Les Labyrinthes de l’esprit. Collections et bibliothèques à la Renaissance – Renaissance libraries and collections, sous la direction de Rosanna Gorris Camos & Alexandre Vanautgaerden, Genève, Bibliothèque de Genève-Droz, 2015. (Olivier Pédeflous)

Les Labyrinthes de l’esprit. Collections et bibliothèques à la Renaissance – Renaissance libraries and collections, sous la direction de Rosanna Gorris Camos & Alexandre Vanautgaerden, Genève, Bibliothèque de Genève-Droz, 2015, 673 p.

Ce volume rassemble 19 contributions sur les bibliothèques de la Renaissance, autour de l’axe franco-italien, à l’initiative de la FISIER. Les contributions de ce volume sont souvent l’occasion de reprendre les dossiers de reconstitutions de bibliothèques importantes, celles de François Rasse des Neux et Desportes par Jeanne Veyrin-Forrer et Isabelle de Conihout, ou plus anciennement les travaux d’Abel Lefranc et Pierre Villey pour Rabelais et Montaigne. Les manuscrits et imprimés de ces bibliothèques sont à dominante latine. Le volume s’ouvre sur la naissance de bibliothèque : la contribution d’Harald Hendrix sur l’aspect matériel des lieux de conservation des livres en Italie (villas, musées) donne une intéressante mise en espace des livres, tandis que Pierre Delsaerdt analyse les débuts de la bibliothèque publique d’Anvers (1608-1609) à l’ombre de l’Ambrosiana. Claude La Charité fait le point sur la bibliothèque hippocratique de Rabelais, Romain Menini sur son « dernier Plutarque ». Celle de Montaigne, rassemble, parfois en plusieurs éditions, les classiques, Plutarque, César, Térence, en latin et grec. On compte 101 unités bibliographiques aujourd’hui localisées (sur un total approximatif de 1000 volumes) (voir I de Smet, A. Legros ; voir aussi B. Pistilli, M. Sgattoni, M-.L Demonet). Les « bibliothèques encyclopédiques » de la deuxième moitié du XVIe siècle sont largement étudiées. Gian Vincenzo Pinelli possédait un imposant massif de 700 manuscrits (sur un total de 9013 unités), dominé largement par le latin dont au moins trois manuscrits de la famille Bembo à l’Ambrosiana. I. de Smet approfondit le dossier de la bibliothèque de Thou (6000 unités, correspondant sans doute à 9000 titres. David Lines s’attache à reconstituer sur inventaire la bibliothèque aristotélicienne d’Aldrovandi. Pour Philippe Desportes, dont I. de Conihout a repéré une quarantaine de manuscrits, F. Rouget ajoute plusieurs volumes importants. D. Bjaï étudie la bibliothèque d’Etienne Pasquier, essentiellement à partir de sa correspondance. L’étude d’Eva del Soldato sur les bibliothèques de Simone Porzio et Benedetto Varchi se veut un examen des cas de bibliothèques évanouies. À l’exception de la bibliothèque de Pinelli, hors normes, c’est en milieu courtisan, à la cour de Savoie, que le manuscrit est le mieux attesté comme en témoigne l’étude de R. Gorris sur les livres rescapés et perdus dans l’incendie de la BN de Turin en 1904. Le volume se clôt sur d’importants outils : une bibliographie générale exhaustive et un index très détaillé inventoriant les noms d’auteurs, de personnages, d’imprimeurs, de villes et aussi les titres des livres manuscrits et imprimés.

Olivier Pédeflous

Cette recension a été publiée dans le Bulletin de liaison n°14 (2016) de la SEMEN-L (p. 20).

Publications récentes – Bulletin printemps 2012

I. Textes

– Arena, Antonius, Ad suos Compagnones (1531), édition bilingue, texte établi, traduit, annoté et commenté par Marie-Joëlle Louison-Lassablière, Paris, Champion, 2012.

– Biondo, Flavio, Roma instaurata / Rome restaurée, Tome 2, livre 2, texte, trad., intr. et notes A. Raffarin-Dupuis, Paris, Les Belles Lettres (Classiques de l’Humanisme), 2012.

– Gassendi, Pierre, La logique de Carpentras, texte, trad. et intr. S. Taussig, Turnhout, Brepols (Les styles du savoir), 2012.

– Gilles de Rome, Théorèmes sur l’être et l’essence, éd., trad.,  notes S. Mercier, Paris, Les Belles Lettres, 2011.

– Marulle, Michel, Epigrammaton libri quattuor, Œuvre complètes, tome I, éd. R. Guillot, Paris, Classiques Garnier, 2012.

– Pétrarque, Lettres de la vieillesse (Seniles), tome V, Paris, Belles Lettres (Classiques de l’Humanisme), 2012.

– Thomas d’Aquin, Textes sur la morale, trad. par É. Gilson, avec un index et un guide de lecture par R. Imbach, Paris, Vrin, 2011.

À paraître

– Bérauld, Nicolas, Praelectio et commentaire à la Silve Rusticus d’Ange Politien [1513],éd., trad. et comm. P. Galand, Genève, Droz (Travaux d’Humanisme et Renaissance).

– Muret, Marc-Antoine (de), Jules César, Paris, Les Belles Lettres (Classiques de l’Humanisme).

– Pomponazzi, Pietro, De immortalitate animae / L’Immortalité de l’âme, tx. et trad. T. Gontier, Paris, Les Belles Lettres (Classiques de l’Humanisme).

– Vives, Juan Luis, De tradendis disciplinis, éd. critique avec traduction et commentaire par Tristan Vigliano, Paris, Les Belles Lettres (Le miroir des humanistes).

II. études

– [collectif Colloque de Sarlat], Amitié & Compagnie. Autour du Discours de la servitude volontaire de La Boétie, Paris, Classiques Garnier (Cahiers La Boétie), 2012.

– Berriot-Salavadore E., Pascal C., Roudaut F. et Tran T. (éds.), La vertu de prudence entre Moyen Âge et âge classique, Paris, Classiques Garnier, 2012.

– Bouquet M. et Méniel B., Servius et sa réception de l’Antiquité à la Renaissance, Presses Universitaires de Rennes, 2011.

– Buttgen Ph., Luther et la philosophie, Paris, Vrin, 2011.

– Capodieci L. et Ford Ph. (éds.), Homère à la Renaissance : Mythe et transfigurations, Paris, Somogy Editions d’Art, 2011.

– Catellani-Dufrêne N. et Perrin M. J.-L. (dir.), La Lyre et la pourpre. Poésie latine et politique de l’Antiquité tardive à la Renaissance, Rennes, PUR (Interférences), 2012. [le volume réunit les articles issus du 2ème Congrès de la SEMEN-L, U. d’Amiens, 14-16 oct. 2010]

– Chappuis Sandoz L. (dir.), Au-delà de l’élégie d’amour. Métamorphoses et renouvellements d’un genre latin dans l’Antiquité et à la Renaissance, Paris, Classiques Garnier, 2011.

– Clément M. (éd.), Etienne Dolet. 1509-2009, Genève, Droz (Cahiers d’Humanisme et Renaissance), 2012.

– Crisciani C. and Zuccolin G., (éds.), Michele Savonarola : Medicina e cultura di corte, Florence, SISMEL Edizioni del Galluzzo, 2011.

– Damanti A., Libertas philosophandi : Theologia e filosofia nella Lettera alla grandduchessa Cristina di Lorena di Galileo Galilei, Rome, Edizioni di Storia e Letteratura, 2010.

– Guillot R., Essais sur Jean Second, Paris, Classiques Garnier, 2011.

– Hasnawi A. (éd.), La Lumière de l’intellect. La pensée scientifique et philosophique d’Averroès dans son temps, Leuven, Peeters, 2011.

– Huchon, Mireille, Rabelais, Paris, Gallimard, 2011.

– Karmon D., The Ruin of the Eternal City : Antiquity and Preservation in Renaissance Rome, Oxford, Oxford University Press, 2011.

König-Pralong C., Du bon usage des savoirs. Scolastique, philosophie et politique culturelle, Paris, Vrin, 2011.

– Krazek R., Montaigne et la philosophie du plaisir. Pour une lecture épicurienne des Essais, Paris, Classiques Garnier, 2012.

– Laurens P., L’Abeille dans l’ambre. Célébration de l’épigramme de l’époque alexandrine à la fin de la Renaissance, Paris, Les Belles Lettres, 2012 [Réédition revue et augmentée de trois nouveaux chapitres]

– McCormick J.P., Machiavellian Democracy, Cambridge, Cambridge University Press, 2011.

– Ménager D., La Renaissance et le détachement, Paris  Classiques Garnier, 2011.

– Pouderon B. (éd.), L’argument hérésiologique. L’Eglise ancienne et les
réformes XVI et XVII e siècles
, Paris, éd. Beauchesne, 2012.

– Prat S., Constance et inconstance chez Montaigne, Paris, Classiques Garnier, 2012.

– Smeesters-Lelubre A., Aux rives de la lumière : La poésie de la naissance chez
les auteurs néo-latins des anciens Pays-Bas entre la fin du XVe siècle et le
milieu du XVIIe siècle
, Leuven University Press, 2011.

– Stancato G., Le concept de désir dans l’œuvre de Thomas d’Aquin. Analyse lexicographique et conceptuelle du mot Desiderium, Paris, Vrin, 2011.

A paraître

– Boulègue L., Casanova-Robin H. et Lévy C. (éds.), Le tyran et sa postérité. Réflexions sur le pouvoir absolu de l’Antiquité à la Renaissance, Paris, Classiques Garnier.

– Duché-Gavé V., Lardon S. et Pineau G., Jean de Sponde (1557-1595). Un humaniste dans la tourmente, Paris, Classiques Garnier.

– Galand P. et Rossi G. (dir.), La représentation du mariage chez les juristes et les poètes

de la Renaissance, Paris, Garnier.

– Gambino-Longo S. (éd.), Hérodote à la Renaissance, Turnhout, Brepols.

– Leroux V. et Séris É. (dir.), Anthologie des poétiques latines de la Renaissance, Genève, Droz.

– Regoliosi M. (éd.), La diffusione europea del pensiero del Valla (Prato, 3-6 déc. 2008), Florence, Pagliai Polistampa, 2 vols.

III. Revues

Bibliothèque d’Humanisme et Renaissance, Tome LXXIV – 1 (2012).

– Camenae, 10 (La représentation: enjeux littéraires, artistiques et philosophiques, de l’Antiquité au XIXe siècle) : http://www.paris-sorbonne.fr/la-recherche/les-unites-de-recherche/mondes-anciens-et-medievaux-ed1/rome-et-ses-renaissances-art-3625/revue-en-ligne-camenae/article/camenae-no10-novembre-2011

Camenae, 11 (Présence et visages de Venance Fortunat. XIVe centenaire, actes du colloque tenu à l’abbaye de Saint-Martin de Ligugé, 11-12 déc. 2009), 2012 : http://www.paris-sorbonne.fr/la-recherche/les-unites-de-recherche/mondes-anciens-et-medievaux-ed1/rome-et-ses-renaissances-art-3625/revue-en-ligne 

Humanistica Lovaniensia. Journal of Neo-Latin Studies, 2012.

– Renaissance Quarterly, vol. 64, 4 (hiver 2011)

Renaissance Quarterly, vol. 65, 1 (printemps 2012)

Seizième siècle [Les textes scientifiques à la Renaissance], 8 (2012).

Colloques 2006

Liste des colloques organisés en 2006 à propos du latin médiéval et du néo-latin.

– 3 mars 2006, Bordeaux : Journée Lire Aristote au Moyen Âge et à la Renaissance : réception du Traité sur la génération et la corruption, Université de Bordeaux III, organisée par J. Ducos et V. Giacomotto-Charra.

– 27-29 mars 2006, Limoges : Colloque La traduction des Anciens en Europe du Quattrocento à la Révolution, Université de Limoges, organisé par C. Lechevalier et L. Pradelle.

– Mai 2006, Verona : Colloque “Il segretario è come un angelo”: trattati, raccolte, epistolari, vite paradigmatiche o come essere un buon segretario nel Rinascimento, organisé par le Gruppo di Studio sul Cinquecento Francese.

– 27-29 mars 2006, Limoges : Traduire les Anciens (Grecs et Latins) en Europe du Quattrocento à la fin du 18e siècle :d’une renaissance à une révolution ?, Université de Limoges, org. C. Lechevalier (Université de Caen) et L. Pradelle (Université de Limoges).

– 6-13 août 2006, Budapest : Congrès International de l’IANLS : Varietas gentium- Communis Latinitas, org. Dr. Gyula Mayer et Prof. Dr. L. Szörényi.

– 4-8 septembre 2006, Oxford (Corpus Christi College): Colloque Erasmus and the Republic of Letters. Rens.: Stephen Ryle. Conference Announcement and Call for Papers: The conference will cover all aspects of Erasmus’ achievement and influence in the fields of education, literature, biblical studies, and theology. Keynote speakers include Lisa Jardine, J.K. McConica, Hilmar M. Pabel, Jane E. Phillips, Erika Rummel, and Mark Vessey. Proposals for papers of 20 or 30 minutes’ duration are invited. Abstracts of c.150 words should be sent by 31 December 2005.

– 22-23 sept. 2006, Paris (Paris IV-Sorbonne) : Colloque Le tyran et sa postérité. Rééflexions sur les figures du pouvoir absolu de l’Antiquité à la Renaissance, organisé par C. Lévy (U. de Paris IV, Equipe « Traditions romaines ») et L. Boulègue (U. de Lille 3, UMR « Savoirs, Textes, Langages »).
Présentation (résumé) : On aurait pu penser que les spécificités propres à la figure grecque du tyran la rendaient inexportable en milieu romain, la res publica ayant déjà son propre repoussoir, le rex. L’installation de la philosophie à Rome, la présence de penseurs comme Polybe ou Panétius allait, dès le second siècle av. J.C., avoir pour conséquence une osmose des catégories grecques et romaines du politique et une intellectualisation plus grande du mos maiorum. Cependant, c’est au Ier siècle av. J.C., et tout particulièrement avec Cicéron, que le tyran fait irruption dans la pensée politique romaine, comme moyen de penser une réalité dont le caractère chaotique apparaissait chaque jour avec plus d’évidence. Si César apparut à Cicéron comme l’incarnation romaine du tyran platonicien, l’habileté d’Auguste aboutit à l’apparition d’un Ianus bifrons, à la fois princeps héritier de l’idéal cicéronien, et tyran pour tous ceux qui vivaient dans la nostalgie de la res publica. La philosophie politique romaine à l’époque impériale se construira donc en fonction des multiples manières de penser la triade: république/prince/tyran. L’analyse diachronique des concepts de principat et de tyrannie, fondée sur l’étude de textes d’inspirations très diverses, devrait permettre une perception plus juste de la dette de Rome à l’égard de la pensée politique grecque et de l’apport spécifiquement romain à la pensée politique occidentale. Le débat sur les figures du prince et du tyran se poursuit dans les traités politiques des humanistes avec, souvent, un souci éthique très fort, du moins jusqu’au début du XVIe siècle. Ces écrits adoptent plusieurs formes et aussi se jouer des limites de tel ou tel genre, et les nombreux traités de cour, qui fleurissent au cours du XVIe siècle, peuvent être considérés comme de nouveaux types de traités politiques. Comment pose-t-on encore la question des trois grands types de régimes politiques et que devient la figure du tyran dans un contexte historique, politique et religieux radicalement différent de celui des sources antiques ?

– 22-23 septembre 2006, Perth : Colloque Humanism and Medicine in the Early Modern Era, Institute of Advanced Studies, University of Western Australia, Perth, oraganisé par Professor Yasmin Haskell and Dr Susan Broomhall.
Présentation : The symposium will explore the complex, and sometimes troubled, relationship between humanism and medicine from the fourteenth through eighteenth centuries. The father of humanism, Francesco Petrarca, famously attacked the medical profession in Against the Doctors (1352). Humanism spoke a new language theoretically a natural, classical Latin, as opposed to the ‘barbaric’ scholastic idiom of the philosophers and the Galenist gobbledygook of the doctors. But the cultures of humanism and medicine inevitably enriched one another: doctors and humanists shared a professional interest in the ancient texts (from Dioscorides to Lucretius), and a vested interest in preserving Latin as a professional argot. Humanism had its own healing pretensions through poetry and moral philosophy. In the sixteenth and seventeenth centuries, doctor and humanist sometimes co-existed in the same person such as Girolamo Fracastoro, Girolamo Cardano, Julius Caesar Scaliger, François Rabelais, and Pierre Petit.
Appel à communication: Papers (30 minutes) should consider various aspects of this road theme, including but not limited to the interface between learned and non-learned medicine, vernacular humanism and medicine, the evolution of the identity of the humanist physician over the early modern era, and the extent to which a consciousness of ‘two cultures’ prevailed in different local and institutional contexts. Please send a 300-word abstract before 1 December 2005 to the conference organisers.

– Sept.-oct. 2006 (proposition de date provisoire), Lyon : Colloque international Commencer et finir, La notion de début et de fin dans les littératures grecque, latine, byzantine et néolatine, organisé par le Centre d’Études et de Recherches sur l’Occident Romain (CEROR, EA 466) et le département de Lettres Classiques de l’Université Jean-Moulin-Lyon III. Organisateurs scientifiques : Christian Nicolas et Bruno Bureau.
Présentation : Prendre en compte la problématique du début et de la fin est une constante de la topique rhétorique : les noms pour désigner ces notions sont multiples, témoignant de la complexité du phénomène d’ouverture et de fermeture d’une oeuvre ou de ses parties. Commencer et finir peut en effet s’appliquer à une oeuvre, voire un ensemble d’oeuvres (recueil), une partie topique d’oeuvre (récit enchâssé, discours, digression, ekphrasis), voire une structure narratologique ou dramatique (notions d’exposition, de dénouement, d’exorde et péroraison etc.), impliquant parfois un débordement de la structure par la matière même de ce qui est dit (analepse, prolepse, dans le cas de prophéties, retours en arrière etc.). Où finit le début, où commence la fin devient alors une question pertinente. Se pose aussi la question de l’autonomie du texte par rapport à des éléments qui l’entourent : insertion de textes dans des recueils et notion même de début et fin de recueil, paratexte (préfaces et postfaces, dédicaces et texte d’envoi, prologues et épilogues) qui compliquent la perception des « vrais » débuts et fins du texte lui-même, quand ils ne l’occultent pas (présence d’un paratexte rapporté, par un éditeur ou un scribe par exemple).
Peut-on enfin retracer une histoire du début et de la fin en littérature de la Grèce archaïque à la Renaissance, quels sont le sens et la portée des évolutions en particulier sur la notion même de texte ou d’oeuvre (pensée du recueil, etc.…) ? La mise en perspective diachronique, comme le changement d’ère culturelle, peuvent conduire à retracer finalement quelques aspects d’une histoire du Texte.

– 23-25 nov. 2006, Clermont-Ferrand : Colloque international Présence du roman grec et latin, organisé par le Centre de recherches André Piganiol et le Centre de Recherches sur les Civilisations Antiques (CRCA) de l’Université de Clermont-Ferrand II. Rens.: Rémy Poignault.
Présentation : Les axes principaux proposés pour ce colloque sont les suivants, sans être exclusifs:
* les formes du genre : rapports avec la satire, l’épopée, le mime, la comédie, la tragédie, les récits de voyage, la fable milésienne, l’élégie érotique alexandrine, l’histoire, la rhétorique, la littérature orales.
* le monde du roman et sa topique
* la réception du roman grec et latin : sa transmission, sa redécouverte, traductions et éditions, son influence sur le roman byzantin, dans la littérature du Moyen Âge jusqu’à nos jours, mais aussi dans la musique, les arts figurés, le cinéma. Dans la tradition de pluridisciplinarité des travaux du Centre de recherches André Piganiol, on attend des contributions de spécialistes venant de différents horizons universitaires.

– 15-16 décembre 2006, Bruxelles (B) : Journées d’études sur les instruments de travail des humanistes Langue, livres, Livre, Musée de la Maison d’Erasme.