Pensée et dialogue au Moyen Âge, sous la direction de Marie-Etiennette Bély, Pierre Gire et Eric Mangin, Lyon, Editions Profac Théo, 2013. (Salomon Dumotier)

Pensée et dialogue au Moyen Âge, sous la direction de Marie-Etiennette Bély, Pierre Gire et Eric Mangin, Lyon, Editions Profac Théo, 2013. 191 pages.

Sous ce titre sont réunis les actes du colloque international de philosophie médiévale de Lyon qui s’est tenu en décembre 2012. Les différents intervenants interrogent tour | tour la relation entre philosophie et théologie, étudient l’évolution de la forme dialogique chez les philosophes médiévaux puis se concentrent sur quelques grandes figures de la pensée médiévale en montrant leurs liens avec les auteurs antiques païens et chrétiens. Centrée sur la foi chrétienne, la réflexion se confronte également aux représentations de philosophes juifs et musulmans tels que Maïmonide et les penseurs ésotériques connus sous le nom de « Frères de la pureté ».

Salomon Dumotier

Cette recension a été publiée dans le Bulletin de liaison n°14 (2016) de la SEMEN-L (p. 19).

Publications récentes (septembre 2016)

Pour accéder à une bibliographie indicative des ouvrages parus au cours de l’année universitaire 2015-2016 dans les domaines médio- et néo-latins, veuillez cliquer sur le lien suivant : Publications récentes (septembre 2016).
publications-recentes-septembre-2016

7e CONGRÈS INTERNATIONAL DE LATIN MÉDIÉVAL: ‘LE SENS DU TEMPS’

Vous êtes invités à soumettre des propositions de communications portant 
sur le thème du Congrès, «Le sens du temps».

Le Moyen Age (de 500 à 1500 environ) a vu se transformer la perception du temps, passant d’un temps rythmé par la longueur des jours selon les saisons aux décomptes plus précis des premières horloges. Mais l’évolution de la perception du temps influe sur de nombreux aspects de la vie intellectuelle et culturelle, pour lesquels diverses pistes, non exclusives, sont envisageables : aspects philosophiques (éternité ou finitude du monde, futurs contingents, mémoire)  ; aspects théologiques (temporalité du monde et de l’homme, extratemporalité divine) ; aspects calendaires (liturgie et comput) ; aspects historiques (chronologie, sens de l’évolution et anachronisme) ; aspects grammaticaux qui témoignent de l’évolution des approches du temps ; aspects littéraires (modes narratifs, temps romanesque, rejet ou assimilation de la tradition, querelle des anciens et des modernes).

Les organisateurs désignés par l’International Medieval Latin Committee sont Jean-Yves Tilliette (Université de Genève) et Pascale Bourgain (Ecole nationale des Chartes), 
pour le Comité International du Latin Médiéval, 
ainsi que Anne-Marie-Turcan (Ecole Pratique des Hautes Etudes, IVe section, Paris).  Les congrès ont lieu tous les quatre ou cinq ans. Les congrès précédents ont eu lieu à Heidelberg (1988), Florence (1993), Cambridge (1998), Santiago de Compostela (2002), Toronto (2006), Napoli/Benevento (2010).

Les étudiants gradués travaillant dans ce domaine ou dans des domaines 
connexes sont particulièrement encouragés à soumettre des propositions.

Les communications (en anglais, français, allemand, italien, espagnol, 
ou latin) ne devront pas excéder 20-25 minutes. Des versions plus longues 
pourront être soumises en vue de publication.

Veuillez faire parvenir dès à présent et avant le 15 septembre 2013 (de préférence 
par courriel) le titre de votre communication, et au plus tard le 15 février 2014 un résumé de 250 
mots environ, dans la langue où sera prononcée la communication, à MediaLatinitas2014Pascale Bourgain ou Jean-Yves Tilliette.

Séminaire sur le Néoplatonisme

THETA (CNRS – Centre Jean Pépin) – « Rome et ses renaissances » (Université Paris IV – EA 4081)

Séminaire 2013

(responsables : Hélène Casanova-Robin et Alain Galonnier)

« La tradition du néoplatonisme latin au Moyen Âge et à la Renaissance »

La réalité d’une école néoplatonicienne latine fait débat depuis de nombreuses années. Les interrogations se bousculent donc à son sujet : a-t-elle vraiment existé, structurée par une tendance doctrinale et des représentants conscients d’y appartenir, ou n’y eut-il que des auteurs d’expression latine dispersés, qui se sont référés, chacun à sa manière, avec des objectifs et des résultats différents, aux penseurs néoplatoniciens grecs ? dans quelle mesure les multiples emprunts faits à ces derniers que l’on peut y repérer trahissent-ils une adhésion plus ou moins profonde au système qui les sous-tend, ou une réception superficielle et une pure instrumentalisation ? peut-on concevoir un tel mouvement en dehors du commentarisme strict ? le néoplatonisme chrétien serait-il le seul à avoir constitué une tradition, renvoyant le courant païen à la nébuleuse évoquée ? C’est à ce genre de questions, et à certaines autres, que nous nous efforcerons de répondre, en parcourant, sous divers éclairages, plus de mille ans d’histoire de la pensée occidentale.

Programme

26 janvier 2013 14h Introduction (Alain GALONNIER et Hélène CASANOVA-ROBIN) 14h 30 Alice LAMY (Paris) : « La réception des théories de l’âme et du corps selon Plotin, Jamblique et Damascius dans la mystique rhénane (XIIIème-XIVème siècles) » 15h 30 Jean-Baptiste GUILLAUMIN (Paris) : « La fonction de l’hymne à Jupiter-Démiurge chez plusieurs auteurs néoplatoniciens latins »

23 février 2013 13h30 Stephen GERSH (Notre Dame – USA) : « « Proclus’ text as matrix for Latin Neoplatonism. The case of Berthold of Moosburg » 14h30 Luc BRISSON (Paris) : « La lecture faite par Macrobe de la Sentence 32 de Porphyre sur les vertus dans son commentaire sur le Songe de Scipion de Cicéron, et son influence au Moyen Âge » 15h30 Min-Jun HUH (Paris) : « La division de la substance dans le premier commentaire de Boèce à l’Isagogè : un élément d’harmonisation entre les philosophies de Platon et d’Aristote »

30 mars 2013 14h Stéphane TOULOUSE (Paris) : « Indices de lectures néoplatoniciennes dans le Liber XXI Sententiarum attribué à saint Augustin » 15h Emmanuel BERMON (Bordeaux) : « Comment faire voir des images en rêve : les Lettres 8 et 9 de la correspondance entre saint Augustin et Nebridius »

20 avril 2013 14h Anca VASILIU (Paris) : «Marius Victorinus. Éléments de noétique néoplatonicienne » 15h Anne-Isabelle BOUTON-TOUBOULIC (Bordeaux) : « Scepticisme et néoplatonisme dans le Contra Academicos d’Augustin »

25 mai 2013 14h Laurence BOULEGUE (Amiens), « Néoplatonisme et scepticisme chez Jean-François Pic de la Mirandole » 15h Claudio MORESCHINI (Pise) : « La funzione del neoplatonismo nei Problemata di Francesco Zorzi »

22 juin 2013 13h30 Brigitte TAMBRUN (Paris) : « Ficin et le platonicien Pléthon : récupération et trahison » 14h30 Jean-Michel COUNET (Louvain) : « La Lecture des Noms divins par Robert Grosseteste : ses spécificités » 15h30 Axel TISSERAND (Paris) : « Beatitudo et “esprit de géométrie” au livre III de la Consolation de Philosophie de Boèce : entre héritage et approche théologique »

Toutes les séances auront lieu à la Maison de la Recherche, 28, rue Serpente, 75006 Paris (salle D 035, le 26 janvier, puis D 421).

Le Radici umanistiche dell’Europa. Lorenzo Valla. La Riforma della lingua e della logica : Atti del Convegno del Comitato Nazionale VI centenario della Nascita di Lorenzo Valla. Prato, 4-7 Giugno 2008, éd. Mariangela Regoliosi, Polistampa, 2010

Le Radici umanistiche dell’Europa. Lorenzo Valla. La Riforma della lingua e della logica : Atti del Convegno del Comitato Nazionale VI centenario della Nascita di Lorenzo Valla. Prato, 4-7 Giugno 2008, éd. Mariangela Regoliosi, Polistampa, 2010.

Les actes, publiés en deux tomes, de cet important colloque, organisé par M. Regoliosi, rassemblent des contributions sur les domaines de l’étude de la langue (linguistique, lexicographie, traduction) et de la logique (dialectique, théologie et éthique)
dans lesquels Lorenzo Valla a particulièrement marqué son temps et la postérité. Ces volumes sont à la fois des livres de référence, rassemblant et approfondissant la matière connue sur des ouvrages aussi célèbres par exemple, que les Elegantiae, et font place également, à côté de cela, à des aspects ou des opuscules plus marginaux de l’œuvre de Valla, ainsi ces Emendationes au Doctrinal de Villedieu. Les actes d’un deuxième congrès, consacré à l’influence exercée par Lorenzo Valla sur l’Europe jusqu’au XVIIIe, suivront.

Cette recension est extraite du Bulletin de liaison n°8 de novembre 2011 (p. 11).

Biblical Humanism and Scholasticism in the Age of Erasmus, éd. Erika Rummel, Leyde/Boston, Brill, 2008

Biblical Humanism and Scholasticism in the Age of Erasmus, éd. Erika Rummel, Leyde/Boston, Brill, 2008.

Ce volume est le fruit du travail de quelques uns des meilleurs spécialistes d’Erasme et des études bibliques à la Renaissance. On a privilégié une approche européenne. Après une introduction sur l’avant Erasme (l’Italie et l’affaire Reuchlin), l’ensemble se divise en quatre sections : “The reaction against biblical Humanism in Spain” ; “ The faculty of theology at Paris and the ‘theologizing humanists’ ” ; “The campaign against biblical humanists at the University of Leuven” ; “Critics of biblical humanism in sixteenth century Italy”. C’est un tour d’horizon très stimulant à partir des foyers d’opposition où les théologiens veillent.

Cette recension est extraite du Bulletin de liaison n°8 de novembre 2011 (p. 11).

Colloques 2008

Liste des colloques organisés à propos du latin médiéval et du néo-latin en 2008.

– 15 janvier, Barcelone : Jornada de estudio sobra poesia latina (de l’antiquité tardive à l’époque humaniste), université autonome de Barcelone.

– 2 février, Paris : Journée d’études sur l’hybridité épique, org. O. Pedeflous sous la direction de M. Huchon et J. Dangel, Sorbonne, salle G 647.

– 6-7 février, Bari : Libris satiari nequeo. Biblioteche nel Regno fra Tre e Cinquecento, org. F. Tateo, M. de Nichilo, D. Canfora, C. Corfiati, D. Defilipis, I. Nuovo. Palazzo Ateneo. Salone degli affreschi.

– 22 février, 9h-11h : Journée Horace I, co-organisée par P. Galand-Hallyn (EPHE) et Jean Vignes (TAM, Paris 7). Nathalie Dauvois (Toulouse), « Lyrisme et philosophie : le modèle horatien dans les commentaires de Landino à Lambin et chez les poètes de la Pléiade », au TAM (Université Paris Diderot-Paris7, Bâtiment des Grands Moulins, 75205 Paris Cedex 13).

– 8-10 mars, Montpellier, La notion de Prudence de Gerson à Gassendi, université de Montpellier.

– 14-15 mars 2008, Vérone : journée d’études n°1 sur La représentation du mariage chez les juristes et les poètes humanistes, Giovanni Rossi et P. Galand-Hallyn, première journée d’un diptyque qui se continuera à Paris IV l’an prochain.

– 27-28 mars 2008, Pau, Université de Pau et des Pays de l’Adour, colloque international L’Aquitaine des littératures médiévales (XIe-XIIIe siècles), org. V. Fasseur.

– 3-4 avril 2008, Paris : Paris, 1553 : audaces et innovations poétiques, Auditorium du Louvre et Paris VII, org. Jean Vignes et Olivier Halévy.

– 15 mai 2008, Paris, Les innovations du vocabulaire latin à la fin du Moyen Âge. Autour du Glossaire du latin philosophique (philosophie, théologie, sciences), Journée d’étude, IRHT, centre Félix- Grat, organisation : Olga Weijers (Constantijn Huygens Instituut, La Haye /IRHT).

– 26 mai, Paris : La Fable d’Orphée d’Ange Politien, Université Paris IV-Sorbonne, table ronde suivie d’un concert par la Compagnia dell’Orpheo, dir. Musicale Francis Biggi (Conservatoire de Genève).

– 28-30 mai 2008, Gand : La place de la cosmographie dans la culture de la Renaissance, org. F. Hallyn, Université de Gand, Centre for History of Science. Voir le site: http://sarton.ugent.be/

– 11-14 juin 2008, Paris, Société Internationale pour l’étude de la Théologie Médiévale, congrès international Réceptions des Pères et de leurs écrits au Moyen Age. Le devenir de la tradition ecclésiale.

– 21 juin, Université de Paris VII, Poétiques de la philologie, org. Sophie Rabau.

– 29 juin-2 juillet, Genga (Sassoferrato, Ancona), Seminario di alta cultura, l’innologia dal mondo antico all’umanesimo.

– 1-5 juillet, Tours : LIe Colloque International d’Etudes Humanistes : « Proportions », org. Sabine Rommevaux, Philippe Vendrix et Vasco Zara, C.E.S.R., Université François Rabelais.

– 2-5 juillet, 29e Congresso internazionale di studi umanistici, Sassoferrato (avec célébration de Pierre Damien à Fonte Avellana).

– 2-5 juillet, Gand : La silve : histoire d’une écriture libérée en Europe, de l’Antiquité au XVIIIe siècle. Koninklijke Academie voor nederlandse Taal-en Letterkunde (Koningstraat 18B-9000 Gent.org. Perrine Galand-Hallyn, Philip Ford, Carlos Lévy (dans le cadre du GDR 2837, «Culture latine de la Renaissance européenne », dir. P. Galand-Hallyn). – 21-24 juillet, Chianciano-Pienza (Siena), Vita pubblica e vita privata nel Rinascimento.

– septembre 2008, Bordeaux : Lire, choisir, écrire : la vulgarisation des savoirs du Moyen Age à la Renaissance, org. Violaine Giacomotto-Charra (Bordeaux III) et Christine Silvi (Paris IV).

– 18-20 septembre, Tours : Extravagances amoureuses. L’amour au-delà de la norme à la Renaissance: écart, dépassement, transgression, org. C. Lastraioli et E. Boillet, C.E.S.R.,
Université François Rabelais.

– 24-27 septembre 2008, Paris, 1108-2008. L’influence et le rayonnement de l’école de Saint-Victor de Paris au Moyen Âge, Colloque international du CNRS pour le neuvième
centenaire de la fondation de Saint-Victor, organisation Patrick Gautier Dalché, Patrice Sicard, Luc Jocqué et Dominique Poirel.

– 28 septembre, Tours : La grande peur de la Syphilis à la Renaissance. Retour aux textes sources médicaux, org. J. Vons et F. Fouassier, C.E.S.R., Université François Rabelais.

– Premier Congrès de la Société d’Études Médio et Néo-Latines (SEMEN-L), 15-17 octobre 2008,Université d’Aix en Provence et Maison Méditerranénne des Sciences de l’Homme, « Le Profane et le Sacré dans la culture latine du Ve siècle au XVIIe siècle », organisé par Marc Deramaix, Michèle Gally et Olivier Pédeflous. Le deuxième congrès est prévu pour octobre 2010 à Amiens (voir rubrique Congrès).

– 27-29 octobre 2008, Gand : Tradition et créativité dans les formes gnomiques en Italie et en France à la Renaissance (XIVe-XVIIe siècles), Université de Gand, org. P. Galand- Hallyn (EPHE et Paris IV, Ecole doctorale européenne sur l’Humanisme, Equipe « Rome et ses Renaissances », Centre G. Budé), G. Ruozzi (Bologne), S. Verhulst (Gand), J. Vignes (Paris VII, TAM) et R. Cardini (Florence).

– 29-31 octobre 2008, Florence, Convegno internazionale di studi, Coluccio Salutati e l’invenzione dell’Umanesimo, Direzione generale per i Beni Librari – Ministero per i Beni e le Attività Culturali, Comitato nazionale per le celebrazioni del VI centenario della morte di Coluccio Salutati, Dipartimento di Studi sul Medioevo e il Rinascimento – Università degli Studi di Firenze, Biblioteca Medicea Laurenziana.

– 4-6 décembre 2008, Florence : Colloque international Le radici umanistiche dell’Europa. 1- La diffusione europea del pensiero del Valla, 2- Lorenzo Valla e la riforma della lingua e della logica, Comitato Nazionale per le celebrazioni del VI centenario della nascita di Lorenzo Valla et Scuola del Dottorato internazionale in Civiltà dell’Umanesimo e del Rinascimento, Università degli Studi di Firenze, org. M. Regoliosi, P. Benigni, G. M. Anselmi, R. Campioni, R. Cardini, D. Coppini, F. Lo Monaco. Voir le site: http://www.centrostudiclassicismo.it/home.htm

– 10 décembre 2008, Paris, IRHT, Les écoles au Moyen Âge. Journées d’études de l’IRHT (1re journée d’études, la seconde ayant lieu en mai 2009).

Colloques 2006

Liste des colloques organisés en 2006 à propos du latin médiéval et du néo-latin.

– 3 mars 2006, Bordeaux : Journée Lire Aristote au Moyen Âge et à la Renaissance : réception du Traité sur la génération et la corruption, Université de Bordeaux III, organisée par J. Ducos et V. Giacomotto-Charra.

– 27-29 mars 2006, Limoges : Colloque La traduction des Anciens en Europe du Quattrocento à la Révolution, Université de Limoges, organisé par C. Lechevalier et L. Pradelle.

– Mai 2006, Verona : Colloque “Il segretario è come un angelo”: trattati, raccolte, epistolari, vite paradigmatiche o come essere un buon segretario nel Rinascimento, organisé par le Gruppo di Studio sul Cinquecento Francese.

– 27-29 mars 2006, Limoges : Traduire les Anciens (Grecs et Latins) en Europe du Quattrocento à la fin du 18e siècle :d’une renaissance à une révolution ?, Université de Limoges, org. C. Lechevalier (Université de Caen) et L. Pradelle (Université de Limoges).

– 6-13 août 2006, Budapest : Congrès International de l’IANLS : Varietas gentium- Communis Latinitas, org. Dr. Gyula Mayer et Prof. Dr. L. Szörényi.

– 4-8 septembre 2006, Oxford (Corpus Christi College): Colloque Erasmus and the Republic of Letters. Rens.: Stephen Ryle. Conference Announcement and Call for Papers: The conference will cover all aspects of Erasmus’ achievement and influence in the fields of education, literature, biblical studies, and theology. Keynote speakers include Lisa Jardine, J.K. McConica, Hilmar M. Pabel, Jane E. Phillips, Erika Rummel, and Mark Vessey. Proposals for papers of 20 or 30 minutes’ duration are invited. Abstracts of c.150 words should be sent by 31 December 2005.

– 22-23 sept. 2006, Paris (Paris IV-Sorbonne) : Colloque Le tyran et sa postérité. Rééflexions sur les figures du pouvoir absolu de l’Antiquité à la Renaissance, organisé par C. Lévy (U. de Paris IV, Equipe « Traditions romaines ») et L. Boulègue (U. de Lille 3, UMR « Savoirs, Textes, Langages »).
Présentation (résumé) : On aurait pu penser que les spécificités propres à la figure grecque du tyran la rendaient inexportable en milieu romain, la res publica ayant déjà son propre repoussoir, le rex. L’installation de la philosophie à Rome, la présence de penseurs comme Polybe ou Panétius allait, dès le second siècle av. J.C., avoir pour conséquence une osmose des catégories grecques et romaines du politique et une intellectualisation plus grande du mos maiorum. Cependant, c’est au Ier siècle av. J.C., et tout particulièrement avec Cicéron, que le tyran fait irruption dans la pensée politique romaine, comme moyen de penser une réalité dont le caractère chaotique apparaissait chaque jour avec plus d’évidence. Si César apparut à Cicéron comme l’incarnation romaine du tyran platonicien, l’habileté d’Auguste aboutit à l’apparition d’un Ianus bifrons, à la fois princeps héritier de l’idéal cicéronien, et tyran pour tous ceux qui vivaient dans la nostalgie de la res publica. La philosophie politique romaine à l’époque impériale se construira donc en fonction des multiples manières de penser la triade: république/prince/tyran. L’analyse diachronique des concepts de principat et de tyrannie, fondée sur l’étude de textes d’inspirations très diverses, devrait permettre une perception plus juste de la dette de Rome à l’égard de la pensée politique grecque et de l’apport spécifiquement romain à la pensée politique occidentale. Le débat sur les figures du prince et du tyran se poursuit dans les traités politiques des humanistes avec, souvent, un souci éthique très fort, du moins jusqu’au début du XVIe siècle. Ces écrits adoptent plusieurs formes et aussi se jouer des limites de tel ou tel genre, et les nombreux traités de cour, qui fleurissent au cours du XVIe siècle, peuvent être considérés comme de nouveaux types de traités politiques. Comment pose-t-on encore la question des trois grands types de régimes politiques et que devient la figure du tyran dans un contexte historique, politique et religieux radicalement différent de celui des sources antiques ?

– 22-23 septembre 2006, Perth : Colloque Humanism and Medicine in the Early Modern Era, Institute of Advanced Studies, University of Western Australia, Perth, oraganisé par Professor Yasmin Haskell and Dr Susan Broomhall.
Présentation : The symposium will explore the complex, and sometimes troubled, relationship between humanism and medicine from the fourteenth through eighteenth centuries. The father of humanism, Francesco Petrarca, famously attacked the medical profession in Against the Doctors (1352). Humanism spoke a new language theoretically a natural, classical Latin, as opposed to the ‘barbaric’ scholastic idiom of the philosophers and the Galenist gobbledygook of the doctors. But the cultures of humanism and medicine inevitably enriched one another: doctors and humanists shared a professional interest in the ancient texts (from Dioscorides to Lucretius), and a vested interest in preserving Latin as a professional argot. Humanism had its own healing pretensions through poetry and moral philosophy. In the sixteenth and seventeenth centuries, doctor and humanist sometimes co-existed in the same person such as Girolamo Fracastoro, Girolamo Cardano, Julius Caesar Scaliger, François Rabelais, and Pierre Petit.
Appel à communication: Papers (30 minutes) should consider various aspects of this road theme, including but not limited to the interface between learned and non-learned medicine, vernacular humanism and medicine, the evolution of the identity of the humanist physician over the early modern era, and the extent to which a consciousness of ‘two cultures’ prevailed in different local and institutional contexts. Please send a 300-word abstract before 1 December 2005 to the conference organisers.

– Sept.-oct. 2006 (proposition de date provisoire), Lyon : Colloque international Commencer et finir, La notion de début et de fin dans les littératures grecque, latine, byzantine et néolatine, organisé par le Centre d’Études et de Recherches sur l’Occident Romain (CEROR, EA 466) et le département de Lettres Classiques de l’Université Jean-Moulin-Lyon III. Organisateurs scientifiques : Christian Nicolas et Bruno Bureau.
Présentation : Prendre en compte la problématique du début et de la fin est une constante de la topique rhétorique : les noms pour désigner ces notions sont multiples, témoignant de la complexité du phénomène d’ouverture et de fermeture d’une oeuvre ou de ses parties. Commencer et finir peut en effet s’appliquer à une oeuvre, voire un ensemble d’oeuvres (recueil), une partie topique d’oeuvre (récit enchâssé, discours, digression, ekphrasis), voire une structure narratologique ou dramatique (notions d’exposition, de dénouement, d’exorde et péroraison etc.), impliquant parfois un débordement de la structure par la matière même de ce qui est dit (analepse, prolepse, dans le cas de prophéties, retours en arrière etc.). Où finit le début, où commence la fin devient alors une question pertinente. Se pose aussi la question de l’autonomie du texte par rapport à des éléments qui l’entourent : insertion de textes dans des recueils et notion même de début et fin de recueil, paratexte (préfaces et postfaces, dédicaces et texte d’envoi, prologues et épilogues) qui compliquent la perception des « vrais » débuts et fins du texte lui-même, quand ils ne l’occultent pas (présence d’un paratexte rapporté, par un éditeur ou un scribe par exemple).
Peut-on enfin retracer une histoire du début et de la fin en littérature de la Grèce archaïque à la Renaissance, quels sont le sens et la portée des évolutions en particulier sur la notion même de texte ou d’oeuvre (pensée du recueil, etc.…) ? La mise en perspective diachronique, comme le changement d’ère culturelle, peuvent conduire à retracer finalement quelques aspects d’une histoire du Texte.

– 23-25 nov. 2006, Clermont-Ferrand : Colloque international Présence du roman grec et latin, organisé par le Centre de recherches André Piganiol et le Centre de Recherches sur les Civilisations Antiques (CRCA) de l’Université de Clermont-Ferrand II. Rens.: Rémy Poignault.
Présentation : Les axes principaux proposés pour ce colloque sont les suivants, sans être exclusifs:
* les formes du genre : rapports avec la satire, l’épopée, le mime, la comédie, la tragédie, les récits de voyage, la fable milésienne, l’élégie érotique alexandrine, l’histoire, la rhétorique, la littérature orales.
* le monde du roman et sa topique
* la réception du roman grec et latin : sa transmission, sa redécouverte, traductions et éditions, son influence sur le roman byzantin, dans la littérature du Moyen Âge jusqu’à nos jours, mais aussi dans la musique, les arts figurés, le cinéma. Dans la tradition de pluridisciplinarité des travaux du Centre de recherches André Piganiol, on attend des contributions de spécialistes venant de différents horizons universitaires.

– 15-16 décembre 2006, Bruxelles (B) : Journées d’études sur les instruments de travail des humanistes Langue, livres, Livre, Musée de la Maison d’Erasme.