Publications, Bulletin automne 2013

Publications, Bulletin automne 2013

 

I.Textes

– Erasme, The correspondance of Erasmus : Letters 2082 to 2203, 1529, éd. J. Estes, trad. A. Dalzell, Toronto, University of Toronto Press, 2012.

– Erasme, Controversies : Clarifications Concerning the Censures Published at Paris in the Name of the Theology Faculty There, éd. C. H. Miller, Toronto, University of Toronto Press, 2012.

– Ficin, Marsile, Commentaries on Plato, vol. 2 : Parmenides, part I, ed. and trans. M. Vanhaelen, Cambridge MA, Harvard University Press (The I Tatti Renaissance Library), 2012.

– Ficin, Marsile, Commentaries on Plato, vol. 2 : Parmenides, part II, ed. and trans. M. Vanhaelen, Cambridge MA, Harvard University Press (The I Tatti Renaissance Library), 2012.

– Nicolas de Cues, De la docte ignorance, trad., notes, chronologie et bibliographie P. Magnard, P. Caye, D. Larre et F. Vengeon, Paris, GF-Flammarion, 2013.

– Pétrarque, Les triomphes, éd. G. Parussa et E. Suomela-Härmä, trad. S. Bourgoin, Genève, Droz, 2012.

– Pic de la Mirandole, Jean, Oration on the Dignity of Man, a new translation and commentary, éds. F. Borghesi, M. Papio, M. Riva, Cambridge, Cambridge University Press, 2012.

-Vives, Juan Luis, Declamationes Sullanae II : Introductory Material, Declamations III, IV and V, éd. et trad. E. V. George, Leiden, Brill, 2012.

 

A paraître

 – Bérauld, Nicolas, Praelectio et commentaire à la Silve Rusticus d’Ange Politien [1513], éd., trad. et comm. P. Galand, Genève, Droz (« Travaux d’Humanisme et Renaissance »).

– Boccace, Des dames de renom / De claris mulieribus, éd. et trad. J.-Y.  Boriaud, Paris, Les Belles Lettres (« Classiques de l’humanisme »), oct.-nov. 2013.

– Nifo, Agostino, De solitudine/La solitude, éd., trad., notes et étude intr. L. Boulègue, Paris, Les Belles Lettres (« Classiques de l’humanisme »).

Vives, Juan Luis, De tradendis disciplinis, éd., trad. et comm. T. Vigliano, Paris, Les Belles Lettres (« Le miroir des humanistes »).

 

II. Etudes

– Andreoni A., La via della dottrina : Le lezioni accademiche di Benedetto Varchi, Pisa, Edizioni ETS, 2012.

– Bearden E. B., The Emblematics of the Self : Ekphrasis and Identity in Renaissance Imitations of Greek Romance, Toronto, Toronto University Press, 2012.

Boulègue L., Casanova-Robin H. et Lévy C. (éds.), Le tyran et sa postérité de l’Antiquité à la Renaissance, Paris, Classiques Garnier, 2013.

– Brooke C., Philosophic Pride : Stoicism and Political Thought from Lipsius to Rousseau, Princeton, Princeton University Press, 2012.

– Flood J., Ginther J. R., Goering J. W. (éds.), Robert Grosseteste and his Intellectual Milieu, Turnhout, Brepols, 2013.

– Fournel J.-L., La cité du soleil et les territoires des hommes : Le savoir du monde chez Campanella, Paris, Albin Michel, 2012.

– Furno M. et Mouren R. (dir.), Auteur, traducteur, collaborateur, imprimeur… Qui écrit ?, Paris, Classiques Garnier, 2013.

– Hobbes L., Des Apophtegmes à la Polyanthée : Erasme et le genre des dits mémorables, Paris, Champion, 2013.

– Lamy A., La pensée de Pierre d’Ailly, philosophe engagé du Moyen Âge, Paris, Champion, 2013.

– Lecercle F. et Navaud G. (dir.), Anecdotes philosophiques et théologiques de l’Antiquité aux Lumières, Paris, Classiques Garnier, 2013.

– Lee A., Petrarch and st. Augustine : Classical Scholarship, Christian Theology, and the origins of the Renaissance in Italy, Leiden, Brill, 2012.

– Mason R. A. et Erskine C. (éds.), George Buchanan : Political Thought in Early Modern Britain and Europe, Farnham, Ashgate Publishing Limited, 2012.

– Petrina A. (éd.), The Medieval Translator. Traduire au Moyen Âge, Turnhout, Brepols, 2013.

– Rolet A. (éd.), Allégorie et symbole : voie de dissidence ? De l’Antiquité à la Renaissance, Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 2012.

– Rollo A., Gli Erotemata tra Crisolorae e Guarino, Messina, Centro interdipartimentale di studi umanistici, 2012.

J. F. Ruys J. F.,  Ward J. O., Heyworth M. (éds.), The Classics in the Medieval and the Renaissance classroom, Turnhout, Brepols, 2013.

– Megna P., Poliziano e la storiografia bizantina : il cap. LVIII dei primi Miscellanea, Messina, Centro interdipartimentale di studi umanistici, 2012.

– Pagliaroli S., Iacopo Cassiano e l’arenario di Archimede, Messina, Centro interdipartimentale di studi umanistici, 2012.

– Witt R. G., The Two Latin Cultures and the Foundation of Renaissance Humanism in Medieval Italy, Cambridge, Cambridge University Press, 2012.

– Yocum D. S., Petrach’s Humanist Writing and Cathusian Monasticism. The secret Language of the Self, Turnhout, Brepols, 2013.

 

A paraître

  – Boulègue L. (dir.), Commenter et philosopher à la Renaissance, Lille, Presses Universitaires du Septentrion, 2014.

– Galand P. et Laigneau S. (éds.), La « silve ». Histoire d’une écriture libérée en Europe de l’Antiquité au XVIIIe siècle, Turnhout, Brepols.

-Leroux V. et Séris É. (dir.), Anthologie des poétiques latines de la Renaissance, Genève, Droz.

III. Revues

          Renaissance Quarterly, 66, 1 (spring 2013).

          Renaissance Quarterly, 66, 2 (summer 2013).

          BHR, LXXV, 1.

Publications, bulletin automne-hiver 2012-2013

Publications, automne-hiver 2012-2013

I. Textes

– Biondo, Flavio, Roma instaurata / Rome restaurée, Tome 2, ivre 2, texte, trad., intr. et notes A. Raffarin-Dupuis, Paris, Les Belles Lettres (« Classiques de l’Humanisme »), 2012.

– Campanella, Tomaso, Ethica. Quaestiones super Ethicam, éd. G. Ernst et O. Catanorchi, Pisa, Edizioni della Normale, 2012.

– Erasme, Jules, privé du paradis !, trad. et intr. S. Bluntz, Paris, Les Belles Lettres, 2012.  

Fonzio, Bartolomeo, Poesías latinas, éd., trad., notes V. Bonmati Sanchez, Valencia, Institucio Alfons el Magnanim, 2012.

Meara, Dermitius, The Tipperary Hero (1615), éd. et trad. Anglaise K. Sidwell et D. Edwards, Turnhout, Brepols (coll. « Officina neolatina »), 2012.

– Muret, Marc-Antoine de, Jules César, intr., éd. et notes G. Cardinali, trad. P. Laurens, Paris, Les Belles Lettres (« Classiques de l’Humanisme »), 2012.

– Pétrarque, Lettres de la vieillesse (Seniles), tome V, Paris, Belles Lettres (« Classiques de l’Humanisme »), 2012.

– Pomponazzi, Pietro, Traité de l’immortalité de l’âme (Tractatus de immortalitate animae), tx. et trad. T. Gontier, Paris, Les Belles Lettres (« Classiques de l’Humanisme »), 2012.

– Pontano, Giovanni, Dialogues, Volume 1.Charon and Antonius, trad. J. H. Gaisser, Cambridge (MA)-Londres, Harvard University Press (“The I Tatti Renaissance Library” 54), 2012.

Pontano, Giovanni, La fortuna, a cura di F. Tateo, Napoli, La scuola di Pitagora, 2012.

Sainte-Marthe, Scévole de, Œuvres complètes, Tome II. Publications 1569-1572 : Canticorum Paraphrasis Poëtica (1573), Hymne de G. Aubert (circa 1573), éd. J. Brunel, Genève, Droz, 2012.

A paraître

          Alberti, Momus, éd., trad., notes et comm, Paris, Belles Lettres (« Classiques de l’humanisme »).

          Boccace, Des dames de renom / De claris mulieribus, éd. et trad. J.-Y.  Boriaud, Paris, Les Belles Lettres (« Classiques de l’humanisme »).

          Bérauld, Nicolas, Praelectio et commentaire à la Silve Rusticus d’Ange Politien [1513], éd., trad. et comm. P. Galand, Genève, Droz (« Travaux d’Humanisme et Renaissance »).

          Nifo, Agostino, La solitude / De solitudine, éd., trad., notes et étude introductive L. Boulègue, Paris, Les Belles Lettres (« Classiques de l’humanisme »).

          Vives, Juan Luis, De tradendis disciplinis, éd., trad. et comm. T. Vigliano, Paris, Les Belles Lettres (« Le miroir des humanistes »), janv.-févr. 2013.

II. études

– Adams A. et Ford Ph. (éds.), Le livre demeure : Studies in Book History in Honour of Alison Saunders, Genève, Droz, 2001.

– Baby H. et Rieu J. (dir.), La douceur en littérature de l’Antiquité au XVIIe siècle, Paris, Garnier, 2012.

– Bernard-Pradelle L. et Lechevalier C. (dir), Traduire les Anciens en Europe du Quattrocento à la fin du XVIIIe siècle : d’une renaissance à une révolution ?, Paris, PUPS, 2012.

– Black, Robert, Studies in Renaissance Humanism and Politics : Florence and Arezzo, Farnham, AShgate variorum, 2011.

– Bloch D., John of Salisbury on Aristotelian Science, Turnhout, Brepols, 2012.

– Bockdam S., Métamorphoses de Morphée. Théories du rêve et songes poétiques à la Renaissance, en France, Paris, Champion, 2012.

Botley P., Van Miert D., De Jonge H, Grafton A., Kraye J.,  The Correspondence of Joseph Jules Scaliger, Genéve, Dros (coll. « Travaux d’Humanisme et de Renaissance »), 2012, 

– Breitenstein R.-C. et Vigliano T. (éds.), Le choix de la langue dans la construction des publics en France à la Renaissance, intr. Ph. Selosse, Paris, Champion, 2012.

– Caby C. et Dessi R. M., Humanistes, clercs et laïcs dans l’Italie du XIIIe au début du XVIe siècle, Turnhout, Brepols, 2012.

– Courcelles D. (de) et Martines Peres V. (dir.), Pour une histoire comparée des traductions. Traductions des classiques, traductions du latin, traductions des langues romanes du Moyen Âge et de la première Modernité, Paris, Champion, 2012.

– Emison, Patricia A., The Italian Renaissance and Cultural Memory, Cambridge, Cambridge University Press, 2012.

– Gary, Ianziti, Writing History in Renaissance Italy : Leonardo Bruni and the Uses of the Past, Cambridge M. A., Harvard University Press, 2012. 

– Gambino-Longo S. (éd.), Hérodote à la Renaissance, Turnhout, Brepols, 2012.

– Gourouchov N., Naissance de l’Université. Les écoles de Paris d’Innocent III à Thomas d’Aquin (v. 1200 – v. 1245), Paris, Champion, 2012.

–  Grisolia R. et Matino G. (dir.), Forme e modi delle lingue e dei testi tecnici antichi, Napoli, M. d’Auria, 2012.

– Gwynne P., Poets and Princes. The Panegyric Poetry of Johannes Michael Nagonius, Turnhout, Brepols, 2012.

– Hirai H., Medical Humanism and Natural Philosophy : Renaissance Debates on Matter, Life, and the Soul, Leiden, Brill, 2011.

– Jouanno C. (éd.), Figures d’Alexandre à la Renaissance, Turnhout, Brepols, 2012.

– Mack P., A History of Renaissance Rhetoric, 1380-1620, Oxford, Oxford University Press, 2011.

Nardi B., Naturalismo e Alessandrismo nel Rinascimento, Brescia, Torre d’Ercole, coll. Aevum viride, 2012.

– Rolet A. (dir.), Allégorie et symbole : voies de dissidence ? (De l’Antiquité à la Renaissance), Rennes, Presses Universitaires de Rennes (coll. « Interférences »), 2012.

– Savarese G., Un frate neoplatonico e il Rinascimento a Roma, a cura di C. Cassiani, Roma, Roma nel Rinascimento, 2012.

– Tramontana S., Le parole, le immagini, la storia, a cura di C. M. Rugolo, prés. V. Fera et A. Pennisi, Messina, Centro Interdipartimentale di Studi Umanistici, 2012.

– Veltri G. et Miletto G. (éds.), Rabbi Judah Moscato and the Jewish Intellectual World in Mantua in 16th-17th Century, Leiden, Brill, 2012.

 

A paraître

– Boulègue L., Casanova-Robin H. et Lévy C. (éds.), Le tyran et sa postérité de l’Antiquité à la Renaissance, Paris, Classiques Garnier.

– Beer S. (de), The Poetics of Patronage. Poetry as Self-Advancement in Giannantonio Campano, Turnhout, Brepols.

– Duché-Gavé V., Lardon S. et Pineau G., Jean de Sponde (1557-1595). Un humaniste dans la tourmente, Paris, Garnier.

– Galand P. et Laigneau S. (éds.), La « silve ». Histoire d’une écriture libérée en Europe de l’Antiquité au XVIIIe siècle, Turnhout, Brepols.

– Leroux V. et Séris É. (dir.), Anthologie des poétiques latines de la Renaissance, Genève, Droz.

III. Revues

Camenae, 12 (2012) : La poétique d’Horace et sa réception, dir. R. Glinatsis, http://www.paris-sorbonne.fr/la-recherche/les-unites-de-recherche/mondes-anciens-et-medievaux-ed1/rome-et-ses-renaissances-art-3625/article/camenae-no-12

Camenae, 13 (2012) : sur la réception d’Horace ˗ Le génie de la formule ; la notion de decorum ˗  double numéro, dir. N. Dauvois et M. Magnien,  http://www.paris-sorbonne.fr/la-recherche/les-unites-de-recherche/mondes-anciens-et-medievaux-ed1/rome-et-ses-renaissances-art-3625/article/camenae-13

Camenae, 14 (2012) : La géographie des humains ou l’œil de la morale, dir. S. Gambino Longo, http://www.paris-sorbonne.fr/la-recherche/les-unites-de-recherche/mondes-anciens-et-medievaux-ed1/rome-et-ses-renaissances-art-3625/revue-en-ligne-camenae/article/camenae-14

– E-Spania http://e-spania.revues.org/20968 (Poètes de l’Empereur, dir. R. Béhard).

Renaissance Quaterly, vol. LXV- 2 (summer 2012).

Renaissance Quaterly, vol. LXV- 3 (fall 2012).

Renaissance Quaterly, vol. LXV- 4 (winter 2012).

Seizième siècle, 8 (2012) : Les textes scientifiques à la Renaissance.

Colloques 2006

Liste des colloques organisés en 2006 à propos du latin médiéval et du néo-latin.

– 3 mars 2006, Bordeaux : Journée Lire Aristote au Moyen Âge et à la Renaissance : réception du Traité sur la génération et la corruption, Université de Bordeaux III, organisée par J. Ducos et V. Giacomotto-Charra.

– 27-29 mars 2006, Limoges : Colloque La traduction des Anciens en Europe du Quattrocento à la Révolution, Université de Limoges, organisé par C. Lechevalier et L. Pradelle.

– Mai 2006, Verona : Colloque “Il segretario è come un angelo”: trattati, raccolte, epistolari, vite paradigmatiche o come essere un buon segretario nel Rinascimento, organisé par le Gruppo di Studio sul Cinquecento Francese.

– 27-29 mars 2006, Limoges : Traduire les Anciens (Grecs et Latins) en Europe du Quattrocento à la fin du 18e siècle :d’une renaissance à une révolution ?, Université de Limoges, org. C. Lechevalier (Université de Caen) et L. Pradelle (Université de Limoges).

– 6-13 août 2006, Budapest : Congrès International de l’IANLS : Varietas gentium- Communis Latinitas, org. Dr. Gyula Mayer et Prof. Dr. L. Szörényi.

– 4-8 septembre 2006, Oxford (Corpus Christi College): Colloque Erasmus and the Republic of Letters. Rens.: Stephen Ryle. Conference Announcement and Call for Papers: The conference will cover all aspects of Erasmus’ achievement and influence in the fields of education, literature, biblical studies, and theology. Keynote speakers include Lisa Jardine, J.K. McConica, Hilmar M. Pabel, Jane E. Phillips, Erika Rummel, and Mark Vessey. Proposals for papers of 20 or 30 minutes’ duration are invited. Abstracts of c.150 words should be sent by 31 December 2005.

– 22-23 sept. 2006, Paris (Paris IV-Sorbonne) : Colloque Le tyran et sa postérité. Rééflexions sur les figures du pouvoir absolu de l’Antiquité à la Renaissance, organisé par C. Lévy (U. de Paris IV, Equipe « Traditions romaines ») et L. Boulègue (U. de Lille 3, UMR « Savoirs, Textes, Langages »).
Présentation (résumé) : On aurait pu penser que les spécificités propres à la figure grecque du tyran la rendaient inexportable en milieu romain, la res publica ayant déjà son propre repoussoir, le rex. L’installation de la philosophie à Rome, la présence de penseurs comme Polybe ou Panétius allait, dès le second siècle av. J.C., avoir pour conséquence une osmose des catégories grecques et romaines du politique et une intellectualisation plus grande du mos maiorum. Cependant, c’est au Ier siècle av. J.C., et tout particulièrement avec Cicéron, que le tyran fait irruption dans la pensée politique romaine, comme moyen de penser une réalité dont le caractère chaotique apparaissait chaque jour avec plus d’évidence. Si César apparut à Cicéron comme l’incarnation romaine du tyran platonicien, l’habileté d’Auguste aboutit à l’apparition d’un Ianus bifrons, à la fois princeps héritier de l’idéal cicéronien, et tyran pour tous ceux qui vivaient dans la nostalgie de la res publica. La philosophie politique romaine à l’époque impériale se construira donc en fonction des multiples manières de penser la triade: république/prince/tyran. L’analyse diachronique des concepts de principat et de tyrannie, fondée sur l’étude de textes d’inspirations très diverses, devrait permettre une perception plus juste de la dette de Rome à l’égard de la pensée politique grecque et de l’apport spécifiquement romain à la pensée politique occidentale. Le débat sur les figures du prince et du tyran se poursuit dans les traités politiques des humanistes avec, souvent, un souci éthique très fort, du moins jusqu’au début du XVIe siècle. Ces écrits adoptent plusieurs formes et aussi se jouer des limites de tel ou tel genre, et les nombreux traités de cour, qui fleurissent au cours du XVIe siècle, peuvent être considérés comme de nouveaux types de traités politiques. Comment pose-t-on encore la question des trois grands types de régimes politiques et que devient la figure du tyran dans un contexte historique, politique et religieux radicalement différent de celui des sources antiques ?

– 22-23 septembre 2006, Perth : Colloque Humanism and Medicine in the Early Modern Era, Institute of Advanced Studies, University of Western Australia, Perth, oraganisé par Professor Yasmin Haskell and Dr Susan Broomhall.
Présentation : The symposium will explore the complex, and sometimes troubled, relationship between humanism and medicine from the fourteenth through eighteenth centuries. The father of humanism, Francesco Petrarca, famously attacked the medical profession in Against the Doctors (1352). Humanism spoke a new language theoretically a natural, classical Latin, as opposed to the ‘barbaric’ scholastic idiom of the philosophers and the Galenist gobbledygook of the doctors. But the cultures of humanism and medicine inevitably enriched one another: doctors and humanists shared a professional interest in the ancient texts (from Dioscorides to Lucretius), and a vested interest in preserving Latin as a professional argot. Humanism had its own healing pretensions through poetry and moral philosophy. In the sixteenth and seventeenth centuries, doctor and humanist sometimes co-existed in the same person such as Girolamo Fracastoro, Girolamo Cardano, Julius Caesar Scaliger, François Rabelais, and Pierre Petit.
Appel à communication: Papers (30 minutes) should consider various aspects of this road theme, including but not limited to the interface between learned and non-learned medicine, vernacular humanism and medicine, the evolution of the identity of the humanist physician over the early modern era, and the extent to which a consciousness of ‘two cultures’ prevailed in different local and institutional contexts. Please send a 300-word abstract before 1 December 2005 to the conference organisers.

– Sept.-oct. 2006 (proposition de date provisoire), Lyon : Colloque international Commencer et finir, La notion de début et de fin dans les littératures grecque, latine, byzantine et néolatine, organisé par le Centre d’Études et de Recherches sur l’Occident Romain (CEROR, EA 466) et le département de Lettres Classiques de l’Université Jean-Moulin-Lyon III. Organisateurs scientifiques : Christian Nicolas et Bruno Bureau.
Présentation : Prendre en compte la problématique du début et de la fin est une constante de la topique rhétorique : les noms pour désigner ces notions sont multiples, témoignant de la complexité du phénomène d’ouverture et de fermeture d’une oeuvre ou de ses parties. Commencer et finir peut en effet s’appliquer à une oeuvre, voire un ensemble d’oeuvres (recueil), une partie topique d’oeuvre (récit enchâssé, discours, digression, ekphrasis), voire une structure narratologique ou dramatique (notions d’exposition, de dénouement, d’exorde et péroraison etc.), impliquant parfois un débordement de la structure par la matière même de ce qui est dit (analepse, prolepse, dans le cas de prophéties, retours en arrière etc.). Où finit le début, où commence la fin devient alors une question pertinente. Se pose aussi la question de l’autonomie du texte par rapport à des éléments qui l’entourent : insertion de textes dans des recueils et notion même de début et fin de recueil, paratexte (préfaces et postfaces, dédicaces et texte d’envoi, prologues et épilogues) qui compliquent la perception des « vrais » débuts et fins du texte lui-même, quand ils ne l’occultent pas (présence d’un paratexte rapporté, par un éditeur ou un scribe par exemple).
Peut-on enfin retracer une histoire du début et de la fin en littérature de la Grèce archaïque à la Renaissance, quels sont le sens et la portée des évolutions en particulier sur la notion même de texte ou d’oeuvre (pensée du recueil, etc.…) ? La mise en perspective diachronique, comme le changement d’ère culturelle, peuvent conduire à retracer finalement quelques aspects d’une histoire du Texte.

– 23-25 nov. 2006, Clermont-Ferrand : Colloque international Présence du roman grec et latin, organisé par le Centre de recherches André Piganiol et le Centre de Recherches sur les Civilisations Antiques (CRCA) de l’Université de Clermont-Ferrand II. Rens.: Rémy Poignault.
Présentation : Les axes principaux proposés pour ce colloque sont les suivants, sans être exclusifs:
* les formes du genre : rapports avec la satire, l’épopée, le mime, la comédie, la tragédie, les récits de voyage, la fable milésienne, l’élégie érotique alexandrine, l’histoire, la rhétorique, la littérature orales.
* le monde du roman et sa topique
* la réception du roman grec et latin : sa transmission, sa redécouverte, traductions et éditions, son influence sur le roman byzantin, dans la littérature du Moyen Âge jusqu’à nos jours, mais aussi dans la musique, les arts figurés, le cinéma. Dans la tradition de pluridisciplinarité des travaux du Centre de recherches André Piganiol, on attend des contributions de spécialistes venant de différents horizons universitaires.

– 15-16 décembre 2006, Bruxelles (B) : Journées d’études sur les instruments de travail des humanistes Langue, livres, Livre, Musée de la Maison d’Erasme.