l’Antiquité au XVIIIe siècle : entre fiction, illusion et réalité, org. Pedro Duarte (pedro.duarte@univ-amu.fr), Cécile Durvye (durvye@mmsh.univ-aix.fr), G. Herbert de la Portbarré-Viard (gaelle.viard@dbmail.com), Renaud Robert (renaud.robert@u-bordeaux3.fr)

– 8 février 2018, 17h00 – 19h00, Bibliothèque de la Sorbonne – Salle de formation de la BIS, Adeline Lionetto et Nahéma Khattabi, Les fêtes de Fontainebleau (1564) : musique et poésie au temps des Valois.

– 14-17 mars 2018, Würzburg, Formen der Selbstthematisierung in der vormodernen Lyrik (bis 1650), org. T. Baier (thomas.baier@uni-wuerzburg.de), B. Burrichte (brigitte.burrichte@uni-wurzburg.de), M. Erler (michael.erler@wuerzburg.de), I. Karreman (isabelle.karremann@uni-wuerzburg.de) et D. Klein (dorothea.klein@germanistik.uni-wuerburg.de).

– 22 mars 2018, 17h00 – 19h00, Bibliothèque de la Sorbonne – Salle de formation de la BIS, Gaëlle Demelemestre : Philosophie et droit chez les humanistes.

– 22-24 mars 2018, Hilton New Orleans Riverside, RSA 2018, Conference hashtag: #RenSA18

– 23-25 mars 2018, Université de Dijon, L’imperfection de l’Antiquité à la Renaissance, org. S. Laigneau-Fontaine et X. Bonnier.

– 26-28 mars 2018, 10h-17h, IRHT (Centre Augustin-Thierry, Orléans), Médiathèque d’Orléans, Journée d’étude « Mémoires musicales et notations millénaires dans les sources antiques et médiévales », Organisation : D. Delattre, J.-F. Goudesenne (IRHT) et M. Pérès (Cerimm, Moissac)

– 19 avril 2018, 17h00 – 19h00, Bibliothèque de la Sorbonne – Salle de formation de la BIS, Luisa Brunori, Banques et finances à la Renaissance.

– 3-5 mai 2018, Les Noces de Philologie et de Guillaume Budé, Paris, 3-5 mai 2017, org. C. Benevent, R. Memini et L.-A. Sanchi.

– 4 mai, 10 h-17 h, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Journée thématique « 80 ans de recherche à l’IRHT », Organisation : IRHT

– 15-16 mai 2018, Trento, Le dialogue dramatique de l’Antiquité à la Renaissance : théories et pratiques, org. Giorgio Ierano, U. Trento et Laurence Boulègue, UPJV/ EA 4284 TrAme.

– 17 mai 2018, 17h00 – 19h00, Bibliothèque de la Sorbonne – Salle de formation de la BIS, Pascale Dubus, Le retour à l’antique dans la peinture italienne de la Renaissance

– 25 mai 2018, Journée d’étude en hommage à Pierre Courcelle, org. Olga Vassilieva-Codognet et Vincent Zarini.

– 30 mai – 1er juin 2018, Université de Caen, Congrès de la SEMEN-L – « Rire et sourire dans la littérature latine, au Moyen Âge et à la Renaissance », org. B. Gauvin.

– 14, 15 et 16 juin 2018, Université de Göttingen, Colloque international et interdisciplinaire Mollesses de la Renaissance : Défaillances et assouplissement du masculin, org. Daniele Maira, contact : daniele.maira@phil.uni-goettingen.de

– 2-5 juillet 2018, CESR- Université de Tours, Les femmes illustres de l’Antiquité grecque au miroir des Modernes (XVe-XVIe siècles), org. D. Cuny, S. Ferrara et B. Pouderon.

– 29 juillet- 7 août 2018, Albacete, XVIIe Congrès de l’Association Internationale d’Etudes Néo-Latines. Site web : http://eventos.uclm.es/6255.html

Colloques 2014-2015

Retrouvez ci-dessous la liste des colloques pour les années 2014-2015 concernant le latin médiéval et le néo-latin, recensés par la SEMEN-L

– 10-13 septembre 2014, Lyon, Ecole normale Supérieure, « Le sens du temps », 7ème Congrès International de Latin Médiéval organisé par P. Bourgain, (Ecole des chartes, pascal.bourgain@enc.sorbonne.fr ) et J.-Y. Tilliette (Université de Genève, jean-yves.tilliette@unige.ch)
– 2-3 octobre 2014, Caen, Université de Caen, « Tacite et le tacitisme en Europe à l’époque moderne (XVIe- XVIIIe siècle). Ecriture de l’histoire et conception du pouvoir », première partie, Colloque International organisé par A. Oïffer-Bomsel (Université de Reims, alicia.oiffer-bomsel@univ-reims.fr) et A. Merle, (Université de Caen-Basse Normandie, Alexandra.merle@unicaen.fr)

– 9-10 octobre 2014, Dijon, « Savoir vivre et grossièreté à la Renaissance », organisation Sylvie Laigneau-Fontaine, CPTC (EA 4178). Contact : sylvie.laigneau-fontaine@sfr.fr

– 9-11 octobre 2014, Naples, Université Federico II, « Dulcis alebat Parthenope. Memorie dell’antico: mito e territorio nella cultura dell’Accademia Pontaniana », Colloque International organisé par G. Germano (Università degli Studi di Napoli Federico II, germano@unina.it) et Marc Deramaix (Université de Rouen, marc.deramaix@univ-rouen.fr).

-13-14 octobre 2014, Paris, Université Paris IV-Sorbonne, « Morts héroïques, morts infâmes », Deuxièmes rencontres franco-catalanes sur l’Antiquité classique, Colloque international organisé par F. Prost (Paris-Sorbonne, fraprost@yahoo.fr) et F. Mestre (Université de Barcelona, fmestre@ub.edu)

– 18 octobre 2014, Paris, Université Paris IV-Sorbonne, Atelier XVIe siècle, séminaire préparatoire autour des qualifications des figures de l’inspiration. Org. Mireille Huchon.

– 23- 25 octobre 2014, Bordeaux, Université Bordeaux 3, « Les architectures fictives : écriture et architecture de l’Antiquité à nos jours », colloque organisé par R. Robert (Université Bordeaux 3, renaud.robert@u-bordeaux3.fr)

– 24 octobre 2014, Paris 3, Sorbonne, Salle Max Milner, dans le cadre du projet ANR/ERHO, Pour une histoire des commentaires humanistes d’Horace : Le discours et la méthode. Contact : nathalie.dauvois@univ-paris3.fr

– 25 octobre 2014, Paris 3, Sorbonne, Salle Max Milner, Journée d’étude sur Francesco Robortello. Contact : bouquet.monique@gmail.com

-14 novembre 2014, Paris, Université Paris IV-Sorbonne, « Artium scriptores : les classiques de la discipline. Étude de l’autorité dans les arts libéraux », journée d’étude organisée par J.B. Guillaumin (Université Paris IV-Sorbonne, jean-baptiste@guillaumin.eu)

– 29-30 janvier 2015, Lille 3, Journées d’études sur les qualifications des figures de l’inspiration, co-organisation M. Huchon et Anne-Pascale Pouey-Mounou.

– mars 2015, Lille 3, séminaire doctoral « Un enthousiasme communicatif : la circulation des émotions dans la pensée, les lettres et les arts en Europe, de la Renaissance aux Lumières », co-organisation Anne-Pascale Pouey-Mounou, C. Jacot-Grapa et C. Cederna

– 18-20 mars 2015, Reims, CRIMEL (EA 3311), Colloque international « Les Métamorphoses de Virgile : réception de la figure de l’auctor (Antiquité, Moyen Age, Temps modernes). Coordination Karin Ueltschi et Jean-Louis Haquette.

– 26-28 mars 2015, Berlin, 61e Congrès annuel de la Renaissance Society of America

– 9-11 avril 2015, Paris, BNF et INHA, Colloque « François Ier imaginé. 1515-1547 », co-organisé par l’association RHR et la SFDES.

– 12-13 mai 2015, Paris, Université Paris IV-Sorbonne, « Angelo Poliziano. Poesia, filologia, fortuna », Colloque International organisé par H. Casanova-Robin (Université Paris IV-Sorbonne, casanova-robin@club-internet.fr) et P. Viti (Università del Salento)

– 27-29 mai 2015, Paris, EPHE, La poésie à l’âge de l’éloquence. La qualité de l’expression dans les poétiques et les poèmes latins et français entre 1549 et 1639, org. P. Galand (EPHE), C. Barbafieri (U Valenciennes/ IUF), J.Y. Vialleton (Grenoble 3) et V. Leroux (Reims/IUF).

– 4-6 juin 2015, Valence, Université de Grenoble 3, « Forme du texte latin au Moyen Age et à la Renaissance », IVe congrès de la SEMEN-L, organisé par M. Furno (Université de Grenoble 3, Martine.Furno@u-grenoble3.fr), C. Louette Université de Grenoble 3, Christiane.Louette@u-grenoble3.fr) et V. Méot-Bourquin (Université de Grenoble 3, Valerie.Meot-Bourquin@u-grenoble3.fr)

Appel à communications « Les architectures fictives : écriture et architecture de l’Antiquité à nos jours »

« Les architectures fictives : écriture et architecture de l’Antiquité à nos jours »
Le colloque se déroulera à Bordeaux du 23 au 25 octobre 2014. Les propositions de communications sont à adresser jusqu’au 31 décembre 2013 à Renaud Robert : renaud.robert@u-bordeaux3.fr

Le but de ces journées d’étude est de se demander pourquoi et selon quelles modalités l’architecture peut se constituer en objet littéraire.

Si une architecture est un ensemble d’éléments (plan, élévation, structures architecturales, couverture, décor lié à l’architecture) qui se déploient dans l’espace réel tridimensionnel, une architecture fictive est un ensemble d’éléments qui renvoient à un référent architectural plus ou moins précis et qui se déploient dans l’espace fictif du texte. Dans les textes, les architectures fictives viennent s’insérer dans un espace fictif à plusieurs titres : d’abord parce qu’une réalité matérielle extrinsèque doit trouver un équivalent transposable en mots ; ensuite parce que cet espace est lié à la perception subjective du récit et à l’imaginaire mis en jeu par l’acte de lire, et enfin parce qu’il vient s’inscrire dans une fiction poétique ou romanesque.

Cet espace fictif est un espace pour ainsi dire « dématérialisé », ce qui constitue une différence essentielle avec la perception visuelle de l’architecture qui peut varier suivant le regard, mais se fonde sur un référent matériel dont l’existence est tangible.

Divers processus peuvent être à l’œuvre dans le texte, selon que la référence à une architecture réelle est affirmée ou au contraire volontairement effacée. On pourra s’interroger sur les modalités de ce lien à l’existant, entre effet de réel (par exemple dans une littérature à vocation didactique, dans les récits de voyage etc.) et imaginaire, lorsque prévaut la volonté de brouillage, de travestissement ou de détournement des vecteurs de reconnaissance (par exemple dans les contes, la littérature de science-fiction).
Texte intégral de l’appel à communication :

http://www.cpaf.cnrs.fr/IMG/pdf/appel-com-architectures-fictives.pdf