Tragédies latines composées au collège de Navarre, à Paris, en 1557-1558, par Abel Souris et Jean Rose, éd. et trad. E. Syssau, Paris, Classiques Garnier, coll. Bibliothèque du théâtre français, 69, 2020

Tragédies latines composées au collège de Navarre, à Paris, en 1557-1558, par Abel Souris et Jean Rose, éd. et trad. E. Syssau, Paris, Classiques Garnier, coll. Bibliothèque du théâtre français, 69, 2020, 559 p., 56€

Au moment même de la naissance du genre dramatique en langue vernaculaire, ces pièces méconnues explorent des veines inattendues en choisissant leurs victimes tragiques dans l’actualité et l’histoire du royaume. De sinistro fato Gallorum apud Veromanduos et occasu luctuoso fortissimi ducis Totovillei et comitis Anguiani, tragoedia [Le Destin contraire des Français en Vermandois et la chute affligeante du très vaillant duc d’Estouteville et comte d’Enghien, tragédie] (Bibl. nat. de France, ms lat. 8136) a été composée par un régent, Abel Souris, pour être jouée par des élèves de seconde à la rentrée d’octobre 1557 ; elle déplore la perte d’un jeune et brillant prince du sang, consécutive à la bataille de Saint-Quentin livrée le 10 août précédent. Tragoedia quae inscribitur Chilpericus [Tragédie intitulée Chilpéric] (Bibl. mun. Chaumont, ms 3-I-5 k) est quant à elle due à Jean Rose, élève de quinze à seize ans, étudiant en classe de première ou déjà de dialectique : elle adapte au théâtre, en guise d’entraînement et de loisir, le sort funeste de ce roi mérovingien, assassiné sur ordre de son épouse Frédégonde. Palliant l’absence de programme d’étude ou de catalogue de bibliothèque contemporains pour l’un des trois collèges les plus fréquentés de la capitale, ces deux tragédies permettent de vérifier l’actualité de Sénèque dans l’enseignement parisien à la Renaissance. Au-delà, tout en dessinant personnages et enjeux rhétoriques propres, De sinistro fato Gallorum emprunte aux œuvres néo-latines récemment parues de Marc-Antoine Muret, George Buchanan et Claude Roillet ; et Chilpericus, à une source historique principale, le Compendium de origine et gestis Francorum de Robert Gaguin.

Cette recension a été publiée dans le Bulletin de liaison n°18 (2020) de la SEMEN-L (p. 62).

Rire et sourire dans la littérature latine au Moyen Âge et à la Renaissance, sous la direction de Brigitte Gauvin et Catherine Jacquemard, Dijon, EUD, 2019

Rire et sourire dans la littérature latine au Moyen Âge et à la Renaissance, sous la direction de Brigitte Gauvin et Catherine Jacquemard, Dijon, EUD, 2019, 20 €

Comment rire(s) et sourire(s) s’inscrivent-ils dans la littérature latine du Moyen Âge et de la Renaissance ? Les chercheurs latinistes européens qui ont contribué au présent ouvrage posent cette question un demi-siècle après la publication à Dijon d’un classique : l’Essai sur le rire et le sourire des Latins d’Eugène de Saint-Denis. Loin d’être confinée à un cercle restreint d’érudits, la littérature latine de ces époques est extrêmement variée. Elle est populaire et savante, scolaire et intellectuelle, théorique et ancrée dans la réalité. Elle couvre tous les genres et tous les tons. Le rire des Anciens, entre héritage et réinterprétation, a déterminé en partie le rire médiéval et renaissant, l’influençant par les œuvres elles-mêmes comme par les textes théoriques. Mais clercs et humanistes ont su développer un rire qui leur est spécifique par ses enjeux, ses formes nouvelles, sa nature même, multiple et complexe. Ils ont aussi cherché à définir ce qu’étaient spécifiquement, pour leur temps, le rire et le sourire.

Cette recension a été publiée dans le Bulletin de liaison n°18 (2020) de la SEMEN-L (p. 61).

Serio ludere, Sagesse et dérision à l’âge de l’Humanisme, sous la direction d’Hélène Casanova-Robin, Francesco Furlan et Hartmut Wulfram, Paris, Classiques Garnier, n° 481 (Série Lectures de la Renaissance latine, n° 13), 2020

Serio ludere, Sagesse et dérision à l’âge de l’Humanisme, sous la direction d’Hélène Casanova-Robin, Francesco Furlan et Hartmut Wulfram, Paris, Classiques Garnier, n° 481 (Série Lectures de la Renaissance latine, n° 13), 2020, 371 p., 75 € relié, 35 € broché

L’ouvrage explore le serio ludere, dans les formes variées que ce langage emprunte chez les Humanistes, pour révaluer les codes littéraires et exprimer une contestation fantaisiste et néanmoins virulente des mœurs ou des courants de pensée contemporains.

Cette recension a été publiée dans le Bulletin de liaison n°18 (2020) de la SEMEN-L (p. 60-61).

Jacob Balde, Jephtas tragoedia, La fille de Jephté, tragédie, édition de Dominique Gérard-Millet, Classiques Garnier, coll. Bibliothèque du XVIIe siècle, n°35, Paris, 2020

Jacob Balde, Jephtas tragoedia, La fille de Jephté, tragédie, édition de Dominique Gérard-Millet, Classiques Garnier, coll. Bibliothèque du XVIIe siècle, n°35, Paris, 2020, 668 p., 58 €

Jacob Balde (1604-1668), jésuite allemand, composa la tragédie La Fille de Jephté, jouée en 1637 et imprimée en 1654. Ce texte en vers latins, cousu de réminiscences antiques, constitue un étonnant instrument pédagogique et un manifeste de l’exégèse figurative revivifiée par la Contre-Réforme.

Cette recension a été publiée dans le Bulletin de liaison n°18 (2020) de la SEMEN-L (p. 60).

Non omnis moriar, La réception d’Horace dans la littérature néo-latine du XVe au XVIIe siècle, édité par Marc Laureys, Nathalie Dauvois et Donatella Coppini, Noctes neolatinae, vol. 35, Georg Olms Verlag, Hildesheim-Zürich-New York, 2020

Non omnis moriar, La réception d’Horace dans la littérature néo-latine du XVe au XVIIe siècle, édité par Marc Laureys, Nathalie Dauvois et Donatella Coppini, Noctes neolatinae, vol. 35, Georg Olms Verlag, Hildesheim-Zürich-New York, 2020 (hal-02498765).

Ce volume présente d’une part les différents textes et traditions qui illustrent la diversité des usages d’Horace à l’âge moderne et d’autre part les raisons pour lesquelles il exerce à cette époque (et bien au-delà, dans certains cas jusqu’à aujourd’hui) une fascination durable qui ne tient pas seulement à son statut d’auteur ancien modèle, mais également au fait qu’il est considéré et aimé comme un véritable compagnon de vie incarnant des vertus telles que l’amitié ou la sociabilité. L’étude se focalise sur la période qui va du XVe au XVIIe siècle, époque représentative des pratiques de la littérature néo-latine dans la république des lettres européenne.

Cette recension a été publiée dans le Bulletin de liaison n°18 (2020) de la SEMEN-L (p. 60).

Jérôme Cardan, Le Livre de ma vie / De Vita propria, introduction, édition et traduction par Jean-Yves Boriaud, Paris, Les Belles Lettres, « Les Classiques de l’humanisme », 2020

Jérôme Cardan, Le Livre de ma vie / De Vita propria, introduction, édition et traduction par Jean-Yves Boriaud, Paris, Les Belles Lettres, « Les Classiques de l’humanisme », 2020, 406 p., 35 €

Le texte du De propria uita de Jérôme Cardan est pour la première fois donné dans une édition fondée sur la collation et la consultation de tous les manuscrits par les soins de J.-Y. Boriaud, accompagnée d’un apparat critique précis et de la traduction française en regard. En cinquante-quatre chapitres assez brefs, Cardan ne livre pas un récit continu de son existence mais plutôt un bilan à travers le choix de moments clés ou de thèmes. Première autobiographie moderne, le De propria uita est un ouvrage majeur dans l’histoire littéraire et intellectuelle et la présente édition en offre le texte le plus complet et fidèle possible.

Cette recension a été publiée dans le Bulletin de liaison n°18 (2020) de la SEMEN-L (p. 59-60).

Daniel Ménager, Convalescences. La littérature au repos, Paris, Les Belles Lettres, collection « Les Belles Lettres/Essais », Paris, 2020

Daniel Ménager, Convalescences. La littérature au repos, Paris, Les Belles Lettres, collection « Les Belles Lettres/Essais », Paris, 2020, 217 p., 23 €

Du chevalier médiéval blessé à Proust, Thomas Mann et d’autres, Daniel Ménager interroge le repos forcé de la convalescence qui inquiète les moralistes, enchante les romanciers. Religion et société bénissent la convalescence quand elle permet des révisions de vie, voire des conversions dont le roman du XIXe siècle a été friand. Le XXe siècle leur porte un coup de grâce. Nous sommes et nous restons de grands malades. Du même coup, nous voilà devenus plus sensibles, plus attentifs, comme l’avait dit Nietzsche, à des bonheurs aussi intenses que, parfois, minuscules. Car les conforts de la convalescence ne résistent pas aux catastrophes des temps modernes, ce que montrent les romanciers les plus tragiques que sont Döblin et Céline.

Cette recension a été publiée dans le Bulletin de liaison n°18 (2020) de la SEMEN-L (p. 59).

Coryciana. Livre premier. Épigrammes/Epigrammata (1524), introduction, texte, traduction et notes de Lydia Keilen, Paris, Belles Lettres, collection « Les Classiques de l’humanisme », 2020 (Laurence Boulègue)

Coryciana. Livre premier. Épigrammes/Epigrammata (1524), introduction, texte, traduction et notes de Lydia Keilen, Paris, Belles Lettres, collection « Les Classiques de l’humanisme », 2020, 122 p. (introduction) et 510 p. (texte, trad., notes), 45 €

La collection des Classiques de l’Humanisme porte à notre connaissance le premier livre des Coryciana, recueil de poèmes paru en 1524 à Rome. Ces poèmes ont vu le jour dans le contexte humaniste romain du début du XVIe siècle, autour de la personnalité de Johann Goritz (Corycius, qui donne son nom au recueil), protonotaire d’origine allemande, qui avait rassemblé autour de l’église de Sant’Agostino, située sur le Campo di Marzio, de nombreux auteurs et artistes afin de célébrer le culte de sainte Anne trinitaire. Une chapelle, consacrée à Sant’Anna Materza et adossée à une fresque de Raphaël (1511-1512), a été alors créée ainsi que l’institution d’un banquet poétique annuel, qui fut l’occasion pour ce cercle de se réunir jusqu’au Sac de Rome en 1527. Il s’agit de la première traduction française de ce livre original qui témoigne de l’intense activité du milieu poétique et artistique romain sous les pontificats de Léon X et de Jules II.

Lydia Keilen, en s’appuyant sur l’édition moderne des 372 poèmes qui composent le premier livre des Coryciana réalisée en 1997 par J. IJsewijn à partir de l’édition princeps de 1524, propose un texte qu’elle a entièrement vérifié en consultant ces deux éditions, et elle en donne la première traduction en langue vernaculaire. Ce premier livre est constitué d’une vaste épître dédicatoire de Blossius Palladius (commentée p. 251-263), riche d’enseignements sur les circonstances qui ont vu naître le volume, suivie de huit poèmes qui, dans la même veine, saluent la réalisation du volume et célèbrent la figure tutélaire de Goritz, et de trois-cent-soixante-trois poèmes (Icones), consacrés à sainte Marie trinitaire, à ses représentations artistiques dans l’église Sant’Agostino et à son culte. La traduction, vers à vers, n’est pas exempte de quelques lourdeurs, mais elle est fidèle et les notes qui l’accompagnent éclairent utilement non seulement les allusions culturelles et cultuelles, mais aussi les auteurs, leurs sources et références, ainsi que les jeux poétiques d’intertextualité et d’émulation auxquels ils se livrent dans leur propre cercle et avec leurs contemporains.

La vaste étude introductive (p. IX-CXXXI) présente le contexte culturel et religieux dans lequel le projet a pris naissance et les circonstances de la genèse du volume dont la parution fut, semble-t-il, retardée par l’instigateur lui-même. La personnalité et le rôle de Johann Goritz au sein du milieu pontifical romain fait également l’objet d’un point nécessaire. L’étude présente ensuite le personnage de sainte Anne, son culte et ses représentations, ainsi que le lieu même du culte auquel l’ouvrage est intimement lié, à savoir l’église de Sant’Agostino, ses chapelles et ses œuvres d’art : la sculpture d’Andrea Sansovino, sujets de nombreux poèmes du recueil, et l’Isaïe de Raphaël, fresque qui se trouve au-dessus de la sculpture. Dans un troisième temps, sont étudiés le recueil de poèmes lui-même et sa composition, Lydia Keilen formulant des hypothèses argumentées sur la façon dont les textes qui le composent ont été retenus. Il s’agit d’un travail rigoureux qui révèle les attraits et l’originalité de son sujet.

Les Coryciana sont un ouvrage singulier, en tant qu’objet littéraire et en tant qu’objet culturel, qui saura surprendre le lecteur érudit ou simplement curieux.

Laurence Boulègue UPJV-UR 4284 TrAme

Cette recension a été publiée dans le Bulletin de liaison n°18 (2020) de la SEMEN-L (p. 58-59).

Antonio Serrano Cueto, El epitalamio neolatino. Poesía nupcial y matrimonio en Europa (síglos XV y XVI), Alcañiz – Lisboa, Palmyrenus, 2019 (Virginie Leroux)

Antonio Serrano Cueto, El epitalamio neolatino. Poesía nupcial y matrimonio en Europa (síglos XV y XVI), Alcañiz – Lisboa, Palmyrenus, 2019, 402 p.

Antonio Serrano Cueto a réalisé une vaste synthèse sur un champ qui jusqu’alors avait seulement fait l’objet d’études ponctuelles. Une première partie est consacrée aux modèles antiques, grecs (d’Homère à Théocrite), puis latins (de Catulle à Venance Fortunat). Elle est complétée par une féconde étude de la rhétorique épidictique, qui fait notamment le point sur les Progymnasmata d’Hermogène et d’Aphtonios, particulièrement exploités à la Renaissance, et par une brève étude de la poésie médiolatine. La deuxième partie aborde des questions contextuelles comme les débats sur le mariage et la vie conjugale, décrit les festivités des noces et leurs enjeux politiques et fournit un précieux répertoire d’épithalames. Sont ainsi présentées les œuvres de soixante-six poètes originaires de toute l’Europe, du polygraphe espagnol Antonio Agustín (1517-1586), qui composa un poème sur le mariage de sa sœur, au poète hongrois Mihovila Vrančić (1514-1571) qui célébra les noces du roi Juan Zápolya de Hongrie avec Isabelle Jagellón de Pologne. La dernière partie, la plus riche, analyse les caractéristiques, topiques et stylistiques, de l’épithalame néolatin, par exemple la topique du printemps, l’érotisme, le recours à la mythologie, le chant amébée, les éléments chrétiens, comme la présence d’un Christus pronubus ou d’une pronuba Virgo qui se substituent aux divinités antiques, ou encore la deductio de la fiancée. Ce dernier point que l’auteur nomme « el viaje de la novía » reçoit une attention particulière et il est illustré dans quatre épithalames qui décrivent le voyage d’Hippolyta Sforza à Naples, de Léonore d’Aragon à Ferrare, d’Isabelle d’Aragonà Milan et de Jeanne d’Autriche à Lisbonne. Une riche bibliographie ainsi que de nombreux index contribuent encore à l’utilité de l’ouvrage qui rassemble une abondante matière et comprend de minutieuses analyses poétiques.

Virginie Leroux (EPHE, PSL)

Cette recension a été publiée dans le Bulletin de liaison n°17 (2019) de la SEMEN-L (p. 47-48).

Jean-Baptiste Santeul, Œuvre poétique complète, édition de Guillaume Bonnet, Paris, Classiques Garnier, 2019 (Virginie Leroux)

Jean-Baptiste Santeul, Œuvre poétique complète, édition de Guillaume Bonnet, Paris, Classiques Garnier, 2019, 2 tomes, 1720 p.

Jean-Baptiste Santeul (1630-1697) connut une grande notoriété durant le règne de Louis XIV comme poète français d’expression latine. La Bruyère le dépeignit en Théodas (Des jugements, 56), personnage fantasque et multiple, mais doté d’un grand génie : « Quelle élévation ! Quelles images ! Quelle latinité ! ». Une riche introduction fait le point sur son parcours, analyse le baroquisme de son œuvre – qui n’est pas sans évoquer Corneille, avec lequel Santeul entretenait une relation d’estime et d’émulation, étudiée dans l’annexe V – et nous fait entrer dans l’atelier du poète grâce aux nombreux documents qui témoignent des modalités de composition et de correction de certains poèmes. Les choix éditoriaux de Guillaume Bonnet sont exposés à la fin de l’introduction et développés dans un riche appendice critique (annexe III, p. 1577-1657). S’appuyant sur les éditions posthumes de 1698 et de 1729, il les a complétées en ajoutant d’autres textes de Santeul imprimés, mais non publiés sous son nom jusqu’à aujourd’hui. S’il adopte généralement la version la plus récente des poèmes dans l’idée que le poète revoyait ses productions, il a parfois préféré préserver des unités comme Les Chantilliennes dans leur premier jet. Le classement des pièces n’est pas strictement chronologique mais quatre périodes sont distinguées : la première section correspond à la jeunesse du poète et se clôt avec la première édition groupée de ses œuvres en 1670. On y relève la fameuse « Bulle » ou « Métamorphose d’une larme de Phyllis, transformée d’abord en bulle, puis en étoile » (p. 74-91). La seconde section, qui correspond aux poèmes de la maturité (1670- 1690), comprend notamment les poèmes destinés au roi, à la maison de Condé, aux grands familles parlementaires et aux monuments de la ville de Paris, dont Santeul est le poète officiel. La troisième section, pourvue d’une introduction propre, regroupe les hymnes qui ont fait le succès du poète. Dans les années 1675, Santeul fut, en effet, sollicité lorsque prit corps dans l’église de France, de plus en plus tentée par une émancipation gallicane, le souhait de réviser le bréviaire que la Contre-Réforme avait laissé incomplet. Présentes dans de nombreux bréviaires, certaines de ses hymnes ne furent abandonnées qu’au milieu du XIXe siècle. La quatrième section rassemble les productions des dernières années du poète, toutes de combats et de désillusions. La limpidité et l’élégance de la traduction française, la richesse de l’annotation et les nombreuses annexes permettent de prendre la mesure du talent de Santeul et de l’intérêt de sa production poétique, ancrée dans les querelles politiques, religieuses et littéraires de l’époque.

Virginie Leroux (EPHE, PSL)

Cette recension a été publiée dans le Bulletin de liaison n°17 (2019) de la SEMEN-L (p. 47).