Parution des Œuvres Complètes de Jean Second chez Droz

La Société d’Études Médio- et Néo-latines a le plaisir d’annoncer la parution à la Librairie Droz des Œuvres Complètes de Jean Second en quatre volumes issus d’un travail de longue haleine. La direction scientifique a été assurée par Perrine Galand-Willemen et Virginie Leroux, l’édition a été effectuée par Werner Gelderblom et Pierre Tuynman ; l’ensemble réunit le travail d’Anne Bouscharain, Nathalie Catellani, Karine Descoings, Louise Katz, Suzanne Laburthe, Sylvie Laigneau-Fontaine, Arnaud Laimé, Catherine Langlois-Pézeret, Olivier Pedeflous, Sandra Provini, Astrid Quillien, Anne Rolet, Stéphane Rolet, Emilie Séris, Aline Smeesters. Cette édition de référence (ISBN 978-2-600-06354-8) comprenant 3100 pages rejoint la collection « Travaux d’Humanisme et Renaissance » ; elle peut être commandée sur le site de la Librairie Droz : https://www.droz.org/9782600063548.

Présentation par la Librairie Droz

Jean Second (Janus Secundus, 1511-1536) est l’un des poètes néo-latins de la Renaissance les plus doués de sa génération et l’un de ceux qui ont eu la plus grande influence sur la littérature européenne. Surtout connu pour ses Baisers, poèmes érotiques à succès, Second a laissé en réalité, malgré sa courte vie, une œuvre variée et ambitieuse, écrite dans un latin éblouissant, élaborée avec un soin tout stratégique pour obtenir une place de choix à la cour de Charles Quint. Issu d’une famille en pleine ascension sociale, il cultiva un réseau de savants, d’hommes de lettres et d’artistes dont témoignent ses poèmes, ses récits de voyage, sa correspondance et les médailles qu’il grava. Le texte latin édité est celui du manuscrit préparatoire d’Oxford (le plus fidèle aux choix de Second), en partie autographe, parfois transcrit ou remanié par les frères du poète, Marius et Grudius. Une équipe de spécialistes s’est constituée pour éditer, traduire et analyser cette œuvre remarquable, en corrigeant l’image un peu mièvre d’amoureux passionné véhiculée par une critique héritière du romantisme.

Vidéo de présentation de l’œuvre de Jean Second

Nous vous proposons de visionner cette vidéo (2021) produite sous l’égide de la Fondation Antoine et Marie-Hélène Labbé pour la Poésie, de l’Association Humanisme et Renaissance et des Éditions Droz : Virgine Leroux, actuellement présidente de la SEMEN-L, y présente l’écrivain et ses écrits ; la comédienne Estelle Meyer y déclame des textes choisis.

Sommaire des volumes

VOLUME I

AVANT-PROPOS par Perrine GALAND-WILLEMEN

INTRODUCTION GÉNÉRALE JEAN SECOND (1511-1536), POÈTE DE CHARLES QUINT

Les étapes d’une carrière éclair par Perrine GALAND-WILLEMEN et Virginie LEROUX

Les portraits de Jean Second par Perrine GALAND-WILLEMEN

Étude d’ensemble sur la poétique de Jean Second par Virginie LEROUX

Le latin de Jean Second par Werner GOLDERBLOM

Brève histoire des éditions de Jean Second par Perrine GALAND-WILLEMEN

Principes de notre édition par Werner GOLDERBLOM

Répertoire prosopographique par Anne BOUSCHARAIN, Perrine GALAND-WILLEMEN, Virginie LEROUX et Aline SMEETERS

Médailles gravées par Jean Second par Perrine GALAND-WILLEMEN et Virginie LEROUX

« ELEGIAE » / ÉLÉGIES

Introduction par Virginie LEROUX et Émilie SÉRIS

Bibliographie restreinte

LIVRE 1 DES ÉLÉGIES INTITULÉ JULIE

LIVRE 2

LIVRE 3

Tables des illustrations

Index nominum

VOLUME II

« FUNERA » / TOMBEAUX

Introduction par Nathalie CATELLANI, Catherine LANGLOISPÉZERET, Virginie LEROUX, Anne ROLET et Stéphane ROLET

Bibliographie restreinte

EPIGRAMMATUM LIBER UNUS / LE LIVRE D’ÉPIGRAMMES

Avertissement

Abréviations bibliographique courantes

Introduction par Anne ROLET et Stéphane ROLET, avec la collaboration de Werner GELDERBLOM

Annexes

IOANNIS SECUNDI HAGIENSIS EPIGRAMMATUM LIBER UNUS LE LIVRE D’ÉPIGRAMMES DE JEAN SECOND, DE LA HAYE

Tables des illustrations

Index nominum

VOLUME III

« BASIA » / BAISERS

Introduction par Perrine GALAND-WILLEMEN

Bibliographie restreinte

« EPISTOLAE » / ÉPÎTRES

Introduction description du recueil par Arnaud LAIMÉ et Astrid QUILLIEN

Bibliographie restreinte

ÉPÎTRES LIVRE 1

ÉPÎTRES LIVRE 2

« ODARUM LIBER » / LIVRE DES ODES

Introduction par Suzanne LABURTHE

Bibliographie restreinte

Index nominum

VOLUME IV

« SYLVAE » / SYLVES

Introduction par Colin FRAIGNEAU, Louise KATZ, Olivier PÉDEFLOUS, Sandra PROVINI et Aline SMEESTERS

Bibliographie restreinte

LETTRES EN PROSE

Introduction par Sylvie LAIGNEAU-FONTAINE

Bibliographie restreinte

Synopsis des lettres en prose de cette édition

« ITINERA TRIA » / TROIS RÉCITS DE VOYAGE

Introduction par Anne BOUSCHARAIN, Karine DESCOINGS et Aline SMEESTERS

POÈMES CONSACRÉS À LA MORT DE JEAN SECOND

Introduction par Anne BOUSCHARAIN

Index nominum

Publication des actes du dernier congrès de la Semen-l

Les Actes du Vème Congrès de la SEMEN-L qui a eu lieu à Caen en 2018 sont parus aux Editions Universitaires de Dijon

Couverture et sommaire

Et pour acheter le volume : ici.

Sommaire

B. Gauvin, C. Jacquemard ; Introduction Le sens du rire

Nicolas Casellato (Sorbonne Université Lettres) – O qualis facies et quae mutatio Romae :

formes et aspects de la satire anticléricale dans les Amores de Conrad Celtis (1502)

Luca Core (Université de Padoue) – Les ambitions du rire de l’âne Brunellus

Marie-Geneviève Grossel (Université de Valenciennes) – « Nugae curialium », humour et dérision dans l’oeuvre de Gautier Map

Alice Lamy (EA 4081 Rome et ses renaissances) – Les affres du rire dans le Roman de la Rose

 

Les formes du rire

Pascale Bourgain (École Nationale des Chartes) – Rire d’inversion, rire de subversion dans la poésie lyrique médiévale.


Lucilla Spetia (Université dell’Aquila (Italie)) – La pastourelle médio-latine : parodie ou ironie ?

Sylvie Laigneau-Fontaine (Université de Bourgogne) – Le rire du sodalitium Lugdunense Déborah Boijoux (Université de Nantes, EA 4276 L’AMo) – « Ahahe ! » ou l’éclat de rire miroitant et diffracté d’Antonio Urceo Codro, poète philologue à la cour des Bentivoglio (Bologne, fin du XVe siècle).

Emilie Séris (Sorbonne Université Lettres) – Mi ioca, mi risus, placuit mihi uterque Cupido : les épigrammes latines d’Ange Politien, entre rire et sourire.

 

Présence du rire des Anciens

Samuel Molin (Université Bordeaux Montaigne, EA 4593 CLARE) – Ovide travesti. Stylistique de la materia iocosa dans la branche I de l’Ysengrimus : lecture de quelques comparaisons et métaphores

Mathieu Ferrand (Université Grenoble Alpes, UMR 5316 Litt&Arts) – Quand les cochons parlaient latin : L’Advocatus, comédie de collège (Paris, 1533)

Thomas Penguilly (EA 7289 CECJI) – Huiusmodi, hercle, Aristophanes si cerneret… : La première traduction latine des Nuées d’Aristophane par André Alciat

 

Théoriser le rire

Christiane Deloince-Louette (Université de Grenoble-Alpes, UMR 5316 Litt&Arts) Térence fait-il rire Mélanchthon ?

Lucie Claire (UPJV, EA 4284 TrAme) – Les commentaires humanistes au chapitre sur le rire de Quintilien : de Lorenzo Valla à Adrien Turnèbe

Virginie Leroux (EPHE) – Rire et sourire dans les poétiques néo-latines de la Renaissance

Giovanni Pontano, L’Éridan/Eridanus, introduction, texte latin, traduction et commentaire par Hélène Casanova-Robin, Paris, Les Belles Lettres, « Les classiques de l’humanisme », 2018 (Laurence Boulègue)

Giovanni Pontano, LÉridan/Eridanus, introduction, texte latin, traduction et commentaire par Hélène Casanova-Robin, Paris, Les Belles Lettres, « Les classiques de l’humanisme », 2018, 463 p., 45 €.

Après les Églogues, publiées en 2011, la collection des Classiques de l’humanisme offre pour la première fois la traduction en français et l’étude par Hélène Casanova-Robin de L’Éridan de Giovanni Pontano, recueil en deux livres d’élégies latines édité pour la première fois à Naples en 1505 par les soins de Pietro Summonte, disciple de l’humaniste napolitain. Les nombreuses rééditions qui suivirent témoignent de l’estime qui fut portée à cette œuvre tout au long du XVIe siècle et révèlent à quel point la lecture des élégies de Pontano est indispensable pour tout spécialiste de la poésie humaniste. Le premier livre est composé de trente-quatre poèmes en grande partie consacrés à Stella, mais on trouve aussi quelques poèmes à visée étiologique. Le personnage de Stella reste au cœur du second livre, le poète offrant pour écrin à la célébration du sentiment amoureux, en pièces liminaire et finale, l’évocation de sa femme Ariadna, désormais disparue. Si l’unité du recueil n’est pas parfaitement homogène, puisque dans le second livre aussi sont insérées quelques épigrammes relevant du genre gnomique, néanmoins dominent les sujets et les figures amoureuses chers à Pontano, la variété du recueil étant d’ailleurs représentative des œuvres élégiaques humanistes.

Dans une étude introductive substantielle, Hélène Casanova-Robin examine avec soin la composition complexe de l’Eridanus qui a donné lieu à diverses interprétations et hypothèses – autobiographie ou pure fiction ? c’est ce que suggère la deuxième élégie. Si la première lecture est sur certains points pertinente, néanmoins c’est résolument dans la seconde optique que peut être révélée toute la richesse de la poésie pontanienne, ce à quoi aboutit de façon convaincante l’examen minutieux du texte : « Stella est ficta : la figure concentre les questionnements de l’humaniste » (p. CVII). Le titre même, hommage au fleuve qui accueillit Phaéton brûlé dans ses eaux, inscrit l’œuvre dans un « territoire tout entier contaminé par les feux de la passion » (p. XIX), territoire qui est aussi générique – l’élégie – et textuel – dans la tradition propertienne de la puella unique renouvelée par Pétrarque et par Landino dans Xandra. Ainsi, l’étude du texte est-elle organisée autour de cinq motifs ou fils directeurs : le mythe des origines, l’amour sensuel, les figures amoureuses, la lumière dont Stella est l’étoile du recueil et, enfin, la consolation partout présente. Cette belle étude est considérablement complétée par l’appareil de notes sur le texte.

Fondé sur l’édition de Benedetto Soldati en 1902, le texte de l’Eridanus qui est ici proposé en offre une révision en prenant appui principalement sur l’édition princeps de 1505 à laquelle s’ajoute la consultation de l’édition vénitienne de 1518 et des éditions récentes de Joannes Oeschger (1948) et de Liliana Monti Sabia (choix de poèmes dans l’anthologie Poeti latini del Quattrocento en 1964). Ainsi le lecteur dispose-t-il d’un texte fiable dont les choix de ponctuation et les orthographica sont harmonisés de façon claire et cohérente. La traduction, en regard, suit la mise en vers du modèle latin, rendant hommage au talent de Pontano. Ce deuxième volume des poèmes de Pontano comble avec bonheur un manque important de notre bibliothèque humaniste.

Laurence Boulègue (UPJV)

Cette recension a été publiée dans le Bulletin de liaison n°17 (2019) de la SEMEN-L (p. 44).

Danièle James-Raoul et Françoise Laurent (dir.), Poétiques de l’octosyllabe, Paris, Champion (Colloques, congrès et conférences sur le Moyen Âge), 2018 (Émilie Séris)

Danièle James-Raoul et Françoise Laurent (dir.), Poétiques de l’octosyllabe, Paris, Champion (Colloques, congrès et conférences sur le Moyen Âge), 2018.

Issues de journées d’études organisées à l’Université Bordeaux Montaigne et à l’Université Clermont Auvergne en 2012 et en 2014, les vingt-deux études réunies par Danièle James-Raoul et Françoise Laurent constituent un apport important dans le domaine de la métrique médiévale. L’ouvrage est centré sur un mètre particulier, l’octosyllabe, dont l’apparition marque à plusieurs égards une véritable révolution littéraire. Il se distingue en effet à la fois des vers latins en se fondant sur l’élément de la syllabe et non plus sur la quantité et d’autres vers comme le décasyllabe ou l’alexandrin en raison de l’absence de césure fixe. De plus, sa simplicité et son évidence lui permettent de s’adapter à une grande variété de contenus didactiques ou fictionnels. Employé dans la chanson de geste comme dans le roman, ce mètre est aussi au cœur de l’opposition entre les pratiques de la psalmodie ou du chant et celles de la diction ou de la lecture, entre lyrisme et narration.

Le livre est composé de cinq parties : il retrace d’abord la genèse de l’octosyllabe des origines latines à la naissance romane, puis analyse la mise en œuvre de ce « vers à tout faire » dans des textes variés et parfois atypiques (Gormont et Isembart, le Roman de Rou de Wace, le Jardin de Plaisance, Lion de Bourges), les recherches formelles et stylistiques dont il a fait l’objet chez certains auteurs (Roman d’Eneas, Continuation du roman de Partonopeu de Blois, Registre de Gilles le Muisit, Melyador de Jean Froissard) ainsi que ses emplois au sein des formes fixes médiévales et en particulier du huitain. Il s’intéresse enfin à la fortune de l’octosyllabe du Moyen Âge jusqu’au XXe siècle dans le Roman inachevé d’Aragon ou dans la poésie espagnole contemporaine.

Les médio- et néolatinistes seront particulièrement sensibles aux questions soulevées par la première partie de l’ouvrage sur la continuité et les ruptures entre la lyrique latine et l’octosyllabe. Deux thèses s’affrontent – origine latine ou nordique– entre lesquelles les auteures se gardent de trancher. Si Antoine Foucher voit dans le dimètre ïambique de Plaute, d’Horace, de Sénèque ou d’Ambroise la matrice de l’octosyllabe, Michel Banniard établit des rapports étroits entre la versification des premiers monuments en langue d’oïl et la poésie latine rythmique des VIe-IXe siècles ainsi que la poésie germanique de la même période et Denis Hüe montre l’héritage déterminant de la métrique anglo-normande dans ce « groupe de seize syllabes comportant une rime intérieure » que forme le couplet d’octosyllabes. Elargissant la question de la poétique de l’octosyllabe au style et non seulement aux considérations sur la métrique, Florent Rouillé confirme cependant l’influence de l’art poétique horatien sur l’écriture des romans en octosyllabes adaptés du latin tel le Roman de Thèbes, une transmission dont témoignent les traités médio-latins du XIe et du XIIe siècle.

Ce recueil, par la diversité des approches et des textes étudiés, passionnera tous les spécialistes de poésie.

Émilie Séris (Sorbonne Université Lettres)

Cette recension a été publiée dans le Bulletin de liaison n°17 (2019) de la SEMEN-L (p. 43-44).

Publications récentes – Bulletin printemps 2012

I. Textes

– Arena, Antonius, Ad suos Compagnones (1531), édition bilingue, texte établi, traduit, annoté et commenté par Marie-Joëlle Louison-Lassablière, Paris, Champion, 2012.

– Biondo, Flavio, Roma instaurata / Rome restaurée, Tome 2, livre 2, texte, trad., intr. et notes A. Raffarin-Dupuis, Paris, Les Belles Lettres (Classiques de l’Humanisme), 2012.

– Gassendi, Pierre, La logique de Carpentras, texte, trad. et intr. S. Taussig, Turnhout, Brepols (Les styles du savoir), 2012.

– Gilles de Rome, Théorèmes sur l’être et l’essence, éd., trad.,  notes S. Mercier, Paris, Les Belles Lettres, 2011.

– Marulle, Michel, Epigrammaton libri quattuor, Œuvre complètes, tome I, éd. R. Guillot, Paris, Classiques Garnier, 2012.

– Pétrarque, Lettres de la vieillesse (Seniles), tome V, Paris, Belles Lettres (Classiques de l’Humanisme), 2012.

– Thomas d’Aquin, Textes sur la morale, trad. par É. Gilson, avec un index et un guide de lecture par R. Imbach, Paris, Vrin, 2011.

À paraître

– Bérauld, Nicolas, Praelectio et commentaire à la Silve Rusticus d’Ange Politien [1513],éd., trad. et comm. P. Galand, Genève, Droz (Travaux d’Humanisme et Renaissance).

– Muret, Marc-Antoine (de), Jules César, Paris, Les Belles Lettres (Classiques de l’Humanisme).

– Pomponazzi, Pietro, De immortalitate animae / L’Immortalité de l’âme, tx. et trad. T. Gontier, Paris, Les Belles Lettres (Classiques de l’Humanisme).

– Vives, Juan Luis, De tradendis disciplinis, éd. critique avec traduction et commentaire par Tristan Vigliano, Paris, Les Belles Lettres (Le miroir des humanistes).

II. études

– [collectif Colloque de Sarlat], Amitié & Compagnie. Autour du Discours de la servitude volontaire de La Boétie, Paris, Classiques Garnier (Cahiers La Boétie), 2012.

– Berriot-Salavadore E., Pascal C., Roudaut F. et Tran T. (éds.), La vertu de prudence entre Moyen Âge et âge classique, Paris, Classiques Garnier, 2012.

– Bouquet M. et Méniel B., Servius et sa réception de l’Antiquité à la Renaissance, Presses Universitaires de Rennes, 2011.

– Buttgen Ph., Luther et la philosophie, Paris, Vrin, 2011.

– Capodieci L. et Ford Ph. (éds.), Homère à la Renaissance : Mythe et transfigurations, Paris, Somogy Editions d’Art, 2011.

– Catellani-Dufrêne N. et Perrin M. J.-L. (dir.), La Lyre et la pourpre. Poésie latine et politique de l’Antiquité tardive à la Renaissance, Rennes, PUR (Interférences), 2012. [le volume réunit les articles issus du 2ème Congrès de la SEMEN-L, U. d’Amiens, 14-16 oct. 2010]

– Chappuis Sandoz L. (dir.), Au-delà de l’élégie d’amour. Métamorphoses et renouvellements d’un genre latin dans l’Antiquité et à la Renaissance, Paris, Classiques Garnier, 2011.

– Clément M. (éd.), Etienne Dolet. 1509-2009, Genève, Droz (Cahiers d’Humanisme et Renaissance), 2012.

– Crisciani C. and Zuccolin G., (éds.), Michele Savonarola : Medicina e cultura di corte, Florence, SISMEL Edizioni del Galluzzo, 2011.

– Damanti A., Libertas philosophandi : Theologia e filosofia nella Lettera alla grandduchessa Cristina di Lorena di Galileo Galilei, Rome, Edizioni di Storia e Letteratura, 2010.

– Guillot R., Essais sur Jean Second, Paris, Classiques Garnier, 2011.

– Hasnawi A. (éd.), La Lumière de l’intellect. La pensée scientifique et philosophique d’Averroès dans son temps, Leuven, Peeters, 2011.

– Huchon, Mireille, Rabelais, Paris, Gallimard, 2011.

– Karmon D., The Ruin of the Eternal City : Antiquity and Preservation in Renaissance Rome, Oxford, Oxford University Press, 2011.

König-Pralong C., Du bon usage des savoirs. Scolastique, philosophie et politique culturelle, Paris, Vrin, 2011.

– Krazek R., Montaigne et la philosophie du plaisir. Pour une lecture épicurienne des Essais, Paris, Classiques Garnier, 2012.

– Laurens P., L’Abeille dans l’ambre. Célébration de l’épigramme de l’époque alexandrine à la fin de la Renaissance, Paris, Les Belles Lettres, 2012 [Réédition revue et augmentée de trois nouveaux chapitres]

– McCormick J.P., Machiavellian Democracy, Cambridge, Cambridge University Press, 2011.

– Ménager D., La Renaissance et le détachement, Paris  Classiques Garnier, 2011.

– Pouderon B. (éd.), L’argument hérésiologique. L’Eglise ancienne et les
réformes XVI et XVII e siècles
, Paris, éd. Beauchesne, 2012.

– Prat S., Constance et inconstance chez Montaigne, Paris, Classiques Garnier, 2012.

– Smeesters-Lelubre A., Aux rives de la lumière : La poésie de la naissance chez
les auteurs néo-latins des anciens Pays-Bas entre la fin du XVe siècle et le
milieu du XVIIe siècle
, Leuven University Press, 2011.

– Stancato G., Le concept de désir dans l’œuvre de Thomas d’Aquin. Analyse lexicographique et conceptuelle du mot Desiderium, Paris, Vrin, 2011.

A paraître

– Boulègue L., Casanova-Robin H. et Lévy C. (éds.), Le tyran et sa postérité. Réflexions sur le pouvoir absolu de l’Antiquité à la Renaissance, Paris, Classiques Garnier.

– Duché-Gavé V., Lardon S. et Pineau G., Jean de Sponde (1557-1595). Un humaniste dans la tourmente, Paris, Classiques Garnier.

– Galand P. et Rossi G. (dir.), La représentation du mariage chez les juristes et les poètes

de la Renaissance, Paris, Garnier.

– Gambino-Longo S. (éd.), Hérodote à la Renaissance, Turnhout, Brepols.

– Leroux V. et Séris É. (dir.), Anthologie des poétiques latines de la Renaissance, Genève, Droz.

– Regoliosi M. (éd.), La diffusione europea del pensiero del Valla (Prato, 3-6 déc. 2008), Florence, Pagliai Polistampa, 2 vols.

III. Revues

Bibliothèque d’Humanisme et Renaissance, Tome LXXIV – 1 (2012).

– Camenae, 10 (La représentation: enjeux littéraires, artistiques et philosophiques, de l’Antiquité au XIXe siècle) : http://www.paris-sorbonne.fr/la-recherche/les-unites-de-recherche/mondes-anciens-et-medievaux-ed1/rome-et-ses-renaissances-art-3625/revue-en-ligne-camenae/article/camenae-no10-novembre-2011

Camenae, 11 (Présence et visages de Venance Fortunat. XIVe centenaire, actes du colloque tenu à l’abbaye de Saint-Martin de Ligugé, 11-12 déc. 2009), 2012 : http://www.paris-sorbonne.fr/la-recherche/les-unites-de-recherche/mondes-anciens-et-medievaux-ed1/rome-et-ses-renaissances-art-3625/revue-en-ligne 

Humanistica Lovaniensia. Journal of Neo-Latin Studies, 2012.

– Renaissance Quarterly, vol. 64, 4 (hiver 2011)

Renaissance Quarterly, vol. 65, 1 (printemps 2012)

Seizième siècle [Les textes scientifiques à la Renaissance], 8 (2012).

Publications récentes (2011)

I. Textes

Boccaccio, Giovanni, Genealogy of the pagan gods, vol.  I: Books I-V, éd. J. Solomon, Cambridge (Mass.) – London, Harvard University Press (coll. The I Tatti Renaissance library), 2011.

– Calderini, Domizio, Commentary on Silius Italicus, éds. F. Mueke et J. Dunston, Genève, Droz (coll. Travaux d’Humanisme et Renaissance), 2011.

– Erasme, Adages, dir. J.-C. Saladin, Paris, Les Belles Lettres (coll. « Le Miroir des Humanistes »), 2011.

– Fracastor, Jérôme, Syphilis ou le mal français – Syphilis sive morbus gallicus, dir. J. Vons en collaboration avec C. Pennuto et D. Gourevitch, Paris, Les Belles Lettres (coll. « Les classiques de l’humanisme »), 2011.

– Forcadel, Étienne, La Sphère du Droit. Sphaera legalis, éd. A. Teissier-Ensminger, Classiques Garnier (Série Studiolo humaniste n° 1), 2011 [Nourrie des grandes controverses qui ont accompagné l’essor de l’Humanisme juridique, La Sphère du Droit s’affirme comme la défense et illustration d’une elegantia doctrinale qui revendique haut et fort l’héritage de la vera philosophia].

– Marulle, Michel, Œuvres complètes. Tome I – Epigrammaton libri quattuor, éd. et trad. Roland Guillot, Paris, Garnier, 2011 (ce volume offre la première traduction en français des quatre livres d’épigrammes de Marulle à partir de l’édition de 1497).

– Lippi, Lorenzo, Liber Proverbiolum, éd. P. Rondinelli, Bologne, Bononia University Press, 2011.

– Nifo, Agostino, De amore liber – Le livre de l’amour, éd., trad., notes et intr. L. Boulègue,  Paris, Les Belles Lettres (coll. « Classiques de l’humanisme »), 2011.

– Politien, Ange, Lamia, éd. C. S. Celenza, Leiden, Brill, 2011.

– Pontano, Giovanni, Eclogae – Eglogues bucoliques, tx., trad., intr. et notes H. Casanova-Robin, Paris, Les Belles Lettres (coll. « Classiques de l’humanisme »), 2011.

– Spagnoli, Battista, Adolescentia, éd. A. Severi, Bologne, Bononia University Press, 2010.

– Ursin, Jean, La prosopopée des animaux, trad., préface et notes B. Gauvin, Grenoble, Jérôme Millon, 2011.

A paraître

– Biondo, Flavio, Rome restaurée – Roma instaurata, vol. II, Paris, Les Belles Lettres (coll. « Classiques de l’humanisme »), Paris, Les Belles Lettres (2012).

– Pomponazzi, Pietro, De immortalitate animae, texte et trad. T. Gontier, Paris, Les Belles Lettres (coll. « Les classiques de l’humanisme »), à paraître.

 

II. Etudes

Arrighi D., Écritures de l’ambassade. Les Lettres turques d’Ogier Ghiselin de Busbecq, Paris, Champion, 2011.

– Caigny F. (de), Sénèque le Tragique en France (XVIe-XVIIe siècles), Paris, Classiques Garnier, 2011 [Modèles de référence dès 1550, les tragédies de Sénèque sont peu à peu contestées dans leur esthétique au XVIIe siècle sans pour autant cesser d’influencer les dramaturges français].

– Charon A., Lesage C. et Netchine E. (éds.), Le Livre, entre le commerce et l’histoire des idées. Les catalogues de libraires (XVe-XIXe siècle), Paris, Honoré Champion, 2011.

– Darmon J.-Ch. (dir.), Littérature et thérapeutique des passions. La catharsis en question, Paris, Hermann, 2011. [voir l’article de V. Leroux, « L’émergence
d’une quaestio : la catharsis aristotélicienne chez les poéticiens de la
Renaissance »]

Dauvois N. et Dürrenmatt J. (éds.), La Ponctuation à la Renaissance, Paris, Garnier, 2011.

– Ducos J. et Giacomotto-Charra V. (dir.),  Lire Aristote au Moyen Âge et à la Renaissance. Réception du traité Sur la génération et la corruption, Paris, H. Champion, 2011.

– Galand P. et Nassichuk J., Aspects du lyrisme conjugal à la Renaissance, Genève, Droz, 2011.

Leroux V. (éd.), La mythologie classique dans la littérature néo-latine (Actes du colloque du 3e Congrès de la Société Française des Etudes Néo-Latines, 12-14 avril 2005, en hommage à Guy et Geneviève Demerson), Clermont-Ferrand, Presses Universitaires, 2011.

– Philandrier G., Les Annotations sur L’Architecture de Vitruve. Livres V à VII, éd. de Frédérique Lemerle, Paris, Classiques Garnier (coll. Arts de la Renaissance européenne), 2011.

– Regoliosi M. (éd.), Le Radici umanistiche dell’Europa. Lorenzo Valla. La Riforma della lingua e della logica : Atti del Convegno del Comitato Nazionale VI centenario della Nascita di Lorenzo Valla. Prato, 4-7 Giugno 2008, Polistampa, 2010 (décembre)

– Sarmant Th. et Ploton-Nicollet Fr., Catalogue des jetons des institutions centrales d’Ancien Régime de la Bibliothèque nationale de France, Paris, BnF, t. 1, 2010 et t. 2, 2011 (sous presse). [A côté du caractère proprement numismatique de cet ouvrage, on trouvera une étude des mécanismes de l’imitatio dans les légendes, le plus souvent latines et métriques, dont sont porteurs les jetons d’Ancien Régime.]

A paraître

– Leroux V. et Séris E. (dir.), Anthologie des poétiques latines de la Renaissance, Genève, Droz, à paraître (2012).

III. Revues

Accademia, XI (2011), revue de la Société Marsile Ficin.

Camenae, 9 (juillet 2011) : La représentation des élites. Aristocraties politiques et aristocraties intellectuelles [éd. M. –Fr. André et M. Bost-Fiévet]. http://www.paris-sorbonne.fr/la-recherche/les-unites-de-recherche/mondes-anciens-et-medievaux-ed1/rome-et-ses-renaissances-art-3625/revue-en-ligne-camenae

– Camenulae (revue en ligne consacrée aux journées doctorales de l’ED1 de l’université de Paris-Sorbonne), 7 (juillet 2011) : Le sacré et le profane [éd. P. Galand  et mise en page M. Franchet]. http://www.paris-sorbonne.fr/la-recherche/les-unites-de-recherche/mondes-anciens-et-medievaux-ed1/rome-et-ses-renaissances-art-3625/revue-en-ligne-camenae/article/camenulae-no7-juin-2011

Humanistica Lovaniensia. Journal of Neo-Latin Studies, vol. LX (2011).

Renaissance Quarterly, vol. 64, 3 (automne 2011).

–  Seizième siècle, 7 (2011) [nous signalons notamment l’article de J.-M. Agasse, « Désir, plaisir et pratiques sexuelles sous le regard d’un médecin de la Renaissance », p. 85-97, et l’article de V. Leroux,   «L’érotisme de la belle endormie »].