Le nu dans la littérature de la Renaissance. Sous la direction d’Emilie Séris, Presses Universitaires François Rabelais, collection Renaissance, Tours, 2022. ISBN 978-2-86906-803-2, 21 x 28 cm, 288 p.

Le nu dans la littérature de la Renaissance. Sous la direction d’Emilie Séris, Presses Universitaires François Rabelais, collection Renaissance, Tours, 2022. ISBN 978-2-86906-803-2, 21 x 28 cm, 288 p.

Contributions de Thomas Baier, Roland Béhar, Gabriele Bucchi, Nicolas Casellato, Guillaume Cassegrain, Donatella Coppini, Évrard Delbey, Susanna Gambino Longo, Giuseppe Germano, Julien Goeury, Antonietta Iacono, Nadeije Laneyrie-Dagen, Virginie Leroux, Julien Maudoux, Francesca Mestre, Valérie Naas, John Nassichuk, Anne-Pascale Pouey-Mounou, Emmanuelle Rosso & Gilles Sauron.

À la Renaissance, le nu a connu dans les arts un développement sans précédent. Observe-t-on un phénomène analogue dans la littérature ? Ce livre, en identifiant une variété de nus dans les textes de la Renaissance et en analysant leurs modèles, leurs significations et leurs procédés d’écriture, propose une première synthèse sur le sujet. Après avoir rappelé les caractéristiques essentielles du nu depuis l’Antiquité, cet ouvrage entend revaloriser la fonction comique de la nudité, aspect minoré par la critique longtemps centrée sur le nu idéal et le mouvement néo-platonicien. En effet, dans la suite de la tradition médiévale, la dérision du corps s’exprime dans la nouvelle en langue italienne, dans l’épigramme latine, mais aussi parfois dans l’élégie ou dans les récits des grandes découvertes, mettant à nu la condition humaine. Toutefois, si le nu alimente à la Renaissance la satire des mœurs, il n’en continue pas moins de célébrer l’amour et la fécondité : littérature et arts perpétuent la fonction érotique du nu archaïque en l’adaptant aux cadres du mariage chrétien. Enfin, les nouvelles théorisations humanistes du corps, qui ont bouleversé sa figuration en art, ont aussi modifié les codes de sa description littéraire : les recherches sur la symétrie du corps humain, sur l’anatomie ou sur le mouvement n’ont pas manqué de travailler le nu dans la littérature de la Renaissance.

Source : Cette recension a été publiée dans le Bulletin de liaison n°20 (décembre 2022) de la SEMEN-L (p. 45).

Émilie SÉRIS, Solus homo nudus, solum animal sapiens. Théories humanistes du nu (XVe-XVIe siècles), Turnhout, Brepols, 2021 (Florence Vuilleumier Laurens)

Émilie SÉRIS, Solus homo nudus, solum animal sapiens. Théories humanistes du nu (XVe-XVIe siècles), coll. « HΦR. Philosophie hellénistique et romaine », Turnhout, Brepols, 2021, 499 p. + 31 planches couleur.

Pendant du colloque organisé et publié par la même autrice — dont nous ne parlerons pas : Le Nu dans la littérature de la Renaissance, coll. « Renaissance » 36, Tours, P.U. François-Rabelais, 2022, 288 p. : autour de quatre aspects principaux illustrant la question (Modèles figurés, Modèles littéraires, Misères et dignité de l’homme, Éros Pan et Hyménée et la Fabrique du nu), le riche et savant ouvrage présenté ici a l’ambition d’en dégager la complexité des fondements théoriques.
L’Avant-propos rend hommage au De Corporis humani harmonia (1555) de Jean Lyège — adaptation versifiée du traité de physiologie de Galien (De usu partium) —, sorte de pierre milliaire qui marque l’hermeneutical turn du Concile de Trente (e.g. les traités de Jan van der Meulen) mettant globalement terme à l’Humanisme militant de la dignitas hominis. L’introduction (64 p.), atteste, en particulier, que l’adjectif substantivé absent du latin classique émerge de façon technique au livre II du De Pictura (1435) de Leon Battista Alberti, lorsqu’il s’agit de peindre un nu (in nudo pingendo) en recouvrant de peau et de chair les os et les muscles — inversant paradoxalement la dénudation du corps par un « vêtement » le rendant propre à être représenté et pensé dans son existence terrestre. Les trattatisti postérieurs reprendront le schéma d’habillage du nu. Celui-ci est analysé sous les trois corps d’une ambitieuse architecture dont les sources anciennes constituent les fondements :

D’abord la Symétrie (microcosme), source de l’harmonie du corps selon les Anciens (Vitruve), se prolonge à la Renaissance avec Cennini, Ghiberti, Alberti etc. pour aboutir à Léonard ; le néoplatonisme ficinien propage l’influence du Timée, qui « harmonise » à son tour les traités postérieurs de Gauricus à Dürer (commensus, diuina proportio, concordia…) ; mais c’est sans compter l’influence de l’enseignement padovan d’Aristote, selon qui la beauté s’adoucit loin de la splendeur par l’union de la belle ordonnance des parties avec la couleur, sous la bannière d’un Nifo, puis Pino, Dolce et Vincenzo Danti (106 p.).
Ensuite l’Anatomie (organisme) : partant des théories médicales antiques d’Hippocrate à Galien, dont se séparera l’exercice du corps (hygieia), illustré en 1569 par le De arte gymnastica de Mercuriale ; cependant un tel détachement, propice à la représentation de l’extérieur du corps (fabrique), ne saura se faire sans retrouver, somme toute, ce que sera la compositio membrorum albertienne (De Pictura, II, 37-38), suivi par Ghiberti, Léonard, Vasari : belle machine ! (Cellini, Danti). L’agencement des membres et les exercices autorisent le mouvement du corps, local par la sensation et le désir propre à l’animal (plus la faculté de représentation humaine), réalisation de la puissance dans la chose, dont on appréciera la variété (Alberti, Léonard, Gauricus, Vasari), la disposition (contraposto, moderatio, ponderazione), le status obliquus pour aboutir à la serpentine. Le corps nu (en mouvement ou non) ne saurait être privé de la grâce, qu’il soit jeune ou âgé, fin ou musclé, agréable ou effrayant (terrible) en raccourci ou plongé dans le chiaroscuro : ce que les toujours mêmes traités rêveront être accompli au sein d’une aurea mediocritas (118 p.).
Enfin, la Physiognomonie (signe de l’âme) poursuit le même cheminement depuis l’Antiquité, puisque l’expression (tirée du De morbis d’Hippocrate) retenue ici est celle des Physiognomonica du Ps.-Aristote, adaptées en latin (après Polémon-Adamantius) au XIIIe siècle ; la Renaissance en dégagera la peinture des caractères dans la mesure où l’état de l’âme modifie l’état du corps et d’abord en suivant une méthode zoologique fixant des types permanents (Léonard : uomo bestiale ; La Porta : timidus/fortis uir) ; une seconde méthode dite « ethnologique » use des caractéristiques somatiques des races humaines et des peuples (Gauricus, Dürer), anticipant l’Examen de Ingenios de Huarte (1603) ; troisième : la comparaison des sexes (Gauricus, Pino) ; quatrième : éthologique (πάϑημα) introduisant (e.g. Gauricus, De sculptura) à l’expression des passions depuis les pertubationes animi d’Alberti et les accidenti mentali de Léonard jusqu’aux passions portées par la force émotionnelle suscitée par la couleur ; ainsi pour le coloris de la chair : teint chez les Anciens, mais chez les Italiens la vaghezza, la morbidezza ordonnées par la regola del colore chez un Lomazzo (119 p.).
En conclusion, les traités humanistes sur l’art élaborent un concept du nu tripartite (corps/esprit/âme) mais unifié par le mouvement au sein de la figure humaine selon les catégories (statuts) de forma, figura et species. Suivent une bibliographie sélective et de belles illustrations en couleur. Le lecteur diligent pourra regretter l’absence d’un Index nominum — mais le volume de l’ouvrage explique cela.

Florence Vuilleumier Laurens

Source : Cette recension a été publiée dans le Bulletin de liaison n°20 (décembre 2022) de la SEMEN-L (p. 45-46).

Dignité des Artes : promotion et évolution des arts libéraux de l’Antiquité à la Renaissance

Nous avons le plaisir de vous annoncer la parution de l’ouvrage collectif Dignité des Artes : promotion et évolution des arts libéraux de l’Antiquité à la Renaissance, sous la direction de Alice Lamy, Anne Raffarin et Émilie Séris, aux Éditions Honoré Champion dans la collection « Colloques, congrès et conférences – le Moyen Âge » (n° 30).

Nous reproduisons le faire-part de présentation et la table des matières ci-dessous :

CCCA 30 dignite-des-artes-matieres

Pour plus d’informations : https://www.honorechampion.com/fr/12677-book-08535750-9782745357502.html

Fabrique du scandale et rivalités mémorielles en France et en Europe (1550-1697)

Violaine Giacomotto-Charra a le plaisir de vous annoncer la parution du 2e volume de la collection « Savoirs humanistes », sur la plateforme des presses universitaires aquitaines en ligne, Un@ éditions, un bel ouvrage dirigé par Blandine Perona, Isabelle Moreau et Enrica Zanin et intitulé Fabrique du scandale et rivalités mémorielles en France et en Europe (1550-1697).

En voici le résumé:

« En 1550, la notion théologique de « scandale » est mise en avant par le traité Des scandales de Calvin. Le réformateur invite ses coreligionnaires à ne pas avoir peur du scandale, à ne pas se préoccuper de la fama. Le présent ouvrage montre, à travers l’étude de cette notion, combien les conflits confessionnels de cette époque sont en effet une bataille de réputation et deviennent même une bataille de la mémoire, non sans conséquence sur l’écriture de l’histoire. Réformés et catholiques essaient d’imposer leur récit.

Le scandale est une arme polémique essentielle dans les deux camps, au centre d’une guerre de libelles qui fait advenir un « espace public » déchiré. À une fabrique théologique du scandale, succède alors une fabrique juridique du scandale qui permet progressivement au pouvoir monarchique de reprendre la maîtrise de cet espace public. Ce livre analyse ainsi la genèse du scandale dans son sens moderne, à savoir un événement construit par un récit « médiatique » et instrumentalisé politiquement qui met en crise les normes et valeurs fondamentales d’une société, parce qu’il rend compte d’actes ou de propos qui les transgressent ».

Selon le principe de la collection, l’ouvrage est en accès libre (lecture et téléchargement) et sa bibliographie déjà traitée en zotéro. Vous le trouverez à l’adresse suivante :

Fabrique du scandale et rivalités mémorielles en France et en Europe (1550-1697)


Le prochain volume est annoncé, il s’agira d’une monographie que Dominique Fratani a tirée de son inédit d’HDR sur la correspondance de Bernado Tasso : Virtù et Servitù : Bernardo Tasso ou les tribulations d’un humaniste du XVIe siècle.

Summary in English

In 1550, the theological notion of “scandal” was put forward in Calvin’s treatise Concerning Scandals. The reformer invited his coreligionists not to be afraid of scandal and not to concern themselves with fama. Focusing on the notion of scandal, the present study demonstrates the role of reputation in interdenominational conflicts. The Protestant-Catholic conflicts become a battle of conflicting memories. As Catholics and Protestants fight to impose their own narratives, it impacts the writing of history. Scandal, thus, is crucial on both sides; it constitutes a polemical tool in a war fought with the pen and the press where libels are tearing apart the nascent ‘public space’. Following its theological making, the legal making of scandal then gradually allows the monarchy to regain control of its torn ‘public space’. This book thus analyses the emerging of scandal in its modern understanding: an event constructed as a narrative through media coverage for political purposes, which brings into crisis the common basic standards and values of a society due to the transgressive nature of the acts or words it accounts for.

Le nu dans la littérature de la Renaissance

La SEMEN-L a le plaisir de vous faire connaître la parution de : Le nu dans la littérature de la Renaissance, un ouvrage collectif sous la direction d’Émilie Séris, paru aux Presses Universitaires François-Rabelais, dans la collection « Renaissance ». Il est issu d’un colloque tenu à la Sorbonne du 22 au 24 novembre 2018.

Lien vers le site des PUFR.

Le nu a-t-il eu à la Renaissance le même succès dans la littérature que dans les arts ? Ce livre propose une première synthèse sur le sujet en identifiant une variété de nus dans les textes de la Renaissance et en analysant leurs modèles, leurs significations et leurs procédés d’écriture.

Retravaillant les exemples antiques et médiévaux, la littérature de la Renaissance a développé les fonctions comique et érotique du nu. En effet, dans la suite de la tradition médiévale, la dérision du corps s’exprime dans la nouvelle en langue italienne, dans l’épigramme latine, mais aussi parfois dans l’élégie ou dans les récits des grandes découvertes, mettant à nu la condition humaine. Toutefois, si le nu alimente à la Renaissance la satire des mœurs, il n’en continue pas moins de célébrer l’amour et la fécondité : littérature et arts perpétuent la fonction érotique du nu archaïque en l’adaptant aux cadres du mariage chrétien. Enfin, il apparaît que les nouvelles théorisations humanistes du corps, qui ont bouleversé sa figuration en art, ont aussi modifié les codes de sa description littéraire : les recherches sur la symétrie du corps humain, sur l’anatomie ou sur le mouvement n’ont pas manqué non plus d’influencer le nu dans la littérature de la Renaissance.

Encart de présentation et bon de commande

Sommaire

INTRODUCTION

PARTIE I – MODELES FIGURÉS, MODELES LITTÉRAIRES

Chapitre I – Histoires de nus et de nudité. Sur quelques anecdotes antiques. Valérie Naas

Chapitre II – Les nus sur la mégalographie dionysiaque de la villa des Mystères (Pompéi). Gilles Sauron

Chapitre III – Venus pudica. Portrait féminin et nudité dans la Rome impériale. Emmanuelle Rosso

Chapitre IV – Tableaux et statues de nus dans quelques textes grecs de l’époque impériale. Francesca Mestre.

Chapitre V – Le corps usé des vieilles femmes dans la littérature médiévale. Julien Maudoux.

PARTIE II – MISERE ET DIGNITÉ DE L’HOMME

Chapitre I – Les nudités dans le Décaméron de Boccace. Évrard Delbey

Chapitre II – Il nudo epigrammatico nella poesia umanistica. Donatella Coppini

Chapitre III – La comédie de la nudité dans les Amours de Conrad Celtis. Nicolas Casellato

Chapitre IV – La nudité animale. Identités renaissantes. Guillaume Cassegrain

Chapitre V – Primitivisme et nudité. L’homme demi-nu aux origines de la civilisation. Susanna Gambino Longo

PARTIE III – ÉROS, PAN OU HYMÉNÉE?

Chapitre I – Il nudo tra ethos familiare ad eros coniugale nella poesia di Giovanni Pontano. Giuseppe Germano

Chapitre II – Nuda agitans choros… Valeurs du nu féminin chez Garcilaso de la Vega. Roland Béhar

Chapitre III – La nudité de Suzanne dans une tragicomédie de Charles Godran. John Nassichuk

Chapitre IV – Symbolique érotique et gestuelle. Le topos de la femme au bras levé. Nadeije Laneyrie-Dagen

Chapitre V – Sommeil et nudité. Virginie Leroux

PARTIE IV – LA FABRIQUE DU NU

Chapitre I – Les théories artistiques de Leon Battista Alberti dans l’oeuvre de Cristoforo Landino. Thomas Baier

Chapitre II – Il corpo di Adone nel De hortis Hesperidum di Giovanni Pontano. Antonietta Iacono

Chapitre III – Nude e crude. Le nu féminin dans le Roland furieux. Gabriele Bucchi

Chapitre IV – Portraits de nus dans la poésie de la Pléiade (Ronsard et Baïf). Anne-Pascale Pouey-Mounou

Chapitre V – « Couvrez ce sein… » . Clément Marot et les blasons impudiques. Julien Goeury

Agrippa d’Aubigné, Œuvre. Tome VIII – Poésies politiques, satiriques, Poemata, Poésies de Constant d’Aubigné

Agrippa d’Aubigné, Œuvres sous la direction de Jean-Raymond Fanlo, Marie-Madeleine Fragonard et Gilbert Schrenck. Tome VIII – Poésies politiques, satiriques, Poemata, Poésies de Constant d’Aubigné, Édition de Jean-Louis Charlet, Béatrice Charlet-Mesdjian et Jean-Raymond Fanlo, Paris, Classiques Garnier, coll. « Textes de la Renaissance », paru le 19 janvier 2022.

Lien vers le site de l’éditeur

  • Résumé: Ce tome contient la première édition critique de la poésie politique, satirique et ludique d’Agrippa d’Aubigné, ainsi que de la poésie latine, avec traduction. Des inédits sont publiés, de fausses attributions sont réfutées. Des pans méconnus ou ignorés d’une œuvre poétique majeure se révèlent.
  • This volume contains the first critical edition of Agrippa d’Aubigné’s political, satirical, and ludic poetry, as well as his Latin poetry with translations. Unpublished works are included; false attributions are refuted. Unknown or ignored quarters of a major poetic oeuvre are revealed.

Autres informations ⮟

  • ISBN: 978-2-406-12147-3
  • ISSN: 1262-2842
  • DOI: 10.48611/isbn.978-2-406-12149-7
  • Éditeur: Classiques Garnier
  • Mise en ligne: 19/01/2022
  • Langue: Français
  • Mots-clés: Poésie de la Renaissance, épigrammes latines, littérature polémique, littérature facétieuse, satire, latin macaronique

Parutions récentes (bulletin de décembre 2021)

I - Textes

Artus de Bretagne, éd. C. Ferlampin-Acher, coll. « Classiques français du Moyen Âge » 105, Paris, Champion, 2021, 662 p.
– BARBARO Francesco, De re uxoria, éd. C. Griggio, C. Kravina, coll. « Istituto nazionale di studi sul Rinascimento. Studi e testi » 53, Firenze, Olschki, 2021, XIV-390 p.

– BAUMGARTEN Alexander Gottlieb, « Initia philosophiæ practicæ primæ acroamatice »/ Elements of first practical philosophy, a critical translation with Kant’s « Reflections on moral philosophy », éd., trad. C.D. Fugate, J. Hymers, London, Bloomsbury academic, 2020, XII-374 p. – BIONDO Flavio, Roma instaurata 1, éd. F. della Schiava, coll. « Edizione nazionale delle opere di Biondo Flavio » 7, Roma, Istituto Storico Italiano per il Medio Evo, 2020, 164 p.
– BUCHANAN George, Tragédies sacrées humanistes, vol I. Baptistes siue Calumnia et Iephthes siue Votum, éd. C. Ferradou, coll. « Bibliothèque du théâtre français » 78, Paris, Classiques Garnier, 2021, 422 p.
– CALVIN Jean, « Articuli a Facultate sacræ theologiæ Parisiensi determinati super materiis fidei nostræ hodie controversis ». Les Articles de la sacree faculté de theologie de Paris concernans nostre foy et religion chrestienne, et forme de prescher, éd. O. Labarthe, sér. « Scriptia didactica et polemica » VII, Genève, Droz, 2021, 352 p.
– CARDAN Jérôme, Traité des Songes. « De Somniis », éd. J.-Y. Boriaud, coll. « Les Classiques de l’Humanisme » 57, Paris, Les Belles Lettres, 2021, 955 p.
– CARDANO Girolamo, Sulla consolazione, trad. M. Baldi, coll. « Hyperchen » 7, Firenze, Olschki, 2021, XVI-194 p. (voir : De Consolatione, éd. M. Baldi, rev. E. Tonello, coll. « Hyperchen » 6, Firenze, Olschki, 2019, vi-284 p.).
– [La] Chanson de saint Alexis (Essai d’édition critique de la version primitive avec apparat synoptique de tous les témoins), éd. F. Zufferey, coll. « Société des Anciens Textes Français » 116, Paris, Paillart, 2020, 654 p.
– BARTHOLOMÆUS ANGLICUS (Barthélemy l’Anglais), Le XVIe livre des pierres, des couleurs et des métaux. Traduction du livre XVI du « De proprietatibus rerum » de Bartholomæus Anglicus, trad. J. Corbechon, éd.
F. Fery-Hue, préf. J. Ducos, F. Fery-Hue, coll. « Classiques français du Moyen Âge » 195, Paris, Champion, 2021, 358 p.
– COURCY Jean de, La Bouquechardière, Tome VI. Philippe II et Alexandre le Grand, éd. C. Gaullier-Bougassas, coll. « Recherches sur les Réceptions de l’Antiquité » 1.6, Turnhout, Brepols, 2021, 438 p.
– DAMIEN Pierre, Le livre de Gomorrhe, éd. J.-F. Cottier, Paris, Le Cerf, 2021, 264 p.
– [La] Deuxième continuation du conte du Graal, éds. F. Gingras, M.-L. Ollier, coll. « Classiques Moyen Âge », Paris, Champion, 2021, 960 p.
Epigrammata Bobiensia-Épigrammes de Bobbio, éd. É. Wolff, coll. « Archives », Dijon, Université de Dijon, 2020, 174 p.
– FERNEL Jean, Des Causes cachées des choses. « De abditis rerum causis », éd. J. Céard, coll. « Les Classiques de l’Humanisme » 56, Paris, Les Belles Lettres, 2021, L-680 p.
– GARIN DE MONGLANE, Chanson de geste du XIIIe siècle, éd. crit. B. Guidot, coll. « Classiques français du Moyen Âge » 194, Paris, Champion, 2021, 1218 p.
– GATTUS (Gatti) Ioannes, Notata, seu Tractatus qui erat fons Libri III Operis Bessarionis « In Calumniatorem Platonis adversus Georgium Trapezuntium », éd. J. Monfasani, coll. « Corpus Christianorum Series Græca » 94, Turnhout, Brepols, 2021, LXIV-185 p.
– GIACOMO DA VITERBO, Sermones. I cinque sermoni su san Luigi re, « quasi ymago Dei in terris », éd. G.P. Tavolaro, coll. « Per Verba. Testi mediolatini con traduzione » 36, Firenze, Sismel-Il Galluzzo, 2021, XCIV-104 p.
– [Le] Gracial d’Adgar. Miracles de la Vierge. « Dulce chose est de Deu cunter », éds. J.-L. Benoît, J. Root, coll. « Textes vernaculaires du Moyen Age » 27, Turnhout, Brepols, 2021, 424 p.
– GUILLELMI DE MORBECA (Moerbecke), Geomantia I-IV, 4, éd. E. RUBINO, coll. « Corpus Philosophorum Medii Ævi. Testi e Studi » 26, Firenze, Sismel-IL Galluzzo, 2021, CX-154 p.
– L’HOSPITAL Michel de, Carmina, Livre V, dir. P. Galand-Willemen, L. Petris, C. Guerra, éd. trad. D. Amherdt, L. Chappuis Sandoz, P. Galand-Willemen, L. Petris, R. Stawarz-Luginbühl, coll. « Travaux d’Humanisme et Renaissance » DCXX, Genève, Droz, 2021, 376 p.
– « Lucca » Summa on Rhetoric. The Earliest Italian Ciceronian Treatise in the Middle Ages, éd. K.M. Fredborg, coll. « Edizione Nazionale dei Testi Mediolatini d’Italia » 58, Firenze, Sismel-Il Galluzzo, 2021, 130 p.
– MARGUERITE DE NAVARRE, OEuvres complètes, Tome XIII. Les Tombeaux, éd. R. Cooper, coll. « Textes littéraires de la Renaissance » 25, Paris, Champion, 2021, 864 p.
– MORE Henry, « Enchiridion Metaphysicum ». Manuel de métaphysique ou une dissertation courte et claire sur les substances incorporelles, éd., trad. F. Monnoyeur, Paris, Les Belles Lettres, 2020, XLIV-340 p.
– [La] Mort le roi Artu, Roman du XIIIe siècle, éds. J. Frappier, P. Moran, coll. « Texte courant » 14, Genève, Droz, 2021, 712 p.
– Opera omnia, V, 2. Versiones latinæ mysticorum (Gerardus Magnus, Henricus Viersen Anthonius, Ioannis Rusbrochius, Godefridus Wevel), éds. R. Hofman, M. Van Den Berg, G. De Baere, coll. « Corpus Christianorum. Continuatio Mediævalis » 172A, Turnhout, Brepols, 2021, 400 p.
– [La] Queste 12599. Quête tristanienne insérée dans le ms. BnF fr. 12599, éd. D. de Carné, coll. « Classiques français du Moyen Âge » 193, Paris, Champion, 2021, 598 p.
– RADULPHUS BRITO (Raoul le Breton), Questiones super Librum Ethicorum Aristotelis, éd. I. Costa, coll. « Corpus Christianorum Continuatio Mediaevalis » 294, Turnhout, Brepols, 2021, 900 p.
– RICHARD OF SAINT-VICTOR, « On the Trinity ». Prologue and six Books, éd. A. Rydstrøm-Poulsen, coll. « Brepols Library of Christian Sources » 4, Turnhout, Brepols, 2021, 304 p.
– SAINTE-MARTHE Scévole de, OEuvres complètes, VII. Correspondance, éd. J. Brunel, coll. « Textes Littéraires Français » DCLVII, Genève, Droz, 2021, 960 p.
– SCHOTT Gaspar, La physique curieuse. Livre X « Merveilles des animaux aquatiques »-Dissertation physiologique sur l’Échénéis ou Rémora, éds. I. Jouteur, trad. M. Gazeau, coll. « Chartæ neolatinæ », Neuville-sur-Saône, Chemins de Traverse, 2020, 136 p.
– THABIT IBN QURRA, « On Talismans ». Ps.-Ptolemy « On Images » 1-9. « Liber prestigiorum Thebidis » of Adelard of Bath, éds. G. Bohak, C. Burnett, coll. « Micrologus Library », Firenze, Sismel-Il Galluzzo, 2021, XII-298 p. – VIVES, Joan Lluís, The « Satellitium siue Symbola », éd. crit. J. Tello Brugal, Humanistica Lovaniensia, 69 1-2 (2020), p. 35-114.

À paraître
– ALIGHIERI Dante, Correspondance, Tome I. Lettres I-IV, éd. B. Grévin, « Les Classiques de l’Humanisme » 58, Paris, Les Belles Lettres, 2021, 650 p., à paraître nov. 2021.

II - Études

– AMMANN A., Josephus Frobenianus. Editions- und Rezeptionsgeschichte des Flavius Iosephus im Basler Humanismus, coll. « Schweizerische Beiträge zur Altertumswissenschaft » 51, Basel, Schwabe, 2020, 282 p.
– Antichità in giardino, giardini nell’antichità. Studi sulla collezione Giusti a Verona e sulla tradizione delle raccolte di antichità in giardino, dir. A. Buonopane, M. Pilutti Namer, L. Sperti, Roma, Giorgio Bretschneider, 2020, 184 p.
– ARNOULD J., Giordano Bruno, Paris, Albin Michel, 2021, 176 p.
– Ars Antiqua, Music and Culture in Europe c. 1150-1330, dir. G. Bevilacqua, T.B. Payne, coll. « Speculum musicæ » 40, Turnhout, Brepols, 2021, XVIII-318 p.
– Ascèse et ascétisme de l’Antiquité tardive à la Renaissance. Traditions et remises en causes, dir. L. Boulègue, C. Veyrard-Cosme, M.J.L. Perrin, coll. « Rencontres. Lectures de la Renaissance latine » 14, Paris, Classiques Garnier, 2021, 412 p.
– Aspetti della fortuna dell’antico nella cultura europea. Atti della sedicezima giornata di studi (Sestri Levante, 15 marzo 2019), dir. S. Audano, G. Cipriani, coll. « Echo » 31, Foggia-Campobasso, Il Castello, 2020, 172 p.
– BIERITZ C.-F., Die lateinische Poesie des Louis Petremol. Manierismus und Diodor-Rezeption im französischen Humanismus, coll. « Quellen und Untersuchungen zur lateinischen Philologie des Mittelalters » 25, Stuttgart, Anton Hiersemann, 2021, VIII-697 p.
– Bodies and Maps. Early Modern Personifications of the Continents, dir. M. Cline Horowitz, L. Arizzoli, coll. « Intersections » 73, Leiden, Brill, 2020, 401 p.
– Books of Knowledge in Late Medieval Europe. Circulation and Reception of Popular Texts, dir. P. Cermanova, V. Zurek, coll. « Utrecht Studies in Medieval Literacy » 52, Turnhout, Brepols, 2021, XIV-376 p.
– BOYER A., Les d’Houry. Une dynastie de libraires-imprimeurs parisiens, éditeurs de l’Almanach royal et d’ouvrages médicaux (1649-1790), coll. « Histoire et civilisation du livre » 40, Genève, Droz, 2021, 552 p.
– CAPIROSSI A., La ricezione di Seneca tragico tra Quattrocento e Cinquecento, coll. « Premio Ricerca Città di Firenze », Firenze, Firenze University Press, 2020, 534 p.
– CARDINALI G., Gabriele Faerno filologo gourmand. Con un’appendice delle sue lettere a Piero Vettori, nove suoi nuovi postillati e un inedito a stampa, coll. « Cahiers d’Humanisme et Renaissance » 172, Genève, Droz, 2021, 200 p.
– CAROTTI L., Astri, fortuna, libero arbitrio. Discussioni tra ‘400 e ‘600, coll. « Quaderni di Rinascimento » 54, Firenze, Olschki, 2021, XIV-114 p.
– CASALINI C., PAVUR C., Joseph de Jouvancy, S.J. The way to learn and the way to teach, Boston, Institute for Advanced Jesuit Studies, 2020, IV-270 p.
– CÉARD J., L’Univers obscur du corps. Représentation et gouvernement des corps à la Renaissance, coll. « Essais » 30, Paris, Les Belles Lettres, 2021, 128 p.
– Centres and Peripheries in the History of Philosophical Thought. Essays in Honour of Loris Sturlese, dir. N. Bray, D. di Segni, F. Retucci, E. Rubino, coll. « Rencontres de Philosophie Médiévale » 24, Turnhout, Brepols, 2021, XLII-319 p.
– CHARTIER R., Éditer et traduire. Mobilité et matérialité des textes (XVIe-XVIIIe siècles), coll. « Hautes Études », Paris, EHESS-Gallimard-Seuil, 2021, 300 p.
– COSTE F., Gouverner par les livres. Les Légendes dorées et la formation de la société chrétienne (XIIIe-XVe siècles), coll. « Bibliothèque d’histoire culturelle du Moyen Âge » 20, Turnhout, Brepols, 2021, 335 p.
– CULLIÈRE A., Aspects de la comédie sacrée à la Renaissance. Les traductions d’Antoine Tiron (1564), coll. « Textes de la Renaissance » 230, Classiques Garnier, 2020, 235 p. ( = Macropedius, Iosephus, 1544, et Gnapheus, Acolastus, 1529).
– D’IMPERIO F.S., Bibliotheca Gregorii Magni Manuscripta. Censimento dei manoscritti di Gregorio Magno e della sua fortuna, 4. Milano-Paris, coll. « Biblioteche e archivi » 40, Firenze, Sismel-Il Galluzzo, 2021, XX-180 p.
– DAUVOIS N., Pour une autre poétique. Horace renaissant, coll. « Travaux d’Humanisme et Renaissance » DCXVI, Genève, Droz, 2021, 248 p.
– De la treille au poème. Culture(s) et usages de la vigne et du vin à la Renaissance, dir. V. Giacomotto-Charra et J. Vons, Pessac, Presses de la MSHA, 2020, 288 p.
– DENOËL C., SIRI F., France et Angleterre : manuscrits médiévaux entre 700 et 1200, coll. « Bibliologia » 57, Turnhout, Brepols, 2020, 448 p.
– Dictionnaire des imprimeurs, libraires et gens du livre en Basse-Normandie, 1701-1789, dir. A.-R. Girard, I. Maxted, J.-D. Mellot, coll. « Histoire et civilisation du livre » 37, Genève, Droz, 2020, 800 p.
– [The] Dionysian Traditions. 24th Annual Colloquium of the S.I.E.P.M., Sept. 9-11, 2019, Varna, Bulgaria, dir. G. Kapriev, coll. « Rencontres de Philosophie Médiévale » 23, Turnhout, Brepols, 2021, XX-392 p.
– [Le] Discours mystique entre Moyen Âge et première modernité, Tome 3. L’institution à l’épreuve, dir. V. Ferrer, M.-C. Gomez-Géraud, J.-R. Valette, coll. « Mystica » 16, Paris, Champion, 2021, 698 p.
– Disease and Disability in Medieval and Early Modern Art and Literature, dir. R.F. Canalis, M. Ciavolella, coll. « Cursor Mundi » 38, Turnhout, Brepols, 2021, 379 p.
– DOLBEAU F., Rathier de Vérone. Lecteur, remanieur et centonisateur, coll. « MEDIevi » 29, Firenze, Sismel-Il Galluzzo, 2021, VIII-510 p.
– DRECHSLER S., Illuminated Manuscript Productionin Medieval Iceland. Literary and Artistic Activities of the Monastery at Helgafell in the Fourteenth Century, coll. « Manuscripta Publications in Manuscript Research », Turnhout, Brepols, 2021, 275 p.
– DUFOSSÉ C., Les Théories de la vision dans les mondes grec et latin du IV au XIIe siècle. Entre permanence et renouveau, coll. « Sciences technique » 22, Paris, Champion, 2021, 606 p.
– Early Modern Disputations and Dissertations in an Interdisciplinary and European Context, dir. M. Friedenthal, H. Marti, R. Seidel, coll. « Intersections » 71, Leiden, Brill, 2020, 892 p.
– Emerging Naturalism. Contexts and Narratives in European Sculpture 1140-1220, dir. G. Boto Varela, J. McNeill, M. Serrano, Turnhout, Brepols, 2020, 436 p.
– [L’]Épaisseur du temps. Mélanges offerts à Jacques Dalarun, dir. S. Field, M. Guida, D. Poirel, Turnhout, Brepols, 2021, 725 p.
– Existe-t-il une mystique au Moyen Âge ? Actes du colloque international, organisé par l’Institut d’Études Médiévales et tenu à l’Institut Catholique de Paris les 30 nov. et 1er déc. 2017, dir. D. Poirel, Turnhout, Brepols, 2021, 206 p.
– FASSEUR V., Paradoxes du lettré. Le clerc-poète et son lecteur laïc à l’épreuve des polémiques intellectuelles (XIIIe siècle), coll. « Publications Romanes et Françaises » CCLXXVII, Genève, Droz, 2021, 767 p.
– FONTAINE M., Vincentius Opsopäus. How to drink : a classical guide to the art of imbibing, coll. « Ancient wisdom for modern readers », Princeton, Princeton University Press, 2020, XXX-285 p.
– Fontevraud et ses prieurés. Études d’histoire, histoire de l’art et archéologie, dir. C. Andrault-Schmitt, P. Bouvard, C. Treffort, coll. « Histoire », Limoges, Presses universitaires de Limoges, 2021, 302 p.
– FORGÁCS R., Latin and Music in the early modern era : education, theory, composition, performance and reception, coll. « Brill research perspectives », Leiden-Boston, Brill, 2021, 102 p.
– FOURCADE S., La Noblesse à la conquête du livre. France, v. 1300-v. 1530, coll. « Études d’Histoire médiévale » 17, Paris, Champion, 2021, 718 p.
– Framing classical reception studies : different perspectives on a developing field, dir. M. Pourcq, N. Haan, D. Rijser, coll. « Metaforms. Studies in the reception of classical antiquity » 19, Leiden-Boston, Brill, 2020, IX-298 p.
– FREUND S., MINDT N., Übersetzen aus dem Lateinischen als Forschungsfeld. Aufgaben, Fragen, Konzepte, Tübingen, Narr Francke Attempto, 2020, 320 p.
– GALDERISI C., La Rumeur des distances traversées. Transferts culturels, traductions et translations entre Moyen Âge et Modernité, coll. « Bibliothèque de Transmédie » 9, Turnhout, Brepols, 2021, 603 p.
– GALONNIER A., avec le concours d’A. Lamy, La tradition du néoplatonisme latin au Moyen Age et à la Renaissance, coll. « Philosophes Médiévaux », Leuven, Peeters, 2020, 378 p.
– GAMBERINI R., Bibliotheca Scriptorum Latinorum Medii Recentiorisque Ævi (BISLAM), II. Nuove Acquisizioni 2, coll. « Bibliotheca Scriptorum Latinorum Medii Recentiorisque Ævi » 2. 2, Firenze, Sismel-Il Galluzzo, 2021, LXXX-122 p.
– Games and Visual Culture in the Middle Ages and the Renaissance, dir. V. Kopp, E. Lapina, coll. « Studies in the History of Daily Life (800-1600) » 8, Turnhout, Brepols, 2020, 356 p.
– Gateways to the Book. Frontispieces and Title Pages in Early Modern Europe, dir. G. Bertram, N. Büttner, C. Zittel, coll. « Intersections » 76, Leiden, Brill, 2021, 589 p.
– GIACOMOTTO-CHARRA V., La philosophie naturelle en langue française. des premiers textes à l’oeuvre de Scipion Dupleix, coll. « Travaux d’humanisme et Renaissance », Droz, 2020, 599 p.
– GIACOMOTTO-CHARRA V., NONY S., La Terre plate. Généalogie d’une idée fausse, Paris, Les Belles Lettres, 2021, 280 p.
– GIOANNI S., Gouverner le monde par l’écrit : l’autorité pontificale en Dalmatie de l’Antiquité tardive à la réforme « grégorienne », coll. « Bibliothèque des Écoles Françaises d’Athènes et de Rome » 386, Roma, École française de Rome, 2020, 395 p.
– Giordano Bruno, Law, Philosophy, and Theology in the Early Modern Era, dir. M. Traversino di Cristo, coll. « Travaux du Centre d’Études Supérieures de la Renaissance » 7, Paris, Classiques Garnier, 2021, 478 p.
– GRAFTON A., Commerce with the classics : ancient books and Renaissance readers, coll. « Jerome lectures » 20, Ann Arbor, The University of Michigan Press, 2020, IX-237 p.
– [Les] « Hieroglyphica » d’Horapollon. De l’Égypte antique à l’Europe moderne. Histoire, fiction et réappropriation, dir. J.-L. Fournet, coll. « Studia papyrologica et ægyptiaca Parisina », 2, Paris, Association des Amis du Centre d’Histoire et Civilisation de Byzance (ACHCByz), 2021, 276 p.
– « Hieroglyphica ». Cléopâtre et l’Égypte : entre France et Italie à la Renaissance, dir. R. Gorris Camos, coll. « Renaissance. Emblématique », Tours, Presses universitaires François-Rabelais, 2021, 454 p.
– HOLTZ G., Paganisme et Humanisme. La Renaissance française au miroir de la «Vie d’Apollonius de Tyane », coll. « Travaux d’Humanisme et Renaissance » DCXIV, Genève, Droz, 2021, 376 p.
– HORSTER C., PADE M, Cultural encounter and identity in the Neo-Latin world, coll. « Analecta romana instituti danici. Supplementa » 54, Roma, Quasar, 2020, 262 p.
– HUCHON M., Nostradamus, coll. « NRF Biographies », Paris, Gallimard, 2021, 368 p.
– KECSKEMÉTI J., La « Paideia » grecque. Son parcours jusqu’à la Renaissance par l’entremise de juifs héllénisés et des Pères grecs de l’Église, Paris, Honoré Champion, 2020, 256 p.
– L’oeuvre de Pierre Courcelle : héritage et débats, dir. L. Ciccolini, O. Vassilieva-Codognet, V. Zarini, coll. « Recherches augustiniennes et patristiques » 39, Turnhout, Brepols, 2021, 176 p.
– LABÈRE N., Gastrono(r)mie, Naissance de la littérature gastronomique, coll. « Bibliothèque du XVe siècle, 88 », Paris, Champion, 2021, 392 p.
– La Science prise aux mots. Enquête sur le lexique scientifique de la Renaissance, dir. V. Giacomotto-Charra et M. Marrache-Gouraud, « Colloques, congrès et conférences sur la Renaissance européenne » 115, Paris, Classiques Garnier, 2021, 460 p.
– Landscape and the Visual Hermeneutics of Place, 1500-1700, dir. K.A.E. Enenkel, W. Melion, coll. « Intersections » 75, Leiden, Brill, 2020, 571 p.
– LAURENS P., Le Sentiment de la langue. Voyage à travers le pays latin, coll. « Essais » 33, Paris, Les Belles Lettres, 2021, 356 p.
– LE GUILLOU Y., Topographie d’une bibliothèque. Le portrait par ses livres d’un juriste dans la société parisienne du XVIIe siècle, préf. R. Descimon, coll. « Histoire et civilisation du livre » 39, Genève, Droz, 2020, 1160 p.
– Leon Battista Alberti-« Intercenales » : eine neulateinische Kurzprosasammlung zwischen Antike und Moderne, dir. H. Wulfram, M. Baltas, K. Gerhold, coll. « Studia Albertiana Vindobonensia » 1, Stuttgart, Franz Steiner, 2021, 350 p.
– [Les] Émotions au Moyen Âge : un objet littéraire, dir. M. Guéret-Laferté, D. Lechat, L. Mathey-Maille, V. Fasseur, coll. « Les colloques de la société de langues et littératures médiévales d’Oc et d’Oïl » 23, Genève, Droz, 2021, 273 p.
– LESTRINGANT F., Sous la leçon des vents. Le monde d’André Thevet, cosmographe de la Renaissance, coll. « Géographies du monde » 28, Paris, Classiques Garnier, 2021, 642 p.
– Life at Saint Victor : the « Liber Ordinis », the « Life of William of Æbelholt », and a selection of works of Hugh, Richard, and Odo of Saint Victor, and other authors, dir. F. Van Liere, J. Mousseau, coll. « Victorine Texts in Translation » 9, Turnhout, Brepols, 2021, 488 p.
– « Litteræ recentissimæ » : Formen und Funktionen neulateinischer Literatur vom 19. Jahrhundert bis zur Gegenwart. Beiträge vom internationalen Symposium am 9. und 10. November 2017 an der Bergischen Universität Wuppertal, dir. S. Weise, coll. « Comparanda » 18, Innsbruck, Innsbruck University Press, 2020, 325 p.
– « Lux Philologiae ». L’essor de la philologie au XVIIIe siècle, dir. J.-F. Courouau, E. Dieu, C. Bonnet, coll. « Bibliothèque des Lumières » 97, Genève, Droz, 2021, 336 p.
– LYSTOPAD I., Un platonisme original au XIIe siècle. Métaphysique pluraliste et théologie trinitaire dans le « De unitate et pluralitate creaturarum » d’Achard de Saint-Victor, coll. « Bibliotheca Victorina » 28, Turnhout, Brepols, 2021 442 p.
– [Le] Manuscrit franciscain retrouvé. Colloque international des 20-22 sept. 2017 à Paris, dir. N. Bériou, J. Dalarun, D. Poirel, Paris, Éditions du CNRS, 2021, 394 p.
– [Le] Manuscrit littéraire à la Renaissance, dir. F. Lestringant, O. Millet, coll. « Cahiers V.L. Saulnier » 37, Paris, Sorbonne Université Presses, 2021, 350 p.
– MATTEOLI M., Nel tempio di Mnemosine. L’arte della memoria di Giordano Bruno, coll. « Clavis » 9, Pisa, Edizioni della Normale, 2020, 286 p.
– MATTHIEU B., La Chine en partage. Les écrits sinophiles du Père Matteo Ricci, coll. « Les Seuils de la Modernité » 26, Genève, Droz, 2021, 472 p.
– Medieval Stories and Storytelling. Multimedia and Multi-Temporal perspectives, dir. S. Thomson, coll. « Medieval Narratives in Transmission » 2, Turnhout, Brepols, 2021, 319 p.
– [La] mémoire en pièces, dir. A. Raffarin, G. Marcellino, coll. « Rencontres. Série Lectures de la Renaissance latine, 12 », Paris, Classiques Garnier, 2020.
– MUND-DOPCHIE M., Les territoires de l’âge d’or. De l’Antiquité à l’ère du tourisme planétaire, coll. « Histoire des Idées et Critique Littéraire » 511, Genève, Droz, 2020, 400 p.
– MUNK OLSEN B., L’étude des auteurs classiques latins aux XIe et XIIe siècles, V. Études et découvertes de 1987 à 2017, coll « Documents, études et répertoires » 90, Paris, CNRS éditions, 2020, 592 p.
– Myths and Magic in the Medieval Far North. Realities and Representations of a Region on the Edge of Europe, dir. S. Figenshow, R. Holt, M. Tveit, coll. « Acta Scadinavica » 10, Turnhout, Brepols, 2020, 280 p.
– Narrating Power and Authority in Late Antique and Medieval Hagiography across East and West, dir. G. Dabiri, coll. « Fabulæ » 1, Turnhout, Brepols, 2021, 217 p.
– NÉMETH C., « Quasi aurora consurgens ». The Victorine theological anthropology and its decline, coll. « Bibliotheca Victorina » 27, Turnhout, Brepols, 2020, 582 p.
– [Les] Noces de Philologie et de Guillaume Budé. Un humaniste et son oeuvre à la Renaissance, dir. C. Bénévent, R. Memini, L.-A. Sanchi, coll. « Études et rencontres de l’École des Chartes » 62, Paris, École Nationale des Chartes, 2021, 592 p.
– « Omnium expetendorum prima est sapientia ». Studies on Victorine thought and influence, dir. W. Bajor, M. Buraczewski, M.J. Janecki, D. Poirel, coll. « Bibliotheca Victorina » 29, Turnhout, Brepols, 2021, 550 p.
– OROFINO G., MANIACI M., CASAVECCHIA R., La Bibbia a Montecassino/ The Bible at Montecassino, coll. « Bibliologia » 60, Turnhout Brepols, 2021, 483 p.
– PAVLICEK O., Studying the Arts in Late Medieval Bohemia Production, Reception and Transmission of Knowledge, coll. « Studia Artistarum » 48, Turnhout, Brepols, 2021 358 p.
– Penser et dire la ruse de guerre de l’Antiquité à la Renaissance, dir. M. Pretalli, coll. « Institut des Sciences et Techniques », Besançon, PU de Franche Comte PUFC, 2021, 225 p.
– Philosophie et fiction de l’Antiquité tardive à la Renaissance, dir. F. Pomel, S. Van der Meeren, coll. « Synthema » 12, Leuven, Paris, Peeters, 2021, 358 p.
– PICCIONE R.M., Greeks, books and libraries in Renaissance Venice, coll. « Transmissions » 1, Berlin-Boston, De Gruyter, 2021, X-401 p.
– Pierre Abélard, génie multiforme. Actes du colloque international de l’Institut d’Études Médiévales de l’Institut Catholique de Paris, organisé à Paris les 29 et 30 nov. 2018, dir. D. Poirel, Turnhout, Brepols, 2021, 224 p.
– PINDER J., The Abbaye du Saint Esprit. Spiritual Instruction for Laywomen, 1250-1500, coll. « Medieval Women : Texts and Contexts » 21, Turnhout, Brepols, 2020, XIII-219 p.
– PITTS B.A., The Anglo-Norman Bible’s Book of Joshua. A Critical Edition (BL Royal 1 C III), coll. « Textes vernaculaires du Moyen Âge » 26, Turnhout, Brepols, 2020, 208 p.
– Poésie et astronomie : de l’Antiquité au Romantisme, dir. F. Barrière, C. Bertonèche, coll. « Lire l’Antiquité », Grenoble, Université Grenoble-Alpes Éditions, 2020, 209 p.
– [Le] Poète aux mille tours. La traduction des épithètes homériques à la Renaissance, dir. A.-P. Pouey-Mounou, S. D’Amico, coll. « Cahiers d’Humanisme et Renaissance » CLXVII, Genève, Droz, 2020, 600 p.
– PRAUTZSCH F., Heilige und Heiden im legendarischen Erzählen des 13. Jahrhunderts. Formen und Funktionen der Aushandlung des religiösen Gegensatzes zum Heidentum, coll. « Literatur-Theorie-Geschichte » 20, New York-Berlin, De Gruyter, 2021, 428 p.
– Premodern Translation. Comparative Approaches to Cross-Cultural Transformations, dir. S. Brentjes, A. Fidora, coll. « Contact and Transmission » 2, Turnhout, Brepols, 2021, 189 p.
– [Le] Profane et le Sacré dans l’Europe latine. Ve-XVIe siècles, dir. C. Heid, M. Deramaix, O. Pédeflous, coll. « Rencontres. Colloques sur la Renaissance européenne » 105, Paris, Classiques Garnier, 2020, 448 p.
– « Quid est sacramentum ? » Visual Representation of Sacred Mysteries in Early Modern Europe. 1400-1700, dir. W. Melion, E. Carson Pastan, L. Palmer Wandel, coll. « Intersections », 65-1, Leiden, Brill, 2020, 655 p.
– « Quid est secretum ? » Visual Representation of Secrets in Early Modern Europe. 1500-1700, dir. R. Dekoninck, A. Guiderdoni, W. Melion, coll. « Intersections », 65-2, Leiden, Brill, 2020, 727 p.
– RADOMME T., Le Privilège des livres. Bilinguisme et concurrence culturelle dans le Roman de Fauvel remanié et dans les gloses au premier livre de l’Ovide moralisé, coll. « Publications Romanes et Françaises » CCLXXIV, Genève, Droz, 2021, 904 p.
– Raison et quête de la sagesse. Hommage à Christian Jambet, dir. M.A. Amir-Moezzi, coll. « Bibliothèque de l’École des Hautes Études, Sciences Religieuses » 188, Turnhout, Brepols, 2021, 558 p.
– République des Lettres. Une Anthologie, avant-propos M. Fumaroli, éds. P. Laurens, C. Nativel, F. Vuilleumier Laurens, Paris, Les Belles Lettres, 2021, 519 p.
– REVEST C., « Romam veni ». Humanisme et papauté à la fin du Grand Schisme, Paris, Champ Vallon, 2021, 424 p.
– RIDEL A., Kirchenbild und Kircheneinheit. Der dominikanische « Tractatus contra Græcos » (1252) in seinem theologischen und historischen Kontext, coll. « Veröffentlichungen des Grabmann-Institutes zur Erforschung der mittelalterlichen Theologie und Philosophie » 69, New York-Berlin, De Gruyter, 2020, 256 p.
– RIOUST L., Manuscrits enluminés d’origine germanique XVe siècle, coll. « Manuscrits enluminés d’origine germanique » 2, Turnhout, Brepols, 2020, 364 p.
– ROBERT A., Épicure aux enfers. Hérésie, athéisme et hédonisme au Moyen Âge, coll. « Histoire », Paris, Fayard, 2021, 368 p.
– ROLLINGER C., Classical antiquity in video games. Playing with the ancient world. Imagines-classical receptions in the visual and performing arts, London-New York, Bloomsbury Academic, 2020, XVI-294 p.
– [Le] Rondeau, entre XIIIe et XVIe siècle. Une forme lyrique en liberté surveillée, dir. J. Cerquiglini-Toulet, C. Dauphant, S. Lefèvre, coll. « Colloques, Congrès, conférences Moyen Âge » 29, Paris, Champion, 2021 224 p. – ROSNY A. de, Ainsi parlait (Così parlò) Pétrarque. Dits et maximes de vie, coll. « Ainsi parlait », Paris, Arfuyen, 2021, 176 p.
– ROTHSCHILD J.-P., HEID C., La Bibliothèque de l’abbaye de Clairvaux du XIIe au XVIIIe siècle, II. Manuscrits conservés, 3e partie : Cotes O, P, Q, coll. « Documents, études et répertoires-IRHT » 91, Paris, CNRS Editions, 2021, 502 p. (145 manuscrits de sermons et instruments pour la prédication).
– ROUILLER D., Des airs, des lieux et des hommes. Les théories des climats à la Renaissance, coll. « Les Seuils de la Modernité » 25, Genève, Droz, 2021, 504 p.
– SCHMITZ-ESSER R., The Corpse in the Middle Ages, Embalming, Cremating, and the Cultural Construction of the Dead Body, coll. « Harvey Miller Studies in the History of Culture », Turnhout, Brepols, 2020, VI-780 p.
– SCHUMACHER L., Early Thirteenth-Century English Franciscan Thought, coll. « Veröffentlichungen des Grabmann-Institutes zur Erforschung der mittelalterlichen Theologie und Philosophie » 68, New York-Berlin, De Gruyter, 2021, 334 p.
– [Le] « Senili » di Francesco Petrarca. Testo, contesti, destinatari, dir. S. Stroppa, R. Brovia, N. Volta, Firenze, Le Lettere, 2021, 275 p.
– « Serio ludere ». Sagesse et dérision à l’âge de l’Humanisme, dir. H. Casanova-Robin, F. Furlan, H. Wulfram, coll. « Rencontres. Lectures de la Renaissance latine » 13, Paris, Classiques Garnier, 2020, 371 p. – SGARBI M., Francesco Robortello (1516–1567). Architectural Genius of the Humanities, New York, Routledge, 2020, X-183 p.
– SIGNORINI M., Sulle tracce di Petrarca. Storia e significato di una prassi scrittoria, coll. « Biblioteca dell’Archivum romanicum. I Storia, Letteratura, Paleografia » 500, Firenze, Olschki, 2020, XII-224 p.
– SOROKINA M., Les sphères, les astres et les théologiens. L’influence céleste entre science et foi dans les commentaires des « Sentences » (v. 1220-v. 1340), coll. « Studia Sententiarum » 5, Turnhout Brepols, 2021, 2 vol., XXVI+1306 p.
– SOUKUPOVA V., La construction de la réalité historique chez Jean Froissart. L’historien et sa matière, coll. « Nouvelle bibliothèque du Moyen Âge » 129, Paris, Champion, 2021, 554 p. – STEIMANN I., Jewish Book-Christian Book. Hebrew Manuscripts in Transition between Jews and Christians in the Context of German Humanism, coll. « Bibliologia » 58, Turnhout Brepols, 2020, 263 p.
– Studies in the Latin literature and epigraphy of Italian fascism, dir. H. Lamers, B. Reitz-Joosse, V. Sanzotto, coll. « Supplementa humanistica Lovaniensia » 46, Leuven, Leuven University Press, 2020, 374 p.
– SUARD F., Raconter, célébrer au Moyen Âge. Le lai, la nouvelle, le roman et l’épopée, coll. « Essais sur le Moyen Âge » 77, Paris, Champion, 2021, 402 p.
– Succès des textes latins dans l’Occident médiéval. Approche méthodologique autour du projet FAMA [Fama Auctorum Medii Ævi], dir. P. Bourgain, F. Siri, coll. « Études et rencontres de l’École des chartes », Paris, École des chartes, 2020, 206 p.
– [Le] Théâtre néo-latin en France au XVIe siècle. Études et anthologie, dir. M. Ferrand, S. Laigneau-Fontaine, coll. « Cahiers d’Humanisme et Renaissance » 170, Genève, Droz, 2020, 584 p.
– THOMSON S., Medieval Stories and Storytelling. Multimedia and Multi-Temporal perspectives, coll. « Medieval Narratives in Transmission (MNT 2) », Turnhout, Brepols, 2021.
– TONIUTTI G., Les derniers vers du roman arthurien : Trajectoire d’un genre, anachronisme d’une forme, coll. « Publications Romanes et Françaises » CCLXXIII, Genève, Droz, 2021, 656 p.
– Traduire le mot d’esprit. Pour une géographie du rire dans l’Europe de la Renaissance, dir. N. Viet, coll. « Rencontres. Colloques, congrès et conférences sur la Renaissance européenne » 114, Paris, Classiques Garnier, 2021, 418 p.
– Transferts culturels entre France et Orient latin (XIIe-XIIIe siècles), dir. M. Aurell, M. Galvez, E. Ingrand-Varenne, coll. « Rencontres. Série Histoire » 10, Paris, Classiques Garnier, 2021, 461 p.
– Una Lingua morta per letterature vive : il dibattito sul latino come lingua letteraria in età moderna e contemporanea. Atti del convegno internazionale, Roma, 10-12 dic. 2015, dir. V. Sanzotta, coll. « Supplementa Humanistica Lovaniensia » 44, Leuven, Leuven University Press, 2020, 530 p.
– Un Siècle d’excellence typographique : Christophe Plantin et son officine (1555-1655)/ A Century of Typographical Excellence : Christophe Plantin and the Officina Plantiniana (1555-1655), dir. G. Proot, Y. Sordet, C. Velle, Paris, Les Cendres-Cultura Fonds Library-Biliothèque Mazarine, 2021, 499 p.
– Victorine Restoration. Essays on Hugh of St Victor, Richard of St Victor, and Thomas Gallus, dir. R. Porwoll, D. Orsbon, coll. « Cursor Mundi » 39, Turnhout, Brepols, 2021, 376 p.
– WALSBY M., L’imprimé en Europe occidentale, 1470-1680, coll. « Didact Histoire », Rennes, Presses Universitaires de Rennes, 2020, 280 p.
– WALSER-BÜRGLER I., Europe and Europeanness in Early Modern Latin Literature. « Fuitne Europa tunc unita ? », coll. « Brill Research Perspectives », Leiden-Boston, Brill, 2021, 144 p.

À paraître
– Adam of Bockenfield and his circle on Aristotle’s « De memoria et reminiscentia », dir. J. Brumberg-Chaumont, D. Poirel, coll. « Auctores Britannici Medii Ævi », Oxford, Oxford University Press, à paraître déc. 2021.
– Dignité des artes : promotion et évolution des arts libéraux de l’Antiquité à la Renaissance, dir. A. Lamy, A. Raffarin, É. Séris, Paris, Champion, à paraître 2021.
– Échanges épistolaires autour de Pétrarque et Boccace, dir. S. Ferrara, coll. « Savoir de Mantice », Paris, Honoré Champion, 456 p., à paraître 2021,
– [La] Lama del sapiente. Saggi sulla filosofia di Giovanni Pico della Mirandola, dir. P. Terracciano, G. Licata, Pisa, Edizioni della Normale, à paraître 2021.
– Politien, humaniste aux sources de la modernité, dir. É. Séris, P. Viti, coll. « Rencontres. Lectures de la Renaissance latine », Paris, Classiques Garnier, à paraître nov. 2021.

III - Revues

Camenae
La littérature latine des humanistes suisses au XVIe siècle, dir. D. Amherdt, Camenae, 26 (déécembre 2020).
C.A.L.M.A. (Compendium Auctorum Latinorum Medii Ævi), 7, 1 (2021) : « Iacobus Ledelh-Iacobus de Susato », dir. M. Lapidge, S. Nocentini, F. Santi, IV-124 p.
Le Verger : Revue en ligne (http://cornucopia16.com/revue-le-verger/) :
– Bouquet XXI-Le monde de l’imprimé v. 1470- v. 1680, dir. P.-V. Desarbres, I. Imbert, M. Goupil-Lucas-Fontaine, A. Lionetto, H. Simonneau : http://cornucopia16.com/blog/2021/02/02/bouquet-xxi-le-monde-de-limprime-v-1470-v-1680/ (consulté le 8/09/2021).
Littératures classiques, 101 (2020) : « Médiations et construction de l’Antiquité dans l’Europe moderne », dir. F. Champy, C. Labrune, 199 p.
Médiévales, 80 (2021) : « Animaux marins. Savoirs arabes et transmission dans le monde latin », dir. T. Buquet, B. Gauvin, C. Jacquemard, 208 p.
Medioevo latino XLII (2021), Bibliographie annuelle, dir. A. Paravicini Bagliani, L. Pinelli, XLVI-1434 p.
Nordic Journal of Renaissance Studies, 17 (2020) : « Meaningful Memories : A cultural memory perspective on humanist interaction with the past », dir. L.M. Andersen Funder, T.A. Hass, 151 p.
Novum Glossarium mediæ latinitatis, 27 (2021) : « Poly-Pontentificus », dir. A. Guerreau-Jalabert, A. Renaud, B. Bon, 144 p.
Revue d’histoire des textes, 16 (2021), dir. J. Delmulle, XIV+382 p. (varia).
Seizième siècle, 17 (2020) : « Inuidia litteratorum : la jalousie des lettrés et son expression néo-latine », dir. A. Rolet, 328 p.
XVIIe Siècle, 292 (2021) : « Les académies avant l’Académie. L’essor des sociétés savantes en France avant la fondation de l’Académie des sciences », intr. D. Collaciani, A. Frigo, 103 p.

Munk Olsen Birk, L’Étude des auteurs classiques latins aux XIe et XIIe siècles. Tome V : Études et découvertes de 1987 à 2017, Paris, CNRS Éditions, 2020 (Jean-Yves Tilliette)

Munk Olsen Birk, L’Étude des auteurs classiques latins aux XIe et XIIe siècles. Tome V : Études et découvertes de 1987 à 2017, Paris, CNRS Éditions, 2020.

Tous les médio-latinistes connaissent et pratiquent l’instrument de travail essentiel qu’est L’Étude des auteurs classiques latins aux XIe et XIIe siècles en 4 tomes et 6 volumes in-4° patiemment élaboré par le grand philologue Birger Munk Olsen entre 1982 et 2014. Rappelons que les tomes I à III enregistrent et décrivent les manuscrits des œuvres de quelque cinquante-trois écrivains latins de l’Antiquité copiés avant 1200, soit près de 4500 témoins, tous examinés par l’auteur sur le lieu actuel de leur conservation, tandis que les deux volumes constituant le tome IV extrapolent de cet examen des livres considérés dans leur matérialité codicologique une synthèse puissante sur la façon dont les classiques étaient reçus – c’est-à-dire copiés, diffusés, conservés, enseignés, commentés – par leurs lecteurs médiévaux, établissant par conséquent comment et pourquoi ils leur servaient de sources d’inspiration. On pouvait croire le sujet épuisé. Or Munk Olsen offre aujourd’hui au public, en forme d’addendum, un complément de près de 600 pages ! Ce n’est certes pas que le savant danois ait été négligent, mais bien au contraire que son travail a, depuis trente ans, inspiré et stimulé la recherche. Ainsi, non content d’enregistrer les études consacrées lors des dernières décennies aux manuscrits qu’il avait précédemment repérés et inventoriés, il en enrichit le catalogue de quelque 250 items, pour la plupart des fragments (p. 27-343). Mais le volume vaut sans doute d’abord et surtout par la présentation d’une formidable moisson de catalogues et d’inventaires de bibliothèques médiévales mis au jour au fil des dernières décennies, qui ont vu se développer cette science jeune encore qu’est l’histoire des bibliothèques (p. 369-499). Il est à peine utile de souligner l’apport considérable à la recherche que fournissent de telles informations : savoir où se trouvait tel texte et à quelle date, qui il a intéressé, quels réseaux le faisaient circuler en un temps où l’écrit était bien moins accessible qu’aujourd’hui aide puissamment à comprendre la variété des formes qu’a prises, au gré des siècles, la culture littéraire médiévale. Dans l’attente (qui sait ?) d’un tome VI, que pourrait inspirer le beau développement des études dans le domaine considéré, le volume qui paraît aujourd’hui n’est pas moins indispensable aux chercheurs que ses prédécesseurs.

Auteur : Jean-Yves Tilliette

Cette recension a été publiée dans le Bulletin de liaison n°19 (2021) de la SEMEN-L (p. 77-78).

Boulègue, L., Perrin, M., Veyrard-Cosme, Chr., Ascèse et ascétisme de l’Antiquité tardive à la Renaissance. Traditions et remises en causes, Paris, Classiques Garnier, 2021 (Jordi Pià-Comella)

Boulègue, L., Perrin, M., Veyrard-Cosme, Chr., Ascèse et ascétisme de l’Antiquité tardive à la Renaissance. Traditions et remises en causes, Paris, Classiques Garnier, 2021, 412 pages.

Les notions d’ascèse et d’ascétisme suscitent un regain d’intérêt, depuis notamment en France les célèbres études de P. Hadot, Exercices spirituels, et de M. Foucault, L’herméneutique du sujet. Les travaux rassemblés par L. Boulègue, Ch. Cosme et M. Perrin comblent une lacune majeure : ils offrent la première synthèse des théories et pratiques de l’ascèse de l’Antiquité tardive à la Renaissance jusqu’à la Contre-Réforme.

La tension, bien contextualisée dans l’introduction de l’ouvrage, entre le caractère mouvant des notions d’ascèse et d’ascétisme au cours du temps, et leur unité – on retrouve d’une époque à l’autre des motifs communs – a conduit logiquement les auteurs à opter pour une étude thématique en trois temps : d’abord, les théories et pratiques de l’ascèse ; ensuite, les écritures de l’ascèse ; enfin les figures de l’ascèse. Suivent une très riche bibliographie, deux indices des auteurs/ artistes et biblique, les résumés, ainsi qu’une table des figures. Les mérites de l’ouvrage sont multiples. D’abord, le livre apporte une profondeur diachronique inédite aux notions d’ascèse et d’ascétisme. On saisit beaucoup mieux, par exemple, tout ce que la poésie amoureuse et érotique d’un Pétrarque et d’un Ronsard doit au topos hiéronymien de l’ascète solitaire. Ensuite, le livre aborde le problème en couvrant un champ considérable de disciplines : de la littérature tardo-antique à la poésie médicale du XVe siècle, en passant par la patristique, la littérature mérovingienne, l’épistolaire érasmien, la philosophie humaniste, l’hermétisme ou l’architecture flamboyante d’un Jean de Felin. Le pari pluridisciplinaire est réussi : il nous permet, par exemple, de comprendre que la figuration de l’ascèse ne s’incarne pas simplement dans des personnes mais qu’elle peut aussi s’exprimer dans l’art monumental du XVIe siècle. Or, loin de sombrer dans la dispersion, Ascèse et ascétisme présente une cohérence forte : le choix des thèmes traités fait ressortir les permanences de certains motifs tout en en épousant les variations au fil du temps, d’un genre à l’autre, selon les sensibilités religieuses, idéologiques et esthétiques de chacun. Qu’il s’agisse de l’aspiration à la transcendance, qui passe souvent par le rejet de toutes les tentations terrestres, de l’opposition entre repli sur soi et ouverture aux autres, du choix entre une ligne dure de l’ascèse et une ligne modérée, ou bien de l’opposition entre simplicitas et exhibition. Tous ces motifs parcourent l’ensemble des articles, donnant une unité puissante, jamais rigide, au tout. Dans sa très belle préface au livre, M. Aurell résume l’esprit qui anime d’un bout à l’autre Ascèse et ascétisme : « L’ascèse prend ainsi de nouveaux visages. Quoi qu’il en soit de ses mutations, elle préside, aujourd’hui comme hier, au travail intellectuel de qualité, mais plus encore au dépassement personnel en quête d’un idéal supérieur ».

Jordi Pià-Comella Sorbonne-Nouvelle (CERAM ED 173) IUF

Cette recension a été publiée dans le Bulletin de liaison n°19 (2021) de la SEMEN-L (p. 76-77).

Giacomotto-Charra Violaine, Marrache-Gouraud Myriam (dir.) : La Science prise aux mots. Enquête sur le lexique scientifique de la Renaissance, Paris, Classiques Garnier, collection Rencontres, n°499, Série Colloques, congrès et conférences sur la renaissance européenne, 2021

Giacomotto-Charra Violaine, Marrache-Gouraud Myriam (dir.) : La Science prise aux mots. Enquête sur le lexique scientifique de la Renaissance, Paris, Classiques Garnier, collection Rencontres, n°499, Série Colloques, congrès et conférences sur la renaissance européenne, 2021, 460 p.

Interroger le lexique scientifique par ses termes les plus usuels comme curiosité, observation ou expérience, tant en médecine, zoologie que géographie, permet d’ouvrir une réflexion de fond sur la conception des savoirs à la Renaissance, en prenant au mot la science telle qu’elle s’écrit.

Cette recension a été publiée dans le Bulletin de liaison n°19 (2021) de la SEMEN-L (p. 76).