Publications récentes (octobre 2020)

Pour accéder à une bibliographie indicative des ouvrages parus au cours de l’année universitaire 2019-2020 dans les domaines médio- et néo-latins, veuillez cliquer sur le lien suivant : Publications récentes (octobre 2020).

Publications récentes (octobre 2020)

Colloque « Le Senili di F. Petrarca », Turin, 5-6 décembre 2019

Voici le programme et l’affiche d’un colloque se déroulant prochainement à Turin, en Italie, et ayant pour thème les Lettres de la vieillesse de Pétrarque :

« LE SENILI DI FRANCESCO PETRARCA Testo, contesti, destinatari »

Convegno di studi Università di Torino 5-6 dicembre 2019, org. S. Stroppa et R. Brovia

Affiche
Programme

Programme
Affiche

Colloque sur les genres dialogiques

Les genres dialogiques de l’Antiquité à la Renaissance



Symposium international
Amiens, Logis du Roy, 17 et 18 janvier 2019
Dir. L. Boulègue (UPJV/EA 4284 TrAme) et G. Ierano (U. Trento)



Comité d’organisation
Laurence Boulègue (Université Picardie-Jules Verne) et Giorgio Ieranò (Università di Trento), avec la collaboration de Claire Mathis et C. Pochet (UPJV)

Comité scientifique
Laurence Boulègue (Université Picardie-Jules Verne), Hélène Casanova-Robin (Université Paris-Sorbonne), Pierre Judet de la Combe (EHESS), Giorgio Ieranò (Università di Trento), Olimpia Imperio (Università di Bari), Gabriella Moretti (Università di Genova)



Jeudi 17 janvier

9.30
Accueil

9.50
Introduction : Laurence Boulègue et Giorgio Ieranò

Première Journée
Le dialogue philosophique


Première session : Le dialogue philosophique dans l’Antiquité

Présidence : Pierre Judet de la Combe (EHESS)

10.15 Mauro Tulli (Università di Pisa) : « Per la teoria del dialogo: Platone »

10.45 Olimpia Imperio (Università di Bari) : « Tra dialogo filosofico e dialogo drammatico: la ‘prima lezione’ di Socrate nelle Nuvole di Aristofane »

Discussion
Pause

11.45 Carlos Lévy (Sorbonne Université) : « À propos du dialogue dans les Tusculanes. Le personnage sans qualités et son double »

12.15 Sandrine Dubel (U. Blaise-Pascal, Clermont-Ferrand) « Essais de définition d’un genre : relire les dialogues de Platon et d’Aristote avec Carlo Sigonio (De dialogo liber, 1562) »

Discussion

13.15 Déjeuner pour les participants, Logis du Roi

Seconde session : La renaissance du dialogue philosophique

Présidence : Michel Perrin (UPJV)

14.45 Laurence Boulègue (UPJV-EA 4284 TrAme) : « Les paradoxes du genre du dialogue philosophique à la fin du XVe et au XVIe siècle en Italie »

15.15 Alejandro Cantarero de Salazar (Universidad Complutense de Madrid- DialogycaBDDH, IUMP) : « Le dialogue entre Pauvreté et Fortune dans le Corbacho de l’Arcipreste de Talavera: introduction à l’analyse d’un genre argumentatif »

15.45 Carine Ferradou (U. Aix-Marseille) : « Polémique politique, forme dialogique et traités de philosophie politique à la fin du XVIe siècle : le De iure regni apud Scotos de George Buchanan (1579) et le De regno et regali potestate de William Barclay (1600) »

Discussion

20.15 : dîner 

Vendredi 18 janvier

Deuxième Journée
La contamination des genres


Première session : Hybridité du genre dialogique dans l’Antiquité

Présidence : Giorgio Ierano (U. Trento)

9.30 Monique Crampon (UPJV) : « Plaute et la prolifération du dialogue »

10.00 Alice Bonandini (Università di Trento) : « Un figlio degenere per un nobile padre: dialogo filosofico e dialogo menippeo »

Discussion
Pause

11.00 Donatella Izzo (Università di Trento) : « Manger comme un cochon : histoire d’une comparaison entre comédie et Cynisme »

11.30 Sophie Van der Meeren (. U. de Rennes II) : « Silence et transcendance dans les dialogues de l’Antiquité tardive. Étude comparée d’un motif philosophique et littéraire chez Proclus, Augustin et Boèce »

Discussion

12.45 Déjeuner pour les participants, Logis du Roi

Seconde session : Déclinaisons de la forme du dialogue au Moyen Âge et à la Renaissance

Présidence : Hélène Casanova-Robin (Sorbonne université)

14.45 Michel Perrin (UPJV) : « Raban en dialogue avec ses auteurs »

15.15 Alice Lamy (EA « Rome et ses Renaissances » – EA TrAme) : « Partager les merveilles de la nature et les mystères cosmologiques : le dialogue encyclopédique dans l’oeuvre d’Adélard de Bath (XIIe siècle) »

15.45 Laure Hermand-Schébat (Université de Lyon-Jean Moulin, HiSoMa-UMR 5189) : « Mecum loquor. Le dialogue intérieur chez Pétrarque (Lettres et Secretum) »

Discussion

Clôture du colloque

Lieu de la manifestation : Amiens, UPJV, Logis du Roy
Organisation : Laurence Boulègue et Giorgio Ierano

Publications récentes (septembre 2016)

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publications-recentes-septembre-2016

Pierre Laurens, Histoire critique de la littérature latine, Paris, Les Belles Lettres, 2014

Pierre Laurens, Histoire critique de la littérature latine, Paris, Les Belles Lettres, 2014, 652 pages.

L’histoire critique qu’offre Pierre Laurens est un ouvrage de référence qui inscrit enfin la littérature latine dans une perspective diachronique en montrant, outre la variété et la richesse de la littérature de l’Antiquité, sa postérité et la multiplicité de ses destins, bien au-delà des frontières chronologiques habituelles dans lesquelles sont habituellement enclos les grands textes de la latinité. Ainsi, à côté des grandes figures de la littérature romaine que sont, entre autres, Cicéron, Virgile ou Ovide, rencontre-t-on aussi celles des humanistes et des écrivains, de Pétrarque à Huysmans, en passant par Politien, Montaigne ou encore Juste Lipse, qui ont conquis et construit le vaste territoire littéraire et culturel de la latinité.

Cette recension a été publiée dans le Bulletin de liaison n°13 (2015) de la SEMEN-L (p. 14-15).

Séminaire sur le Néoplatonisme

THETA (CNRS – Centre Jean Pépin) – « Rome et ses renaissances » (Université Paris IV – EA 4081)

Séminaire 2013

(responsables : Hélène Casanova-Robin et Alain Galonnier)

« La tradition du néoplatonisme latin au Moyen Âge et à la Renaissance »

La réalité d’une école néoplatonicienne latine fait débat depuis de nombreuses années. Les interrogations se bousculent donc à son sujet : a-t-elle vraiment existé, structurée par une tendance doctrinale et des représentants conscients d’y appartenir, ou n’y eut-il que des auteurs d’expression latine dispersés, qui se sont référés, chacun à sa manière, avec des objectifs et des résultats différents, aux penseurs néoplatoniciens grecs ? dans quelle mesure les multiples emprunts faits à ces derniers que l’on peut y repérer trahissent-ils une adhésion plus ou moins profonde au système qui les sous-tend, ou une réception superficielle et une pure instrumentalisation ? peut-on concevoir un tel mouvement en dehors du commentarisme strict ? le néoplatonisme chrétien serait-il le seul à avoir constitué une tradition, renvoyant le courant païen à la nébuleuse évoquée ? C’est à ce genre de questions, et à certaines autres, que nous nous efforcerons de répondre, en parcourant, sous divers éclairages, plus de mille ans d’histoire de la pensée occidentale.

Programme

26 janvier 2013 14h Introduction (Alain GALONNIER et Hélène CASANOVA-ROBIN) 14h 30 Alice LAMY (Paris) : « La réception des théories de l’âme et du corps selon Plotin, Jamblique et Damascius dans la mystique rhénane (XIIIème-XIVème siècles) » 15h 30 Jean-Baptiste GUILLAUMIN (Paris) : « La fonction de l’hymne à Jupiter-Démiurge chez plusieurs auteurs néoplatoniciens latins »

23 février 2013 13h30 Stephen GERSH (Notre Dame – USA) : « « Proclus’ text as matrix for Latin Neoplatonism. The case of Berthold of Moosburg » 14h30 Luc BRISSON (Paris) : « La lecture faite par Macrobe de la Sentence 32 de Porphyre sur les vertus dans son commentaire sur le Songe de Scipion de Cicéron, et son influence au Moyen Âge » 15h30 Min-Jun HUH (Paris) : « La division de la substance dans le premier commentaire de Boèce à l’Isagogè : un élément d’harmonisation entre les philosophies de Platon et d’Aristote »

30 mars 2013 14h Stéphane TOULOUSE (Paris) : « Indices de lectures néoplatoniciennes dans le Liber XXI Sententiarum attribué à saint Augustin » 15h Emmanuel BERMON (Bordeaux) : « Comment faire voir des images en rêve : les Lettres 8 et 9 de la correspondance entre saint Augustin et Nebridius »

20 avril 2013 14h Anca VASILIU (Paris) : «Marius Victorinus. Éléments de noétique néoplatonicienne » 15h Anne-Isabelle BOUTON-TOUBOULIC (Bordeaux) : « Scepticisme et néoplatonisme dans le Contra Academicos d’Augustin »

25 mai 2013 14h Laurence BOULEGUE (Amiens), « Néoplatonisme et scepticisme chez Jean-François Pic de la Mirandole » 15h Claudio MORESCHINI (Pise) : « La funzione del neoplatonismo nei Problemata di Francesco Zorzi »

22 juin 2013 13h30 Brigitte TAMBRUN (Paris) : « Ficin et le platonicien Pléthon : récupération et trahison » 14h30 Jean-Michel COUNET (Louvain) : « La Lecture des Noms divins par Robert Grosseteste : ses spécificités » 15h30 Axel TISSERAND (Paris) : « Beatitudo et “esprit de géométrie” au livre III de la Consolation de Philosophie de Boèce : entre héritage et approche théologique »

Toutes les séances auront lieu à la Maison de la Recherche, 28, rue Serpente, 75006 Paris (salle D 035, le 26 janvier, puis D 421).

IIIe congrès de la SEMEN-L (Bordeaux, 11-13 octobre 2012) : appel à communication

La Société d’Études Médio- et Néo-Latines (SEMEN-L) organise les jeudi 11, vendredi 12 et samedi 13 octobre 2012, à l’université Michel de Montaigne Bordeaux 3, son sixième Congrès sur le thème : « Rhétorique, stylistique et poétique : entre théorie et pratique ».

 

Notre réflexion pourrait s’articuler, entre autres, autour des domaines suivants.

• La réception de la rhétorique antique

Du Moyen Âge au XVIe siècle, l’héritage de la rhétorique antique, d’abord essentiellement latin, cicéronien et horatien, mais tributaire d’une évidente dette envers la culture grecque, connaît une importante transformation avec la redécouverte progressive des rhétoriciens antiques, d’Aristote aux rhéteurs de la période impériale. Or, il paraît important d’analyser l’héritage, les mutations et le devenir de la rhétorique antique, afin de mettre en évidence les différents points théoriques dont la compréhension est pour nous problématique et dont nous ne percevons parfois pas l’intérêt. La tradition rhétorique est-elle en l’occurrence un boulet qu’il faut traîner ou un ferment dynamique ?

• Les artes

Entre la fin des XIe et XIVe siècles, apparaissent en Europe des traités spécialisés qui s’intéressent à l’enseignement de la grammatica et ont pour objet l’art d’écrire : les artes dictandi qui s’attachent à l’art d’écrire en prose (des lettres, mais aussi tout document juridique ou administratif) ou de composer un discours ; les artes poeticae, qui concernent la composition d’ouvrages fictionnels, versifiés ou non ; les artes praedicandi enfin, qui étudient l’art d’écrire et de prononcer un sermon, et dont le contenu évolue considérablement avec le temps. La longévité exceptionnelle de certains de ces traités médiévaux, jusqu’au XVIe siècle, attire l’attention : il s’agira de mettre à jour leur intérêt, autant que leur originalité intrinsèques.

• Études de cas : l’art et la manière

La rhétorique, au sens le plus large, est une ressource et un courant qui alimente nécessairement l’écriture poétique, que celle-ci soit ou non fictionnelle : elle influence la formation des écrivains, qu’ils se déterminent par rapport à cet héritage ou en opposition avec lui. Des études textuelles précises seront ainsi les bienvenues, afin de mettre en lumière des applications concrètes de la théorie rhétorique.

 

Chaque communication durera entre 20 et 25 minutes. La publication d’un ouvrage sera faite à partir de ces communications dans la revue Eidôlon (Presses universitaires de Bordeaux). Les chercheurs intéressés sont invités à proposer avant le 15 avril 2012 un titre et une douzaine de lignes de présentation (environ 1000 caractères) à Anne Bouscharain ou à Danièle James-Raoul :

Contacts :

Anne Bouscharain anne.bouscharain@gmail.com

Danièle James-Raoul daniele.james-raoul@wanadoo.fr

Colloques 2006

Liste des colloques organisés en 2006 à propos du latin médiéval et du néo-latin.

– 3 mars 2006, Bordeaux : Journée Lire Aristote au Moyen Âge et à la Renaissance : réception du Traité sur la génération et la corruption, Université de Bordeaux III, organisée par J. Ducos et V. Giacomotto-Charra.

– 27-29 mars 2006, Limoges : Colloque La traduction des Anciens en Europe du Quattrocento à la Révolution, Université de Limoges, organisé par C. Lechevalier et L. Pradelle.

– Mai 2006, Verona : Colloque “Il segretario è come un angelo”: trattati, raccolte, epistolari, vite paradigmatiche o come essere un buon segretario nel Rinascimento, organisé par le Gruppo di Studio sul Cinquecento Francese.

– 27-29 mars 2006, Limoges : Traduire les Anciens (Grecs et Latins) en Europe du Quattrocento à la fin du 18e siècle :d’une renaissance à une révolution ?, Université de Limoges, org. C. Lechevalier (Université de Caen) et L. Pradelle (Université de Limoges).

– 6-13 août 2006, Budapest : Congrès International de l’IANLS : Varietas gentium- Communis Latinitas, org. Dr. Gyula Mayer et Prof. Dr. L. Szörényi.

– 4-8 septembre 2006, Oxford (Corpus Christi College): Colloque Erasmus and the Republic of Letters. Rens.: Stephen Ryle. Conference Announcement and Call for Papers: The conference will cover all aspects of Erasmus’ achievement and influence in the fields of education, literature, biblical studies, and theology. Keynote speakers include Lisa Jardine, J.K. McConica, Hilmar M. Pabel, Jane E. Phillips, Erika Rummel, and Mark Vessey. Proposals for papers of 20 or 30 minutes’ duration are invited. Abstracts of c.150 words should be sent by 31 December 2005.

– 22-23 sept. 2006, Paris (Paris IV-Sorbonne) : Colloque Le tyran et sa postérité. Rééflexions sur les figures du pouvoir absolu de l’Antiquité à la Renaissance, organisé par C. Lévy (U. de Paris IV, Equipe « Traditions romaines ») et L. Boulègue (U. de Lille 3, UMR « Savoirs, Textes, Langages »).
Présentation (résumé) : On aurait pu penser que les spécificités propres à la figure grecque du tyran la rendaient inexportable en milieu romain, la res publica ayant déjà son propre repoussoir, le rex. L’installation de la philosophie à Rome, la présence de penseurs comme Polybe ou Panétius allait, dès le second siècle av. J.C., avoir pour conséquence une osmose des catégories grecques et romaines du politique et une intellectualisation plus grande du mos maiorum. Cependant, c’est au Ier siècle av. J.C., et tout particulièrement avec Cicéron, que le tyran fait irruption dans la pensée politique romaine, comme moyen de penser une réalité dont le caractère chaotique apparaissait chaque jour avec plus d’évidence. Si César apparut à Cicéron comme l’incarnation romaine du tyran platonicien, l’habileté d’Auguste aboutit à l’apparition d’un Ianus bifrons, à la fois princeps héritier de l’idéal cicéronien, et tyran pour tous ceux qui vivaient dans la nostalgie de la res publica. La philosophie politique romaine à l’époque impériale se construira donc en fonction des multiples manières de penser la triade: république/prince/tyran. L’analyse diachronique des concepts de principat et de tyrannie, fondée sur l’étude de textes d’inspirations très diverses, devrait permettre une perception plus juste de la dette de Rome à l’égard de la pensée politique grecque et de l’apport spécifiquement romain à la pensée politique occidentale. Le débat sur les figures du prince et du tyran se poursuit dans les traités politiques des humanistes avec, souvent, un souci éthique très fort, du moins jusqu’au début du XVIe siècle. Ces écrits adoptent plusieurs formes et aussi se jouer des limites de tel ou tel genre, et les nombreux traités de cour, qui fleurissent au cours du XVIe siècle, peuvent être considérés comme de nouveaux types de traités politiques. Comment pose-t-on encore la question des trois grands types de régimes politiques et que devient la figure du tyran dans un contexte historique, politique et religieux radicalement différent de celui des sources antiques ?

– 22-23 septembre 2006, Perth : Colloque Humanism and Medicine in the Early Modern Era, Institute of Advanced Studies, University of Western Australia, Perth, oraganisé par Professor Yasmin Haskell and Dr Susan Broomhall.
Présentation : The symposium will explore the complex, and sometimes troubled, relationship between humanism and medicine from the fourteenth through eighteenth centuries. The father of humanism, Francesco Petrarca, famously attacked the medical profession in Against the Doctors (1352). Humanism spoke a new language theoretically a natural, classical Latin, as opposed to the ‘barbaric’ scholastic idiom of the philosophers and the Galenist gobbledygook of the doctors. But the cultures of humanism and medicine inevitably enriched one another: doctors and humanists shared a professional interest in the ancient texts (from Dioscorides to Lucretius), and a vested interest in preserving Latin as a professional argot. Humanism had its own healing pretensions through poetry and moral philosophy. In the sixteenth and seventeenth centuries, doctor and humanist sometimes co-existed in the same person such as Girolamo Fracastoro, Girolamo Cardano, Julius Caesar Scaliger, François Rabelais, and Pierre Petit.
Appel à communication: Papers (30 minutes) should consider various aspects of this road theme, including but not limited to the interface between learned and non-learned medicine, vernacular humanism and medicine, the evolution of the identity of the humanist physician over the early modern era, and the extent to which a consciousness of ‘two cultures’ prevailed in different local and institutional contexts. Please send a 300-word abstract before 1 December 2005 to the conference organisers.

– Sept.-oct. 2006 (proposition de date provisoire), Lyon : Colloque international Commencer et finir, La notion de début et de fin dans les littératures grecque, latine, byzantine et néolatine, organisé par le Centre d’Études et de Recherches sur l’Occident Romain (CEROR, EA 466) et le département de Lettres Classiques de l’Université Jean-Moulin-Lyon III. Organisateurs scientifiques : Christian Nicolas et Bruno Bureau.
Présentation : Prendre en compte la problématique du début et de la fin est une constante de la topique rhétorique : les noms pour désigner ces notions sont multiples, témoignant de la complexité du phénomène d’ouverture et de fermeture d’une oeuvre ou de ses parties. Commencer et finir peut en effet s’appliquer à une oeuvre, voire un ensemble d’oeuvres (recueil), une partie topique d’oeuvre (récit enchâssé, discours, digression, ekphrasis), voire une structure narratologique ou dramatique (notions d’exposition, de dénouement, d’exorde et péroraison etc.), impliquant parfois un débordement de la structure par la matière même de ce qui est dit (analepse, prolepse, dans le cas de prophéties, retours en arrière etc.). Où finit le début, où commence la fin devient alors une question pertinente. Se pose aussi la question de l’autonomie du texte par rapport à des éléments qui l’entourent : insertion de textes dans des recueils et notion même de début et fin de recueil, paratexte (préfaces et postfaces, dédicaces et texte d’envoi, prologues et épilogues) qui compliquent la perception des « vrais » débuts et fins du texte lui-même, quand ils ne l’occultent pas (présence d’un paratexte rapporté, par un éditeur ou un scribe par exemple).
Peut-on enfin retracer une histoire du début et de la fin en littérature de la Grèce archaïque à la Renaissance, quels sont le sens et la portée des évolutions en particulier sur la notion même de texte ou d’oeuvre (pensée du recueil, etc.…) ? La mise en perspective diachronique, comme le changement d’ère culturelle, peuvent conduire à retracer finalement quelques aspects d’une histoire du Texte.

– 23-25 nov. 2006, Clermont-Ferrand : Colloque international Présence du roman grec et latin, organisé par le Centre de recherches André Piganiol et le Centre de Recherches sur les Civilisations Antiques (CRCA) de l’Université de Clermont-Ferrand II. Rens.: Rémy Poignault.
Présentation : Les axes principaux proposés pour ce colloque sont les suivants, sans être exclusifs:
* les formes du genre : rapports avec la satire, l’épopée, le mime, la comédie, la tragédie, les récits de voyage, la fable milésienne, l’élégie érotique alexandrine, l’histoire, la rhétorique, la littérature orales.
* le monde du roman et sa topique
* la réception du roman grec et latin : sa transmission, sa redécouverte, traductions et éditions, son influence sur le roman byzantin, dans la littérature du Moyen Âge jusqu’à nos jours, mais aussi dans la musique, les arts figurés, le cinéma. Dans la tradition de pluridisciplinarité des travaux du Centre de recherches André Piganiol, on attend des contributions de spécialistes venant de différents horizons universitaires.

– 15-16 décembre 2006, Bruxelles (B) : Journées d’études sur les instruments de travail des humanistes Langue, livres, Livre, Musée de la Maison d’Erasme.